Avant il y avait lui et moi...
Maintenant il y a toi et moi
Toi et moi ça devait se faire
J'aime tout de toi
Je ne cesse de te le dire
C'est vrai
Tout en toi m'attire
Me touche
Me garde près de toi
Me retient de partir
Je voudrais l'avenir
Je voudrais la vie
Je ne sais pas ce qui va arriver
Ni ce qui va se passer
Mais je sais ce qu'il y a en moi
Je sais que t'es la
Et que tu n'en sors plus
Plus du tout
Et qu'il n'y a que toi
Pour t'arracher a moi
Pour dire stop
Stop je ne veux plus
Quelles qu'en soient les raisons
Jamais je ne t'en voudrais
Je comprends si bien tes peurs
Il y a nos certitudes bien sûr
Fortes, sincères et vraies...
Mais il y a la vie aussi
Et je m'en voudrais
D'un "tout quitter"
Qui ne serait pas un "pour la vie"...

Je suis si bien avec toi
Auprès de toi
Tout près de toi
Avec toi partout dans ma tête
Avec toi partout dans mes pas
Avec toi partout dans mes draps
Je t'aime...

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.

Paul Eluard

Ce soir, je n'ai pas envie de m'épancher sur mes idées.
Ce soir, je n'ai pas envie de m'éloigner de ton visage.
J'ai juste envie de laisser mes doigts vagabonder sur toi.
J'ai juste envie de laisser sur mon corps l'empreinte de ton amour.
La pâle lueur du soleil caresse ta peau dénudée.
Ton corps endormi, là, tel celui d'un oiseau fatigué.
La chaleur d'un baiser déposé sur ta nuque.
La douceur d'un frisson parcourant ton dos.
Le chemin esquissé de mes lèvres à tes seins.
Ces gestes qui t'enivrent, qui t'emportent
Qui te livrent, te transportent.
Alors, autour de toi, mes bras deviennent une prison.
Ma bouche sur ta bouche un bâillon.
Je te regarde t'assoupir.
Je me dis que j'aurais dû te laisser dormir.
Tu ouvres les yeux et me souris.
Je ferme les yeux quand tu t'approches.
Tu ne dis pas un mot.
Indécente pudeur.
Tu viens juste te blottir là, tout contre moi.
Et nous laissons parler nos silences
Les seuls qui savent que la vie
Ne saurait arrêter deux papillons qui s'aiment...

Il y a toi...
Juste là, près de moi,
Dans mes bras, serrés fort, fort...
Sens-tu comme mon corps s'emporte,
Comme il a chaud,
Comme il tremble,
Comme tout mon être devient fou,
Comme mes larmes montent,
Arrachées à mon cœur, contenues...
Sens-tu comme c'est fort,
Comme j'en pleure de l'intérieur...
Que se passe-t-il en moi ?
Quelle est cette tempête qui m'envahit?
Folie du désir,
Folie du plaisir,
Folie des frissons
Que tu fais naître en moi
Et partout sur moi.
C'est si fort,
Je me sens si fragile alors,
Comme à la merci de n'importe quel mot un peu "dur"
Et si forte à la fois
Comme capable de tout faire exploser autour de moi...
Comme il y a de force d'amour en moi
Et de sourde colère parfois
Comme je ressens parfois
Ce mélange de détresse et d'abandon
Ce mélange de glace et de douleur
Lorsqu'alors j'ai peur de te perdre...
Je t'aime...

Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J'attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même
Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos
Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie
Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d'un monde indifférent
J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.

Paul Eluard

Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble

Louis Aragon

Tu manques à mes nuits
Je suis là pour être dans ta vie

Tu manques à mes jours
Je suis là pour toi par amour

Tu manques à mes heures
Je suis là pour faire ton bonheur

Tu manques à mes matins
Je suis là pour nos lendemains

Tu manques à mes pas
Je suis là pour suivre ta voie

Tu manques à mes mains
Je suis là pour effacer ton chagrin

Tu manques à mes doigts
Je suis là pour marcher dans tes pas

Tu manques à mon corps
Je suis là pour ton plaisir, ton "encore"

Tu manques à mon cœur
Je suis là pour t'offrir ma douceur

Tu manques à mes peurs
Je suis là pour essuyer tes pleurs

Tu manques à mes rêves
Je suis pour partager ta fièvre

Tu manques à mes peines
Je suis là pour être celle qui t'aime

Tu manques à mes sens
Je suis là pour te porter chance

Tu manques à mes lèvres
Je suis là dans chacun de tes rêves

Tu manques à mes yeux
Je suis là pour réaliser tes vœux

Tu manques à ma vie
Je suis là pour chasser ton ennui

Tu manques à mes envies
Je suis là pour de vrai, pour la vie

Tu me manques... A moi...
Tu me manques... A moi...

"Justmeforyou" & Coquine

T'es pas là toi...
Je pense sans penser
Je regarde sans rien voir
C'est tout vide,
Tout froid autour de moi
Juste je me dis
Que j'aime pas quand t'es pas là
J'aime pas... voilà
Juste je me dis que ce serait mieux
Si t'étais là, juste là, tout près
Tout près de moi...

Alors je pense fort,
Si fort à toi
Que soudain
J'ai comme ta chaleur
Je sens presque ton souffle
Et ton cœur qui bat
J'ai tes bras autour de moi
J'ai même tes frissons
Sous mes doigts
J'ai ton regard dans le mien
J'ai ta main dans mes cheveux
J'ai tes lèvres sur mes lèvres
J'ai ta vie dans la mienne...
Alors je suis bien...

Je t'aime...

J'aime...
Quand tu prends ma main
Quand tu m'embrasses
Quand tu me parles
Quand tu me souris
Quand tu t'endors
Quand tu me regardes
Quand il pleut sur nous
Quand tu me dis que tu m'aimes
Quand tu fais de ma vie un jardin fleuri
Quand tu fais des projets
Quand tu mets des soleils
Quand tu penses à moi
Quand tu t'approches de moi
Quand tu me dis des mots d'amour
Quand ton corps enlace le mien
Quand tu me caresses
Quand on est ensemble

Avec toi, le temps s'arrête, le temps n'existe plus. Je suis là. Je vis, je revis. Je suis heureuse. Je suis en vie, je suis envies. Je respire. Je me sens guérir. Je me sens grandir. Aucun mot n'est assez fort pour exprimer ce que je ressens. "OUI", j'aurais envie que la vie nous rapproche et nous raccroche. Une vie construite avec toi. "OUI", j'aimerais que mes rêves deviennent réalité parce que tu es celle que j'attendais, parce que je crois en toi, parce que je crois en nous et parce que je t'aime...

La nuit je n'ai plus les mots
Mais j'ai encore un langage
Je te parle du bout des doigts
Que je laisse glisser sur ta peau
Au doux gré de tes formes
Au doux gré de mes envies
Au doux gré de tes sursauts
Monte la fièvre, l'ivresse passion
Et ce doux vertige m'emporte...

Oserais-je pourtant ?
Oserais-je pourtant ?
Je te parle du bout du cœur
Oserais-je aller en ton intimité ?
Si peur de mal faire
Si peur de faire mal

Longtemps j'ai hésité...
Mais déjà mon doigt est là
Là, juste au bout de toi
Tu sursautes, te raidis, te cambres
Me voici folle de ça
Et voici que ma tête tourne

Mais le plus beau maintenant
C'est que tu me suis, je t'embulle
Pour une intense fusion des plaisirs
Et là, dans la chaleur de ton intimité
Nos corps ne font qu'un
Nos souffles ne font qu'un
Nos spasmes ne font qu'un
Nos plaisirs ne font qu'un
Nos larmes ne font qu'une
Je t'aime...

Chaque jour qui passe me rappelle que tu es là. Dès le matin, lorsque mes paupières s'ouvrent, c'est sur toi que mes yeux se posent. Dès le soir, lorsque tu es loin, c'est tout mon être qui part à ta recherche.

Le temps passe trop vite, je le sais et je le vois. Alors j'apprends à profiter de chaque instant passé avec toi. Et c'est ma seule récompense de t'aimer à chacun de ces moments.

Tendre, douce, chaleureuse et aimante, tu es tout cela pour moi, et bien plus encore... C'est si beau, si grand, tout ce que tu représentes pour moi.

Tu es toi, reste à tout jamais avec moi.
Dans mes yeux, tu es cette flamme qui jamais ne s'éteindra. Dans mon cœur, tu es la femme qui m'emplit de bonheur.

Toi pour moi. Tu me donnes tout ce qui, à mes yeux, a de la valeur.
Je serais là aussi, au fond de toi, si tu veux de moi. Prends tout de moi pour avancer sereinement.

Moi pour toi, je suis prête à patienter sagement. Pour que toi et moi nous partagions cette merveilleuse chance que nous avons d'être aujourd'hui ensemble et de nous aimer tellement fort... Toi et moi...

Je voudrais nos vies sans pointillés, sans coupures, sans ratures. Nos vies en continu, sans retenue. Nos vies en parallèles, nos vies pleines d'amour, au grand jour, pour toujours...

Je t'aime, uniquement toi...

Tu viens de partir... Alors je viens te lire, alors je viens t'écrire, parce que là-bas...

J'ai même pas pu... Même pas pu t'exprimer tout ce qu'il y avait en moi, même pas pu laisser couler mes larmes, même pas pu t'embrasser comme tous ces couples qui se séparent...

Ici au moins je peux tout te dire, même ce que tu veux pas entendre...

Ici je suis libre...

Ici c'est chez nous, il fait bon, on nous comprend sans nous juger...

Ici je peux te dire à quel point je t'aime...

Tu sais quand je suis rentrée, il y avait encore le plateau, avec le petit panier en osier et la brioche... J'ai tout rangé, comme tu aimes, j'ai même jeté cette nappe que tu n'aimais pas...

Ici porte encore ta présence, le lit de nos nuits, la musique que j'écoute, et les photos de nous deux... Tout est si plein de toi, et si vide aussi... Souviens-toi de nos larmes ce matin, souviens-toi de nos étreintes... Tout cet amour qui coulait... Si vrai, si beau si fort, si pur...

Ici notre relation n'a pas de limites, les mots peuvent exploser, il n'y a pas d'injustice, pas de censure... pas de bâillon, pas de bandeau...

Ici je peux dire que je voudrais lier ma vie à la tienne, que je n'ai plus envie d'impossible, que j'ai envie de croire à nos rêves... Tout a été si naturel, si naturel entre nous... comme si c'était depuis toujours, et pour toujours...

Ici, j'ai envie de me dire « et si c'était possible... après tout... »

Ici je peux dire que je veux toi... pour tout le temps, et pour toujours, et que tout le reste m'est égal...

Je vais me ressaisir, mais là... tout du suite tu me manques trop... tout toi me manque trop, plus encore depuis ton coup de fil. Ta main dans mes cheveux, et même... la douleur intérieure qui m'envahit quand il n'y a ce « rien » que toi seule sait ne pas être « rien » justement et que tu sais si bien deviner en moi.. J'ai toujours si peur...

J'ai rien pu faire aujourd'hui, rien... sinon penser à toi. Même les mots ne sont pas sortis comme j'aurais voulu qu'ils sortent...

Je t'aime toi...

Avec toi c'est... tout le temps...
Tout le temps envie de te dire « je t'aime »
A en craindre de te faire fuir...
Tout le temps envie de te toucher
De ces gestes si infiniment tendres et intimes...
Tout le temps envie de t'avoir là,
Là tout a côté de moi, le plus près possible
Tout le temps m'imprégner de tes yeux,
Sourire à ton sourire, entendre ta voix,
Tout le temps baigner dans ces petits gestes
Qui sont tout toi, rien que toi
Moi qui aime tant tout de toi...
Tout le temps ce petit vertige
Qui m'accompagne quand tu es là
Tout le temps ce désir de toi
A ne plus pouvoir arrêter... arrêter...
Tout le temps poser ma tête
Là, juste dans le creux de ton cou
Tout le temps jouer de mes doigts
Pour réveiller ton corps...
Laisser dormir ma main, juste là
Dans son nid coquin,
Dans son nid câlin...
Voilà,
Oui... tout le temps
Tout le temps...
Cette peur de te perdre...
Je t'aime toi... tout le temps

Je ne cesse de me demander si tout cela ressemble à l'Amour. Puis je ne trouve de réponse que lorsque mon ventre se serre de t'entendre dire "je t'aime"...

J'aurais tant aimé vivre pleinement notre histoire, j'aurais pu si tu avais été un homme. J'aurais pu t'embrasser dans la voiture pour te dire au-revoir, j'aurais pu te prendre la main pour une promenade le dimanche, j'aurais pu te dire "je t'aime" durant une soirée entre amis, j'aurais pu... Mais "il" n'est pas... C''est "Elle" qui est là... C'est cet autre Moi. C'est Toi.

Cette autre femme, cette autre âme. Nous nous sommes cherchées du regard, cherchées par des mots. Toujours plus forts, toujours plus beaux. Des mots écrits qui nous ont réveillées à l'amour. Des mots envoyés qui ne cessent de dire "aimer".

Plaisir partagé entre envie et banalité. Désirs avoués, inavoués, assouvis, inassouvis. Qu'importe les autres mais, pourtant, que de barrières invisibles entre nous, que d'interdits indicibles entre nous. Malgré tout, nous continuons de nous aimer, parmi les silences du monde et les bouleversements de nos nuits. Nous faisons l'amour comme tous les autres mais nous nous donnons, à chaque instant, ce que jamais un homme n'aura su nous donner. Nous nous taisons encore et encore malgré cette envie de crier notre bonheur. Nous nous cachons encore et encore malgré ce besoin d'être ensemble constamment.

Alors, nous mettrons un bandeau sur les yeux du monde puisqu'il n'existe plus belle chose au monde que notre histoire. Aimer, oui c'est accepté, mais aimer le même sexe, non.
Alors, nous bâillonnerons nos souffrances pour rester dans la décence.
Alors, nous nous aimerons et vivrons, sous leurs yeux, comme deux coupables. Coupables d'avoir su que l'amour n'a pas de sexe et qu'il ne possède qu'une seule âme. Que l'Essence-même de cette âme vit en nous depuis le jour où nous avons échangé un timide premier baiser.
Alors, nous vivrons librement dans notre sensualité ce qui, dans le sexe, nous était forcé...

Toutes mes nuits je suis dans tes bras
Et tous mes rêves te ramènent vers moi
Je t'aime du bout de mes doigts
Juste pour apprendre ton corps
Tout contre ta nudité je m'endors
Mon sommeil ne connait pas l'ennui
A presque en mourir d'envies
Tout contre ta peau pour l'éternité
J'aime les couleurs de ta fragilité

J'aimerais veiller sur tout ton être
M'imprégner à jamais de ton parfum
Te regarder dormir, peut-être
Ma main délicate posée sur ton sein
S'il te plait, ne m'abandonne pas
Ma bouche tremblante, mes yeux embués
Voudraient rester au creux de toi
Pour t'offrir l'amour que tu as su créer
Pour t'aimer plus encore, savoir te mériter

Tu es si loin toi,
Tant de besoin de te voir
Pour te sentir, te respirer,
En moi rayonne ton image,
Résonne ton nom
Et nul voile sur ton sourire
Car te voici qui approche
Je te respire, je te désire ...

Je t'offre mon feu
Je me lie, je me plie
Pluie d'étoiles
Ta main attentive, en onde secrète ,
Lit tous les secrets de ma peau
Par ces milliers de volcans embrasée.
Tu m'envoles
Sublimes caresses
Houle sur ma peau, petite valse
Déchirant les voiles
Tu maries mon corps à mon âme

Peau effleurée, sens en folies,
« Arrivent planent et passent »
Désir d'infinis...
Je ne suis plus là
Je me sens toi...

Je t'aime...

Heureuse, oui heureuse jusqu'au bout des ongles. Je vais tout laisser couler à flots, d'un trait...

Heureuse de nous deux enfin réunies quelques jours...

Heureuse de sentir tant de sensations de corps qui veulent se donner totalement, l'un a l'autre... presque juste un an après...

Heureuse de mes envies renaissantes, permanentes, et depuis si longtemps chassées, qu'elles affluent à ne plus savoir ou les mettre.

Heureuse de mon envie de donner et de t'offrir tout mon corps dans l'abandon le plus total, le plus sincère...

Heureuse de mon envie de tout lâcher entre tes bras, de tout débrider peu à peu avec toi... moi qui te désire à longueur de nuit, à longueur de temps, toujours plus...
Mon désir, si timide... Ce désir encore pris entre deux feux, son besoin d'exploser totalement, et, de sa peur de mal faire, de faire mal...

Heureuse de cette envie de t'entendre me dire doucement : « Oui.... Viens..."
Ces mots libérateurs qui seuls, sauront vaincre sa timidité... alors que le voici si intensément réveillé, mais qui n'ose... ni ne décide...

Heureuse de juste dire qu'il est là, qu'il est prêt comme jamais à donner, tout tout tout... ce qu'il a de puissant, de magique...

Heureuse de ce déluge de sens que tu fais naître en moi, et que... Je fais naître en toi...

Heureuse parce que tu ouvres la porte chaque fois un peu plus... Bientôt peut-être, l'ouvriras tu en grand, à en arracher les battants... mieux, à tout faire voler en éclats.

Je t'aime toi...

Mon corps s'ennuie de toi,
Mes yeux cherchent tes yeux.
J'ai besoin de ton sourire, de tes lèvres,
De toi entre mes bras.
Tout ton corps me hante,
Hante mes nuits, mes silences, mes vides
Je fuis sa peur et ne suis que douceur.

Voilà qu'à nouveau tu me dis « viens »
J'aime tant ces « viens » si sensuels
Et me voici allongée sur toi, sur toi
Mes bras se referment sur toi,
Mon corps recouvre le tien
Se livre à ses caresses,
Je sais qu'ainsi tu te sens protégée.
Bientôt le délicieux balai de tes doigts
Tisse sur ma peau un habit de frissons
Alors c'est tout mon être qui s'embrase,
Vibre, se tord, là,
Juste sous le bout... du bout de tes doigts.

Quand naît la caresse, tout en moi s'abandonne.
Il n'y a plus rien d'autre que toi,
Moi et... La magie de tes doigts.
Je sais alors que, bientôt,
Tout va s'échapper de moi,
Que tout va déborder,
Et que je n'y pourrai rien
Que tu vas m'emporter dans mes vertiges
Que je n'en redescendrai qu'après
... Une violente jouissance. Et qu'alors,
Plus qu'à n'importe quel moment,
J'aurais besoin de tes bras.

Sens-tu le feu que tu déclenches en moi,
Tempête de sens en émois?
Mon esprit est à toi,
Je suis bien là, moi sur toi,
Je t'aime...

Tu me manques tellement

J'ai si froid de te savoir hors de moi

Il me manque une partie de moi-même

Je t'aime tellement

Embrasse-moi