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    O délicieux nectar, j'ai soif de toi
    Soif de ta chaleur, soif de ton odeur
    Soif de cette ivresse que tu mets en moi
    O ma liqueur d'amour, toi mon doux partage
    Toi qui n'es là que pour moi
    Toi mon si pur goût d'elle
    Fruit de sa passion, fruit de son désir
    Toi qui me sauvages mes envies d'elle
    Toi qui me ravages en mon manque d'elle
    Je ne suis plus moi lorsque tu viens en moi
    Ravage-moi encore d'elle
    Toi qui es mon tout d'elle
    Sois effet en mon corps
    Sois folie de mon âme
    Toi qui es son offrande
    Délicieux mystère de ses fantasmes
    Moi je prie qu'un jour tu deviennes pour elle
    Ce que tu es pour moi...

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  • J'ai sans cesse ces larmes, ces larmes surgies du creux de ton absence, ruisselées sur mes joues, ces larmes que mon cœur ne peut contenir, que mes yeux ne peuvent retenir.
    Aucun son ne viendra les ternir, sinon ce cri étouffé qui résonne du manque de toi. Aucun mot ne viendra les adoucir, les apaiser, les résigner, sinon celui de ta voix seule, celui de tes baisers chuchotés à mon oreille, de tes lèvres en murmure sur les miennes, sinon ce « merci » venu de l'ultime de mon cœur, de l'intime de mon bonheur.

    Lorsque je te retrouverai, renaîtront mes doux soupirs, l'envie de toi, cette envie de tout toi, cette brûlante envie, comme une supplique de nos deux corps.
    Alors que mes mains courront sur ta peau, que tes doigts chercheront le chemin, mon ventre n'attendra plus que toi.

    Bientôt tu l'étreindras de tes mains, tu y poseras la tête, j'y chercherai tes yeux, tu viendras y puiser au seuil de mon désir et je partirai loin. Là où le temps n'existe plus, là où la vie côtoie l'infini des possibles, l'infini des plaisirs. Là, dans un ultime élan, dans un dernier sursaut, mon âme épousera la tienne...

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  • Je déboule dans ton bureau, escarpins vernis, haut perchée, jupe très courte, haut léger
    Tu devines mes petits anneaux, très provocante, débridée, féminine, tigresse
    Je sens la chaleur des mes envies, tu es seule heureusement
    Le bureau de la chef, pas là, en réunion sans doute, on s'en fout
    J'arrive sur toi... tu n'as pas le temps de protester, tu n'oses pas
    Tu te souviens d'une fois dans ton bureau déjà
    Je viens d'un pas, d'un geste, sans ménagement, coller ma bouche sur ta bouche, fort
    Plaquée contre toi, je défais ta jupe, retire ton haut sans douceur
    Douceur cachée de mes envies, il vole, finit sur le sol
    Tu ne dis rien, tes yeux brillent, ils sont beaux, merveilleux, ils sont désir
    Emprise du désir et de la folie, folie amoureuse, désir désir désir
    J'ôte ton soutien gorge d'un coup sec, d'un coup d'envie, d'un coup net
    Tes seins s'abandonnent sur moi, je les aspire à pleine bouche
    Les mordille, les empoigne, je les aime
    Je passe une main, saisit ton sexe, le sens vibrer a travers ta culotte
    J'entre ma main et, te prenant d'une main sur ton sexe, de l'autre sous ton bras
    Je te soulève, t'assieds sur le bureau saisit tes poignets fermement, fortement, puissamment
    Les amène dans ton dos et t'embrasse à nouveau
    Ta bouche me répond, de folie à folie, nos seins se plaquent
    Tes poignets se libèrent, se ruent sur moi, me dévêtissent,
    Sans attendre, sans attention, le feu les guide, j'aime
    Ma bouche prend ton cou, ma main retire enfin ta culotte, puis écarte tes jambes
    Ta bouche prend mes seins, c'est la première fois
    Je rejette ma tête en arrière, foudroyée de bonheur, de cette première fois
    Je t'aime je t'aime
    Ta langue joue avec mon anneau, ta main cherche la glissière de ma jupe, la descend
    Mon sexe déjà humide s'affole, de désir, monte le feu sur nos bouches, nos sexes
    Tous nos corps sont pris de folie, de vertige, se donnent l'un a l'autre,
    S'envolent et se dansent
    Je suis debout entre tes jambes écartées, mon sexe contre ton sexe
    Ta bouche à nouveau me prend, mes mains à nouveau saisissent tes poignets
    Plus fort encore, les emprisonnent, j'aime ta force et ton abandon
    Ta poitrine qui se cambre soudain, tes seins qui s'offrent, tu es si belle alors
    Comment ne pas t'aimer, aimer tout de toi, tout désirer, a s'en noyer l'âme
    Nos sexes s'embrassent, lèvres contre lèvres, s'embrasent
    Tu te tords, tu veux plus, encore plus, tu veux jaillir
    Toujours tenant tes poignets, je me baisse, me voici a genoux, ma tête sur ton sexe
    Je sens la force de tes mains qui veulent saisir ma tête, la plaquer contre ton sexe
    Plus fort, plus fort encore, je les laisse s'échapper, elles m'emparent, me serrent
    Tes mains jouent, ma tête leur répond, les écoute, se guide
    Ma langue entre alors en toi, en toi, tu ne dis rien, pas de peur, pas de retrait
    La folie t'a gagnée, tes mains, ta force me le disent, elles gardent ma tête là
    Bien là, fort contre ton sexe, ton intimité, ton goût enfin offert, à la mienne
    Je prends, je donne, nous vivons, nous savons
    Ma langue s'emporte en toi, tu n'es plus que spasmes, que oui, que encore, que maintenant, que vite
    Je ne suis que folie, que merci, que je t'aime que passion, que... toi
    Ton corps est secoué, la pression de tes mains sur ma tête, ton désir, tout ça
    Mon corps aussi devient fou, fou d'amour
    Puis tes mains, s'agrippant dans mes cheveux, ton corps se raidissant, cambré à l' extrême
    J'entends son plaisir, ta jouissance, qui s'aliène à la mienne
    Fusion, communion, sublimation, union... Je t'aime d'Amour
    Ton corps se détend, tes mains entourent ma tête
    Ma joue plaquée contre ton sexe et les larmes qui montent et tes bras qui cajolent
    Tes mais se font caresses, ta bouche embrasse mes cheveux
    Toujours jamais je ne saurais empêcher cela, ce merci je t'aime, merci de m'aimer
    Merci de tout donner, merci d'être à moi et de m'accepter tienne
    Je t'aime... toi, ma moitié, mon amour, ma vie, mon don, merci...
    Garde-moi là, les bras autour de ta taille, en pleurs, reconnaissante
    Ma joue contre ton fruit humide et tendre, tout chaud encore
    Garde-moi là encore un peu s'il te plait...

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    Si tu étais là, au plus près de moi, tu t'approcherais de moi, lentement, doucement, sans rien brusquer, sans rien forcer, sans rien précipiter. On aurait tout le temps. Le temps de nous chercher, le temps de nous trouver, le temps de nous désirer, de nous aimer enfin.
    Tu t'approcherais de moi et tu prendrais ma main, le cœur chaviré et le ventre brûlant de ton désir de moi. Tu tournerais la tête et plongerais tes yeux dans les miens, jusqu'à y lire ma flamme, mon appel à poursuivre.

    Si tu étais là, tu m'allongerais doucement et poserais mes mains au dessus de ma tête. Tu te pencherais sur moi et, avec ton genou, écarterais mes cuisses, jusqu'à ce que je sois toute ouverte à toi.
    De tes lèvres, tu déposerais là, au creux de mon cou, ce tout premier baiser qui me fera frémir, ce tout premier signal des plaisirs à venir.

    Si tu étais là, tu t'allongerais sur moi et m'embrasserais jusqu'à sentir sous toi tout mon corps onduler. Tu embrasserais mes lèvres brulantes, jusqu'à sentir monter toute mon envie de toi.
    De ta bouche offerte, tu couvrirais chaque parcelle de mon corps, t'aventurerais plus loin, toujours plus loin, plus bas, toujours plus bas.

    Si tu étais là, tu plongerais ta tête au seuil de mon plaisir. Tu prolongerais l'attente jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à ce que tu imploses, jusqu'à ce que j'en supplie. Et, là, tu sourirais car je te supplierais d'y venir enfin. Tu attendrais encore, jusqu'à que j'en crie.
    Puis, tout doucement, tu écarterais mes chairs déjà toutes ruisselantes des plaisirs à venir, de mon violent désir, de mon appel de toi.
    Tu glisserais ta langue au plus intime de moi et me donnerais de toi jusqu'à me voir rougir, jusqu'à me voir partir, au plus secret de moi.
    Aux premiers gémissements, tu y ajouterais tes doigts et tu les enfoncerais là, tout au profond de moi, pour que moi, ton amour, je vienne jusqu'à toi.

    Si tu étais là, tu m'accompagnerais encore et encore, tu pleurerais avec moi pour mélanger nos larmes ... Tu prendrais soin de moi jusqu'à ce que je décolle, jusqu'à ne faire plus qu'une, de nos deux âmes folles.

    Si tu étais là, je t'aimerais...

     

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    Toi à genoux, moi debout ?
    Je te ferai plus grande que tu n'as jamais été
    Toi à genoux moi debout ?
    Je suis à tes pieds pourtant
    Toi à genoux moi debout ?
    Je craque... pour toi, ainsi nue, dévêtue
    Toi à genoux moi debout ?
    Je ne suis plus rien sans toi
    Toi à genoux moi debout ?
    Mais qui a tout de moi
    Et mon corps et mon âme
    Ne sont là que pour toi
    Parce que je t'aime

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    Tes petits anneaux sont devenus mon lien, mon alliance à toi. Ils roulent entre mes doigts comme la roue des destins qui nous ont croisées. Ils t'affolent, ils nous isolent. Un souffle divin semble les traverser lorsque, sous la caresse de ma main, le métal se réchauffe, enfiévrant tout ton corps. Ils te font toute puissante, ils te font ravissante, ils te font rassurante, ils me font grandissante.

    Petits cercles qui enserrent un trésor que je dois deviner, que je dois mériter. Petits pièges refermés sur ta poitrine soumise, protégeant ton passé, ceinturant tes secrets. Mon regard se pose sur eux et, d'une douceur cristalline, accepte leur offrande.

    Les anneaux se mettent à briller, d'un intense reflet, libérant leur énergie en éclat de miroir, faisant scintiller la porte de lumière qui s'ouvre à moi, la porte de tes sens, la porte de ton âme. Sensuelle alliance du métal froid sur ta peau emportée de mille feux.

    Petits alliés d'une nouvelle naissance pour nous deux, d'une nouvelle alliance, qui me lie plus encore à toi, comme un cercle magique, se refermant sur nos émois, nous protégeant de toutes parts, nous isolant de tout bruit, nous transportant à mille lieues de tout être, de toute chose, de nous-mêmes.

    Petites boucles de fer qui tournent à l'infini, comme notre amour superbe qui défie toutes les lois, comme ce lien suprême qui m'unit à toi, que rien ne peut briser, que rien ne peut défaire. Petits anneaux que j'aime, faufilés sous mes doigts. Petits cercles fermés, qui n'appartiennent qu'à toi, mais me gardent en leur sein, une place près de ton cœur.

     

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    Mon cœur est un voleur
    Il a volé ton cœur
    À tous ceux qui ne l'aimaient pas
    Ou qui lui faisaient du mal
    Il l'a volé pour bien le réchauffer
    À grands coups d'amour, pour se donner à lui

    Mon cœur est un voleur
    Un voleur de malheurs
    Un donneur de tendresse
    Mon cœur est un voleur de cœur

    C'est un gentil voleur
    Un cœur envoleur
    Un voleur au cœur tendre
    Qui aime les interdits
    Alors il s'est permis

    Ton cœur est un charmeur
    Il a touché mon cœur
    Un cœur qui se perdait
    Un cœur qui se battait
    Un cœur qui se demandait
    Qui il était

    Ton cœur est un charmeur
    Un coeur enjoleur
    Un coeur enfolleur
    Il a charmé mon cœur
    Et tant donné d'amour
    Qu'ils ne se quittent plus

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  • D'une étrange emprise, tu fais le tour de ma vie, comme tu m'encercles de tes bras. Possessivement, je suis à toi, jusqu'aux limites de l'obsession. Tu sais me garder sans trop me serrer, tu aimes me posséder, avoir tout de moi sans ne jamais rien réclamer. Moi, je te donne, je m'abandonne, à toi, pour toi, pour nous, au-delà de toi, même...

    D'une immense envie de me grandir, de me soutenir, je reste sous ton aile de douceur, moi l'oiseau aux ailes brisées. Juste là, blottie au creux de ton âme,. Juste là, à attendre ta tendresse protectrice et ta main bienveillante.

    La confiance me guide. L'assurance me gagne. J'ai besoin de vide autour de moi, ce besoin avide de rien sauf de toi, cette envie de vie, de fuir, de futur, tu me rassures. Et puis j'oublie, je laisser aller, je laisse céder. Je regarde le temps qui s'écoule sur nous et je n'entends plus son glissement monotone. Je te regarde me survoler, toi, mon bel ange-gardien, mon âme-sœur, de douleur et de douceur. Toi qui es la couleur de mes nuits. Toi qui es le calme de mes émois. Toi qui assures mon cœur, toi qui épures mes peurs...

    J'ai besoin des sanglots qui étranglent ta voix comme j'ai besoin des larmes qui noient mon regard. J'ai besoin de ta puissance, de la force de ta main qui enserre la mienne, de l'indocilité de tes yeux fous d'amour, comme j'ai besoin de ton cœur en désordre, de sa fragilité d'enfant, de tes bras consolants, de ton âme pesant lourd sur la mienne.

    Je t'aime avec cette passion qui est mienne, avec la délicate envie de me laisser séduire, de nous enfuir, toi et moi, amoureusement, fougueusement, mais sereinement. Je t'aime avec cette rage au bord du cœur, avec cette cage qui nous retient, prisonnière de nous-mêmes, prisonnières de nous deux, et qui nous enlace d'un balai fusionnel, où règnent nos plaisirs, nos désirs et nos soupirs. Je t'aime de tout mon moi qui s'offre à ton toi. Je t'aime avec ce lien, ce bout de rien, qui nous retient, qui nous étreint. Je t'aime avec mes peines, avec des chaînes, pour te garder, te protéger. Je t'aime quand tu m'entraînes quand tu m'enchaînes, quand tu m'enlaces quand tu m'embrasses, quand tu te relâches quand tu m'attaches.

    Je t'aime avec mes mots, qui ne sont peut-être pas les tiens, pas ceux que tu attendais, mais je t'aime à ma façon, aux limites de la possession, de la soumission... mais d'un amour sans limite...

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    Mains d'ici, mains de toi
    Mains de feu, mains de plumes
    Jeu de mains, mains qui se serrent
    Mains qui sont là, mains qui caressent
    Douce paresse

    Mains en pleurs, mains soleil et brûlures
    Mains dans tes mains
    Mains de moi, mains de toi
    Mains sur toi, mains pour toi

     

     

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  • Simplement pour comprendre, j'ai regardé ce film, "Histoire d'O"... Non seulement j'ai compris certaines choses mais j'en suis restée bouleversée, jusqu'aux larmes...





    C'est l'histoire d'O, une jeune femme sensuelle à l'âme innocente, devenue soumise...

    C'est l'histoire de son cheminement vers sa soumission, puis de sa longue descente vers la perversion, des principes de son dressage, de son esclavage, des règles qu'elle doit respecter, des punitions qu'elle doit recevoir...

    C'est l'histoire de ses terribles peurs et douleurs, mais de ses immenses plaisirs et désirs aussi, d'être livrée à des hommes, des femmes, de porter collier et chaînes, d'être enfermée dans une cellule, de subir chaque jour des supplices de plus en plus cruels, d'être battue, violée, fouettée, marquée au fer rouge et transpercée par des anneaux qui lui ouvrent les lèvres les plus intimes...

    C'est l'histoire d'un amour passionnel, inconditionnel, fusionnel, extrême, entre deux êtres... Un amour jusqu'aux limites du possible et de l'acceptable. Un amour sans tabou, d'une force incroyable, incommensurable, presque infinie d'une jeune soumise pour son maître. Un amour qui la pousse jusqu'à l'absurde, toutes les extrémités, tous les supplices, toutes les humiliations...
    L'histoire d'un don de soi, d'un abandon total, jusqu'à sa propre perte...

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    Nous sommes dans une cabine d'essayage. J'ai décidé de t'offrir cette petite robe d'été à fines bretelles dans laquelle je te trouve si jolie. La cabine est étroite, je me serre tout contre toi, mes mains plaquées sur le haut de tes fesses.
    Tu me prends dans tes bras, je dépose un baiser dans ton cou. Nos corps sont déjà parcourus de doux frissons. Mes mains descendent un peu plus bas sur tes fesses et remontent le bas de ta robe. La sensation est merveilleuse, ce mélange du tissu et de la peau...
    Nous sommes juste à la limite de l'interdit ici, de ce qu'il ne faut pas faire, là, dans cette cabine. Mes mains froissent le tissu pour empoigner tes fesses. Tu protestes mais tu frissonnes en même temps. Alors que la pression de mes mains devient moins forte, les tiennes appuient sur mes poignets, comme pour me dire « encore, reste là, continue, ne t'en va pas ». Tu dis « non » pour le principe mais ton corps, lui, dit « oui ». Je te pousse contre le miroir, au fond de la cabine. Son contact avec ta peau te fait trembler de froid. Mes mains passent sous ta robe pour venir caresser tout le dos de ton dos. J'ai ainsi l'impression d'être encore plus en ton intimité. Elles sentent, touchent, volent toute ton intimité, tous tes frissons qui expriment autant la gêne que la peur, que le plaisir...
    Je ferme les yeux. Je sens ton parfum. L'ivresse monte en moi. Les étoiles dansent devant mes yeux. La chaleur augmente en moi et en toi.

    Une main parcourt tes fesses, arrive sur ton sexe déjà humide. Je le caresse, le recueille, le flatte, l'aime et le lui dis avec mes doigts. J'aime sa douceur, sa chaleur. Il commence à onduler. Toi, tu trembles encore : désir, gêne, mélange exquis.
    Le rideau de la cabine n'est pas très bien tiré. Ce petit risque empourpre nos joues, petit piment au goût délicieux...
    Mon doigt continue. C'est un vrai poète. Il s'installe tout doucement, il écoute, il commence à bien savoir comment faire monter et durer ton plaisir. Il sait qu'il ne doit pas entrer tout de suite, alors il s'amuse tandis que nos seins s'écrasent les uns contre les autres.
    Mon doigt entre enfin. Tu sembles soulagée, je le ressens. Mais ce n'est qu'un début à ton soulagement car tu en attends un autre...
    Je t'embrasse tendrement, puis plus sauvagement. Ta tête bascule en arrière et je prends tout ton cou. De ma main libre, je te relâche, fait glisser les bretelles de ta robe qui tombe sur le sol. Tu fais la même chose avec la mienne. J'ai besoin de notre entière nudité l'une contre l'autre. J'en vibre, j'en tremble. Pour un peu, j'en aurais les larmes aux yeux. Mais il est trop tôt pour elle alors je les retiens.

    Ton sexe entier est dans ma main, dans ma force, dans ma volonté. J'aime te sentir ainsi mienne, pour moi. J'en ai la gorge qui se noue, le ventre qui se noue, tout mon corps est comme possédé. Je te soulève presque de ma main et de sa pression sur ton sexe, une pression très forte mais si douce à la fois...Je passe mes jambes autour des tiennes, comme pour te maintenir et te plaque contre la paroi. Je sens l'ondulation de ton bassin. Tu mets tes bras autour de mon cou, ta joue dans mes cheveux. Tu sais que tu n'as pas le droit d'émettre le moindre son, ici. Je te possède puissamment. On est unies. On fusionne. La fièvre bout dans nos sangs. Je vais exploser. Je ne pourrais me retenir plus longtemps. Je pose ma bouche sur la tienne pour étouffer un gémissement. Un baiser qui a le goût de nos fièvres, de notre amour, du bout de nos langues.
    C'est juste à cet instant qu'on explose, ensemble. On s'embrasse plus fort, pour ne pas crier. Nos corps se serrent, tes mains se crispent sur moi. On vient de jouir ensemble dans cette cabine d'essayage au rideau mal tiré, nos robes à nos pieds, nos corps entièrement nus. Le risque, la gêne ont joué avec nos fantasmes et a exacerbé notre plaisir. La jouissance en a été plus belle, plus forte, peut-être plus intime, plus personnelle.

    Nos deux corps fiévreux se relâchent. Je suis très émue. Je sais que je ne vais pas pouvoir laisser couler mes larmes, pas ici. Tu me comprends et, alors que je te repose au sol, tu reçois ma tête au creux de ton épaule. Je retiens mes larmes mais je ne peux retenir mon cœur. Tu m'embrasses tendrement. Il nous faut un certain temps pour redescendre de nos nuages, de nos vertiges. On est bien là, dans notre bulle...À notre réveil, nous réaliserons que nous sommes dans une cabine d'essayage et nous prendrons conscience de notre geste, beau et fusionnel...

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    J'ai besoin de toi comme j'ai besoin de ton corps, j'ai ce besoin de combler ce vide immense de toi, de me raccrocher à ce n'importe quoi qui me fait oublier que tu es si loin.
    J'ai des ballons gris au bord du cœur sans toi, j'ai des nuages sombres de douleur, des orages ivres de terreur.
    J'ai comme une amertume qui me fait fuir en toi, au plus profond de tes bras, là, juste en rêve, en pensée, une si jolie pensée que je t'offre en souriant.
    J'ai un mal qui ne s'effrite pas, qui ne se guérit pas, une peine démesurée qui me laisse de la fraîcheur sur la peau et une angoisse au fond de la gorge.

    J'ai tes mots, pourtant si doux, quand j'aimerais ta peau
    J'ai tes jours sans toi quand j'aimerais que tu me fasses l'amour
    J'ai tes "je t'aime" quand j'aimerais éloigner nos peines

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    Ils étaient juste miens,
    Et sont maintenant tiens,
    A toi qui as su les aimer
    Dépassant tes idées,
    Toi qui du bout de tes mains
    Sur ce bout de mes seins
    Fais jaillir la magie
    D'un seul geste repris
    Toi qui de tes doigts
    Leur souffles ta douce loi
    Car c'est bien grâce à toi
    Qu'ils ont trouvé leur voie
    Je t'aime

     

     

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    Tu te souviens, j'avais ce coup de blues
    Manque, sentiment d'impuissance
    Face à cette p... d'absence,
    Face à tes "tu n'es pas là"
    Je déteste "n'être pas là"
    Je ne suis pas là, je ne peux rien...
    Je ne suis pas là, tu n'es pas bien
    Alors je suis coup de blues, coup de déroute
    Coup de détresse, coup de doutes...
    Coup de peur à mon coup de cœur
    Pourquoi suis-je en toi tant de douleur
    Pour tant de vide, et si peu de bien...
    Pour tant de mal et de si grands riens...

    Et puis tu m'as dit...

    « Et j'aime toutes tes envies,
    Je me sens plus fière, moi
    Tout bouleverser comme ça en toi
    Te faire grandir
    Et te découvrir autre,
    Et je n'ai pas peur
    Grâce à cette immense confiance
    que j'ai mise en toi
    J'e t'aime...
    Et j'ai ce besoin là moi,
    D'être aimée ainsi...
    Possessivement,
    Tendrement,
    Et sauvagement,
    A la fois...
    Alors n'aies pas peur
    J'aime la douceur et la tendresse
    Comme j'aime le feu de la passion,
    Les folles envies de la Tigresse,
    J'ai besoin de tout ça moi,
    Et toi... tu es tout ça...»

    Ben tu vois ces mots là, sont de ceux qui remettent mon cœur en ordre...
    Parce que dans toute sa pagaille, je m'y retrouvais plus, je ne savais plus...

    Je t'aime... tendrement... tu sais...

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    ... J'ouvre ses lèvres. L'intérieur est humide et chaud. Ce moment me transperce, me serre le cœur comme si c'était ta main qui l'empoignait. J'en profite pour aller un peu embêter ton petit bouton, je descends un peu plus puis remonte puis, lorsque je le décide, je commence à entrer, pour gagner enfin cette paroi, un peu plus dure, là où cela te fait onduler, où tes cuisses s'ouvrent davantage, où ton sexe se relève pour s'offrir et venir chercher son plaisir...

    Un deuxième doigt vient le rejoindre, parce que je sais que tu aimes et parce que j'aime également. Tout mon corps en tremble. Il se colle au tien et ils ondulent ensemble, comme s'ils dansaient au rythme de mes doigts, de nos respirations, de nos frissons, de nos cœurs. Je sens ton cou se déchaîner et rajoute encore un doigt, tandis que les autres tiennent fort ton sexe, de l'extérieur.
    Le vertige me gagne, tout tourne, j'ai comme des étoiles toutes blanches devant les yeux et au bout de mes doigts. Mes doigts qui se crispent pour le tenir encore plus fort. Je veux que nos corps s'épousent, se réchauffent, se sentent. Nos corps ne font plus qu'un. C'est comme si on voulait entrer l'une en l'autre. Deux cœurs, deux âmes mais un seul corps qui bouge.

    Tu es soudainement saisie de petits sursauts qui me disent que tu es juste au bord, que c'est juste là. Je cherche alors, en toi, l'endroit qui va tout déclencher. J'ai tellement envie de ton plaisir... du mien. Nos corps s'affolent. Lequel entraîne l'autre ? C'est une véritable tempête, un déferlement de frissons. De temps en temps, un gémissement t'échappe. Tes fesses entrent dans la danse, emportées sous ma main. J'aime que la moindre partie de nos corps soit en contact.
    Je glisse un doigt encore. Tu ondules de plus en plus fort. Je te suis. Je t'emmène. Je sens ton vertige, ton envie. Je sais que ce n'est pas loin. J'aime ces mouvements de partage total, de fusion complète, quand les corps deviennent balai, quand le voyage de mes doigts, en toi, fait vivre des couleurs.
    Je suis en toi, je m'empare de toi, de ton sexe, de ton cœur, de ta tête...

    A l'instant où je sens ta main se crisper sur la mienne, le pars aussi. Tu viens d'exploser. Mes doigts restent un peu encore en toi, dans ta chaleur. Puis, je viens chercher tes bras. Tu m'entoures des tiens. Tu me serres fort. J'enfouis ma tête en toi, pour cacher mes larmes. Je ne peux pas les empêcher d'être là, de dire que je t'aime, de te dire « merci ».
    Alors, je sens toute ta tendresse m'envelopper. Tes jambes autour de moi, tes bras autour de moi, tu caresses mes cheveux, tu m'embrasses dans le cou. Je t'offre ma fragilité, ma vulnérabilité à ce moment-là. On s'endort ici, dans les bras l'une de l'autre, le temps que le vertige passe, que les cœurs s'apaisent. Il ne reste plus que la douceur, la chaleur, le bonheur...

     

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    Une promenade en forêt. Une petite cabane, faite par des enfants, au bord d'un ruisseau faisant un joli petit bruit. Nous entrons. Nous nous agenouillons sur le sol sablonneux. Le toit de branchages dessine de jolies ombres sur ton corps. Mon regard s'arrête. J'ai envie de t'embrasser. J'approche mon visage. Je prends tes joues dans mes mains. Tu penches un peu la tête, elles glissent dans ton cou. Tes doigts jouent avec mes cheveux.

    Je me rapproche davantage, passe une jambe entre les tiennes. Je fais glisser ta veste sur le sol. Je te regarde. Ton petit haut sans manche dévoile tes épaules. Je les embrasse, respire ta nuque. Mes mains se glissent dessous pour venir caresser ton dos, sentir ta peau. Tu ne portes aucun dessous, j'en suis troublée, je ne peux résister et serre fort ma tête contre ta poitrine, avec cette impression de puiser une grande force dans beaucoup de chaleur, de tendresse et d'amour, là, entre tes seins.

    Tes mains me déshabillent aussi. On reste là, de longues minutes, à nous serrer très fort l'une contre l'autre. Puis, je t'allonge, te pose délicatement sur le sol. Je sais que ton dos va se cambrer afin que je puisse embrasser ton ventre, tes seins. On dirait qu'il crie, qu'il se donne, qu'il veut qu'on le prenne...
    Moi, je te veux nue. Les branches dessinent toujours sur toi des ombres si sensuelles. Tu as l'air si belle, si bien, si détendue, les yeux fermés, allongée là, devant moi, comme si tu attendais. Je retire ta jupe, pour laisser tes cuisses s'ouvrir, me donner tout, se laisser caresser de l'intérieur. Elles aussi semblent crier « viens »... Je ne sais pas ne pas répondre à cet appel et mes lèvres se posent sur ton sexe. Ce baiser fait battre mon cœur et ralentir ma respiration. Ton corps se cambre davantage. Mes mains, au creux de tes reins, en parcourent toute la cambrure, jusqu'aux rondeurs de tes hanches.

    Ma langue, elle, continue d'ouvrir ton sexe, de le goûter, puis revient effleurer ton ventre. Je suis complètement, profondément émue, de l'intérieur. Ma main revient, à son tour, caresser la surface de ton sexe, ses petites lèvres. J'ai envie de le serrer à peine un peu, de le prendre dans ma main entière, de le sentir battre, vibrer, de le sentir là, dans toute ma main, mouillé, tout à moi.


    Être ainsi en toi me rend terriblement fragile, j'ai peur. Je vais tout doucement lorsque je le serre, même si je sens qu'il aime. Je fais cela plusieurs fois, serrer, relâcher, serrer à nouveau, puis relâcher...

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    Un réveil entre tes bras
    Entre tes yeux
    Et c'est un grand sourire sur mes lèvres
    Et une grande chaleur dans mon cœur

    Une ballade avec toi
    Et c'est nos mains qui se nouent
    Nos mots qui se trouvent
    Nos bras qui se désirent

     

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    ... A l'arrière de la salle de danse, nous traversons un couloir bordé de petites pièces. Nous pénétrons dans l'une d'entre elles. Je referme la porte derrière nous pour que tu sois plus sereine, même si moi j'avais bien envie de la laisser ouverte... Je m'assieds tout contre toi, sur une des banquettes, et commence à te caresser tandis que, très lentement, tu laisses apparaître mes seins et leurs petits anneaux, en descendant un peu plus la fermeture de ma robe. Mes mains glissent sous tes vêtements. Je viens prendre tes seins, les serrer juste comme j'aime, juste comme tu aimes. Le vertige me reprend, la tête me tourne. Je n'ai plus qu'à attendre que tu me rejoignes dans ce tourbillon d'ivresse. Tes mains sur moi secouent mon corps de frissons. Nos bouches se prennent.

    Tu descends complètement la fermeture, dévoilant tout de moi. J'enlève ton petit haut sexy. Tu es à demi-nue devant moi, très belle. J'ai envie de tout prendre, de tout caresser, de tout embrasser. Je colle mon visage contre tes seins. Tu renverses ton corps en arrière. Je retire ta jupe et fais glisser le reste de ma robe. Nous sommes maintenant nues, l'une contre l'autre. Nos corps se comprennent, se parlent, s'épousent, s'harmonisent, se cherchent, se trouvent. C'est délicieux. Tes mains caressent mon dos qu'elles connaissent par cœur. Elles s'appliquent à en faire réagir tous les petits points sensibles et plus particulièrement cet endroit magique qu'il te faut juste survoler, sans le toucher réellement.

    La pièce est peu éclairée. On peut entendre une petite musique d'ambiance. Tu es allongée sous moi, mon sexe contre ton sexe, pour sentir sa chaleur, le sentir vivre et palpiter. Ils se caressent entre eux. Nos amours se mêlent. C'est magique. Joli moment tellement doux et chaud, qu'une fois encore, j'en ai les larmes aux yeux. Nos sexes s'embrassent, lèvres contre lèvres. Ils fondent. Nos corps fondent. Nos cœurs fondent. Nos yeux fondent. Nous ne faisons plus un seul mouvement, pour ne surtout pas les déranger dans leurs fantastiques caresses. Je ne savais pas que quelque chose d'aussi fusionnel, doux et tendre pouvait exister.

    Je prends alors tes lèvres à pleine bouche. C'est tellement bon que nos sexes se mettent à onduler en un langoureux balai. Toutes nos lèvres s'embrassent. Elles se croisent, se partagent, se mélangent, se réchauffent, s'aiment, se prennent, s'écoutent, ne veulent plus se quitter. Elles font l'amour, elles se caressent. Nos sexes bougent alors plus rapidement, emportés peu à peu par la folie, par la force du désir, de l'amour. Nos petits boutons se touchent aussi, s'apprécient, se découvrent.

    Il n'y a plus de bruit, plus de musique, juste nous. Ca devient si chaud... Nos respirations commencent à changer. Nos sexes bougent de plus en plus vite. Nos ondulations sont très en phase, très profondes. Je prends ton cou, tes lèvres, tes seins, ton corps. Je sens que tout monte en moi, que je vais exploser sans pouvoir me retenir. Je devine la même sensation en toi. Tes lèvres palpitent, ton petit bouton se gonfle. Je prends tes poignets, les plaque au sol, on explose ensemble, libérées. Je garde tes poignets prisonniers de mes mains, tes lèvres prisonnières de ma bouche et je relâche tout. Je t'aime.

     

     

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    Envie de surgir dans ton bureau, de débarquer sans prévenir
    D'avancer vers toi et de dire, en te prenant la main
    « Viens », « viens vite, je t'en prie »
    M'en foutre des autres, de la chef, des vitres du bureau
    Juste t'emmener, te prendre à eux et t'emmener avec moi
    Dans la vie, pour la vie, te prendre la main et t'entrainer
    En courant, loin, courir, ne s'arrêter que...
    Ta petite maison, ses fleurs, son jardin, bien là
    Entrer, t'emmener dans la chambre
    Te déshabiller, vite, me déshabiller, t'embrasser, te caresser partout
    Glisser mes mains partout, ton cou, ta nuque, tes seins
    Devenir folle, t'embrasser partout, tes épaules, ton ventre, ton sexe
    Juste l'embrasser, sentir le feu qui nous prend, se sentir vivre
    Seins contre seins, bouche contre bouche
    Ton corps est ma folie, il me manque à en pleurer
    Envie de te prendre sauvagement, de te serrer
    De serrer tes seins entre mes mains, tes fesses
    De te caresser... lourdement, possessivement, les fesses, les hanches
    De sentir la fièvre, de sentir ta liqueur inonder mes doigts
    Et cette envie irrésistible de les mettre en toi, juste là où ça t'emporte
    Envie de le saisir dans ma main, le sentir gonfler, palpiter, battre...
    Sentir ton corps onduler, se tordre
    Ta bouche prendre la mienne, nos yeux se serrer
    Envie d'empoigner ton sexe entier, le prendre, le faire vibrer
    Trembler, fuir, revenir, réclamer, supplier, fuir à nouveau
    Le pendre, le vivre, le goûter, le pénétrer d'amour
    Et te serrer fort, fort, sentir ton plaisir, ton désir, ta folie
    Ton abandon, ton lâcher, ta reddition, ton bonheur
    Ton envie de plus encore, d'encore plus fort
    Envie de te tenir, envie à la folie, à pleurer, à crier, à hurler « je t'aime »
    Comme un feu sauvage en moi que je répandrais sur toi, qui brûlerait en nous
    Envie de tes morsures, envie de tes griffes
    Envie de tenir tes poignets pour mieux te donner du plaisir
    Celui de l'abandon, envie de te plaquer alors contre moi
    Ma bouche sur ta bouche, mes doigts en toi, fort
    Et jusqu'a l'explosion, la jouissance finale...
    P... Que je t'aime, aime-moi, inonde-moi, donne-toi, abandonne-toi
    Donne-moi ton corps et prends tout de moi
    Mon corps, mon âme, mes pensées, mon cœur
    Tout est a toi, tout, je t'aime jusqu'à bout de forces

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    ... La musique s'arrête. Une autre va reprendre. J'ai juste besoin de te serrer fort pour te dire que je t'aime. J'ai juste besoin de te dire merci, de dire merci à cette discothèque, merci à la vie. Nous retournons nous asseoir afin de terminer nos verres.

    Tu t'installes sur mes genoux, d'abord de côté, pour un tendre câlin entre mes bras, puis de face, tes jambes écartées autour de mon corps. Tu m'étreins si fort que je ne peux plus bouger. Je suis si heureuse de t'avoir emmenée dans cette discothèque. Nous vivons là un moment si intense, si beau, si simple, que je n'ai pas envie qu'il finisse.
    L'envie te prend de t'asseoir un peu plus bas, de venir poser ta tête sur ma cuisse. Je peux alors caresser tes cheveux, ton cou. Tu embrasses ma jambe, j'embrasse tes cheveux, tu enserres ma taille, ton visage sur mon ventre. C'est si tendre que j'en ai les larmes aux yeux, tellement ce « je t'aime » est fort, tellement ce « protège-moi », ce « ne me laisse pas » sont grands. Moment d'émotion intense...

    La musique redémarre. Le temps, qui s'était arrêté pour nous, reprend son cours. J'ai envie de danser à nouveau. Le rythme est différent mais tout aussi sensuel. Dans cette danse en miroir, ce balai entre nous, je me sens si maladroite que j'essaie d'imiter tes mouvements. J'aime ta façon d'onduler, de lever les bras. Parfois, tu as même de petits gestes plus sexys, plus coquins, plus suggestifs, qui te rendent presque provocante. Tu aimes me provoquer et j'aime que tu me provoques. Nos lèvres se rapprochent et finissent par se toucher. Nos mains se touchent. Nos seins se touchent. Nos ventres se touchent. Puis nos langues...
    Je commence à me sentir un peu plus à l'aise. Tu es si belle, tu sembles être complètement dans ton élément. Je t'admire avec beaucoup d'émotion. Je voudrais te ressembler.

    Nos seins se frôlent alors, mais comme si un miroir infranchissable les séparait. Nos doigts, serrés entre eux, décrivent de grands arcs de cercle. Le désir monte, le feu s'installe. Tout notre corps se touche mais, dans ce jeu avec l'envie, on ne peut entrer l'une chez l'autre. On peut juste se toucher sans pour autant se rejoindre. C'est un jeu difficile, puisqu'on ne peut se serrer l'une contre l'autre, mais tellement merveilleux. Moins on peut se toucher, plus le désir augmente. Toutes les parties de nos corps finissent par se coller sans jamais que l'une n'envahisse l'espace de l'autre. Je sens la chaleur grandir en moi, mes muscles se tendre, nos baisers devenir déments. Ma nuque hurle de désir. Mes fesses sont folles de frustration. On appuie de plus en plus fort l'une sur l'autre, nos corps se repoussent et se résistent...

    Enfin, la musique faiblit. Le miroir se brise pour nous libérer. Là, nos corps s'envahissent. Mes mains prennent tes fesses. Mes bras serrent ta nuque. J'ai envie de crier, de pleurer, de t'emmener immédiatement à l'arrière de cette salle. Mes doigts viennent toucher ton sexe qui coule de feu sous ta jupe. Je te sens réticente. Je te rassure. Tu as confiance. Tu dis "oui". Je t'emmène. Tu me suis...

     

     

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