•  

    Une histoire que tu avais écrite pour moi, une histoire de nous deux, des sentiments qui nous habitaient... Une histoire que tu n'auras pas eu le temps de terminer mais que je mets ici malgré tout, parce que je l'adore... A son propos et à propos de notre relation, tu disais "J'aime ce mélange de force et de fragilité et l'équilibre du rapport de force sans doute. J'aime ce qu'il amène en fait, l'immense douceur a la fin... puis le feu".
    Merci pour ça... Je t'aime.


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    - 1 -

    Depuis longtemps elle refusait que je vienne la voir à son bureau... Elle craignait mon manque de retenue, mes envies soudaines de défi, mon goût pour les situations extrêmes et pimentées. Mais, ce jour-là, justement, je n'avais pas envie d'écouter cela. Trop d'envies en moi. Et puis, je ressentais ce refus comme une injustice... Je décidai donc de passer outre, et de lui faire la surprise d'une visite... Après tout, j'avais envie de la voir... oui, de la voir...
    J'arrivai en face de la porte de son bureau, marquai un temps d'arrêt, puis entrai, sans même frapper.

    Dès mon entrée, je lus dans son regard brillant toute l'ambiguïté de ses sentiments, un certain mélange de crainte, de détresse, de joie, et d'envie profonde et irrésistible. Quel beau regard que ce regard-là, ce regard perdu, mais si plein de désir... Je sentis, à le voir, la fièvre monter en moi...

    Je laissai alors la porte légèrement entrebâillée et m'adossai au mur, mains dans le dos, la contemplant, émue mais déterminée. J'aimais ainsi lire en elle, ce petit mélange de gène et de plaisir, ce petit air palpitant qui disait « Viens, va-t-en »... Qu'allait-elle dire ? Comment allait-elle réagir ? Elle semblait pétrifiée, mais heureuse...

     

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    - II -

    J'attendais un geste... J'avais envie d'avancer vers elle, de la prendre dans mes bras, de la serrer fort, mais je savais que je n'en ferais rien... Elle semblait ne plus supporter la pression de mon regard. Elle fit semblant d'ignorer ma présence et se remit au travail, le nez dans ses papiers...
    - Bonjour ma chérie, dis-je d'un air pervers et entendu... tu ne dis rien... je m'en vais si tu veux...

    Elle ne répondit rien...
    Sans un regard, elle demeura dans ses papiers. Pourtant, des tremblements à peine perceptibles témoignaient qu'elle était en proie à de violentes émotions. Je savais les percevoir, tout comme je vis le rouge qui envahissait ses joues... Mon désir d'elle s'en trouva exacerbé, et j'eus envie de jouer de la situation. J'attendis, l'observant avec calme, patiemment. Elle était animée de petits gestes nerveux et fuyants, comme si elle était de plus en plus tiraillée entre panique et désir... Qu'il était bon de sentir cela monter en elle... Moi-même, me sentais partagée entre mon ardent désir d'elle, et mon envie de juste la serrer contre moi... Mais je restai là, à l'observer, attentive au moindre tressaillement. Je savais qu'elle ne tarderait plus à s'exprimer, sous la lourde pression de mon regard silencieux...

    - Je t'avais dit que je ne voulais pas que tu viennes ici... Je ne suis pas tranquille, au moins ferme la porte... dit-elle enfin d'une voix tremblante et mal assurée...
    Je m'amusais de la situation. Fermer la porte... Je souris de ce « va-t-en, mais reste là ». J'avais envie de pousser plus loin encore ce petit jeu qui provoquait en moi tant d'émoi... et en elle aussi, je le sentais...
    - Tu ne dis pas ce que tu penses, ma Chérie, je le sais... Je suis même sûre que tu mouilles... répondis-je alors d'un air hautain...

     

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    - III -

    Elle leva alors vers moi un regard magnifique, de détresse, et presque de larmes, mais si emprunt de désir refoulé, que j'en restai un moment bouleversée. Tout confirmait dans ce regard que je ne me trompais pas...
    Elle était si belle ainsi et... comme je l'aimais. Je la sentais si fragile ainsi, que j'hésitai à poursuivre ma provocation plus avant... Pourtant, à nouveau, elle repartit dans son travail... Qui donc jouait avec le désir de l'autre ?

    Je me repoussai du mur, croisai les bras et m'approchai du bureau où elle semblait maintenant parfaitement m'ignorer. Elle semblait même si absorbée par son travail que je sentis une sorte d'agacement me gagner... Le rapport de force s'inversait, or, je voulais rester maîtresse du jeu...
    - Je vois, dis-je, tu préfères tes chers papiers à ta chère et tendre...
    Elle ne leva même pas la tête et dit :
    - Pas ici, je te l'ai dit...
    - Pas ici ? Mais moi j'aime te voir où je veux et quand je veux, ici comme ailleurs, dis-je encore d'une voix que j'aurais voulu plus dure...
    - Certes, mais pas ici... répondit-elle sans faillir...
    Sans doute se prenait-elle au jeu... Elle reprenait le dessus.
    Je sentis même son envie de me pousser à bout... Car elle savait que je pouvais avoir du mal à gérer mes émotions... Allait-elle me prendre à mon propre jeu?

     

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    - IV -

    D'un coup d'un seul, et sous le coup d'une émotion vive, mélange d'énervement, de colère, d'angoisse, de désir et de jeu, je déblayai tout son bureau.
    - Voila ce que j'en fais de tes papiers, moi !
    - Non... t'as pas le droit de faire ça... j'en ai pour des heures à tout retrier, tout ranger, moi !
    Elle se leva de son bureau, affolée, et jeta un regard vers la porte entrebâillée mais ne fit pas un geste pour aller la fermer... Elle regarda ses papiers... puis la porte... N'importe qui pouvait entrer et voir le massacre... Elle s'accroupit et commença à les rassembler...
    - C'est malin ! T'es folle ! Regarde-moi ça ! Et si quelqu'un entrait ?

    Elle se releva et se planta devant moi avec la rage du défi dans les yeux. Une gifle claqua... sèche, instinctive... J'en restai pétrifiée tant je ne m'y attendais pas... La chaleur cuisait ma joue... Je l'avais cherché certes, pourtant, une grande déception m'envahit. Je ne bronchai pas, mais mon regard se fit dur et... triste... Elle se rendit compte alors de son geste et lut la déception dans mon regard. Une déception vraie, une tristesse aussi, qui étaient là, derrière le masque de ma force et de mon apparente dureté... Elle en fut paniquée et tomba à genoux...
    - Pardonne-moi, je ne voulais pas...
    Son geste m'émut profondément, malgré mon chagrin et ma colère... Pourtant...
    - Tes papiers... il n'y a donc que cela qui compte pour toi... dis-je d'une voix lourde de tristesse.
    - Mais non, mais...
    Sa voix s'étrangla...

     

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    - V -

    Je sentis qu'elle faiblissait, qu'elle rendait les armes, comme affolée - ou sans doute regrettait-elle les mots qu'elle venait de dire -, que sa colère s'envolait... La panique, l'envie, l'excitation de la situation la remplaçaient. Et puis, la voir là, à genoux à mes pieds, m'offrait d‘étranges sensations et comme un sentiment nouveau, celui d'une force protectrice qui montait en moi, venue de je ne sais où. Je me surprenais à découvrir que je vivais intensément ce rapport de force amoureux, un peu pervers, qui s'installait entre nous...
    - Puisque c'est ainsi, tu as gagné, je te laisse à tes chers papiers... je te laisse salut...

    Mon ton était sec. Je tournai les talons et me rapprochai de la porte. Elle aussi semblait aimer ce rapport de pouvoir si étrange et si fort émotionnellement. Elle n'avait plus qu'une envie : m'empêcher de partir. Elle se rua vers la porte et s'y adossa, me barrant le passage et la claquant d'un coup, sans se soucier du bruit que cela provoqua. Elle cria :
    - Reste !!! S'il te plait
    - Trop tard, tu as du travail...

    Je la pris fermement par le bras, voulant l'écarter de la porte... Mais Elle ne cédait pas... Pourtant, sous ma poigne, elle se retrouva à genoux... à mes pieds, pour la deuxième fois... Son bras semblait moins raide dans ma main, elle s'abandonnait... je le lâchai... Elle leva alors la tête, me jeta un regard presque implorant ... et fondit en larmes...
    - Non, je t'en prie, ne pars pas, je m'en fiche des papiers... C'est toi que je veux...

     

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    - VI -

    Très émue, je flageolais... Elle était la proie d'émotions si violentes que son corps commençait à trembler... Tout ça était nouveau et inconnu pour nous... Tout cet amour-là entre nous, qui s'exprimait si étrangement et pourtant, qui s'exprimait. N'y tenant plus, je lui caressai les cheveux d'un geste d'une infinie tendresse... puis ses joues... mouillées de larmes... Elle était agitée de sanglots... Je pris sa tête entre mes mains, essuyai ses larmes... je s'accroupis, face à elle et posai mon front contre le sien, ma voix se fit douce, douce et tendre...
    - Chut, ne pleure pas, ne pleure plus ma Chérie... c'est fini... je t'aime... c'est fini... je reste là, je t'aime, je t'aime...

    Mes larmes non plus n'étaient pas loin... Je serrai sa tête fort dans mon cou et la laissai se vider de ses larmes un moment... Le bureau, les papiers, les gens, le travail, plus rien n'existait que ce moment, ce moment intense qui nous laisseraient exsangues tant il était intense... Combien de temps cela dura-t-il ? Qui aurait pu le dire... Mais les sanglots, peu à peu, se calmèrent... Alors je desserrai mon étreinte et glissai mes lèvres sur les siennes avec force, avec une telle force qu'elle me répondit avec la même force, enserrant ma nuque à son tour... La chaleur, à présent, montait entre nous... en nous aussi, et le désir ardent... Doucement, nous nous se relevâmes... Sans cesser de nous embrasser...

     

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    - VII -

    Je percevais la force de son désir, et la force du mien... Et, déjà, je sentis sa main se glisser sous mon chemisier dont les premiers boutons n'étaient pas mis... Déjà, elle le faisait glisser sur mes épaules, découvrant ma poitrine nue. Déjà, j'étais demi-nue, là, dans ce bureau, entre ses mains, folle de désir. Et puis elle savait que j'étais venue là, juste pour elle... Sous ses doigts, elle sentait mon corps trembler, la fièvre m'envahissait... J'étais comme à bout de force, à la merci de son désir... Ses mains voulaient mon corps, elles le voulaient là, tout de suite, dans l'instant... Un désir pulsionnel ardent et irrépressible s'empara alors de moi...

    Je m'emparai alors de son T-shirt et le lui retirai sans ménagement, un peu à la sauvage, comme elle aimait... Je dégrafai son soutien-gorge et toutes deux nous retrouvâmes demi-nues... Surgit alors en moi l'ivresse d'un parfum, l'ivresse de ses formes que j'aimais tant sous mes doigts... Ces formes, j'en voulais plus encore. Je les voulais toutes sous mes doigts, sous mes yeux aussi, que la folie prenait. Ce parfum m'emportait... Je plongeai ma tête dans son cou, à la recherche de toujours plus d'ivresse, tandis que mes mains épousaient ses formes... La douceur de sa peau... de sa peau... Les mains sur ses seins, sur ses hanches, me transportaient... Je voulais crier... crier mon amour, mon plaisir, mon désir.

    Alors, comme un bâillon, je mordillai son cou... En moi, tout bouillonnait, c'était le tumulte, le feu, la passion... Mes mains, maintenant, rencontraient son pantalon... J'eus voulu le lui arracher... En même temps, je sentis son corps se serrer plus contre moi... Elle avait tressailli. Des pas dans le couloir...

     

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    - VIII -

    Je n'en avais cure, j'étais si loin... Et puis je savais, au fond de moi, que personne n'entrerait. Pourtant elle fit mine de se rhabiller... Alors, je saisis ses poignets, les ramenai derrière son dos et me mis à l'embrasser plus fort encore. Elle ne pouvait protester... Elle ne résista pas longtemps et, à nouveau, se détendait, tandis que les pas s'éloignaient. Alors, ne lâchant pas ses poignets, je les ramenai le long de son corps et, la prenant dans mes bras, je la serrai fort fort... l'entrainant dans ma folie... Elle se laissa aller... et toutes deux glissâmes à terre, sur le sol du bureau... dans une folle étreinte...

    Puis elle eut un geste qui acheva de m'emporter, elle avait saisi mes poignets, et me plaqua les bras contre la moquette, puis s'empara de ma bouche dans un baiser... Un baiser dont la force et la sensualité emportèrent mes dernières forces... J'aimais sentir sa force ainsi, comme elle avait aimé sentir la mienne sur elle... j'aimais me sentir ainsi prisonnière comme elle avait aimé se sentir à ma merci. Le mélange était divin et semblait totalement partagé, fusionnel...
    - Comme je l'aime pensai-je...

    Tant d'amour m'envahissait soudain, que mes larmes allaient sortir à présent, je le sentais... des larmes d'un merci venu du plus profond de moi, des larmes qui devaient sortir toute ma reconnaissance malgré toute ma pudeur de sentiment, des larmes qui voulaient exprimer la force de ce que je ressentais...

     

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    - IX -

    Dans cette folie d'émotions et de feu, je me rendis soudain compte que j'étais nue... entièrement nue entre ses mains... Je m'étais « absentée » un moment, dans mon ivresse... Mais là, maintenant, je sentais bien ce doigt qui voulait... ce doigt qui voulait plus encore, ce doigt qui caressait mon petit bouton et me rendait folle... et tordait tout mon corps... J'aurais voulu crier encore mais elle me glissa un « chuuuut » si rassurant à l'oreille... j'aimais sa voix, je l'aimais plus encore lorsqu'elle me disait ce « chut. »
    - Chut, continuait-elle doucement

    Je ne savais plus où j'étais, ni même quand... Je sentais juste son corps contre le mien, son doigt en moi maintenant... et ce qui allait exploser en moi... ce qui allait exploser. Elle devait le sentir aussi car elle posa doucement sa main sur ma bouche et glissa un nouveau « chuut »... Il était temps... Tout surgit en même temps, un cri étouffé, des étincelles du fond de mes yeux et, surtout, la magie d'un violent plaisir, sous ses doigts de fée...

    Soudain, je sentis un intense besoin de tendresse et de réconfort... Je me serrai fort contre son corps qui connaissait l'importance de ce moment pour moi. Elle me prit dans ses bras, blottie... Et là je laissai exploser mes larmes... Les mains dans mes cheveux, caressantes, elle me laissait m'apaiser en me parlant tendrement... Elle connaissait cet état émotionnel intense dans lequel je pouvais me retrouver après la jouissance... Elle connaissait ce vertige qui s'emparait alors de moi... et qui mettait de longues minutes à me rendre à elle... Enfin je parvins à balbutier...
    - Merci ma Chérie, je t'aime...
    Et je sentis ses larmes rouler sur mes joues...

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  • Lire partie précédente

    Heureuse et comblée de ta réponse, je reviens vers toi avec mon ami. A nouveau, je le pose sur ton ventre. Je t'embrasse "Il n'est là que pour toi. Je sais que tu as des préjugés contre lui mais lui ne le sait pas. Fais comme lui, oublie-les, fais comme si tu ne savais pas et laisse le faire. C'est moi qui le contrôle. J'aimerais t'offrir cela mais, je t'en prie, tu sais que d'un simple mot ou d'un simple geste il s'en ira sans t'en vouloir, sans se vexer, sans me blesser. Tu as confiance en moi? Tu veux qu'il commence"

    Merci mon amour... Je prends mon ami et le promène sur ton corps. Son contact est doux et chaud et même tendre. Doucement, je le descends jusqu'à ton sexe, le promène sur lui, sur tes lèvres. Tes cuisses s'ouvrent plus largement. Je me décide et le voici qui se réveille. D'un coup. Un bruit léger l'accompagne...

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  • Lire partie précédente

    Je me réveille. Tu étais réveillée déjà. Je vois tes yeux dans mes yeux, tu me souris. Je suis touchée, émue. Mais je n'ai pas envie que le jeu s'arrête alors je te dis, d'un air mi-sévère mi-tendre "Mon Amour... Tu as bougé. Tu as enlevé ton écharpe... Je n'en n'ai pas fini avec toi, moi... Tu ne veux plus?"

    Attendrie, je te remets ton écharpe et t'embrasse encore une fois. "Mon Amour, ne bouge plus maintenant, tu es à moi encore, s'il te plait. J'ai tellement envie de t'attacher mais je te laisse un moment. Quand je reviendrai, tu me diras ce oui ou ce non que je t'ai demandé. Mais, s'il te plait, ne bouge pas, reste à moi... A moi, mon Amour."

    Heureusement, tu ne peux voir mes larmes de profonde émotion que me donne ta docilité, ton consentement. Je me lève et te laisse à tes réflexions.

    Du temps a passé. Tu t'es endormie à nouveau. Je te contemple un moment, si belle, si détendue, si épanouie. Je pose ma main sur ton ventre. Je te caresse doucement. Tu t'éveilles. Je te laisse refaire surface puis retire l'écharpe. Tu me souris. Je t'embrasse. "Chut, mon Amour, je suis juste venue chercher ta réponse"...

    A suivre...

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  • Lire partie précédente

    Mon esprit se perd. Je me rapproche d'elle à nouveau. Je m'assois près d'elle au bord du lit et pose ma main sur son ventre... Mais ce que je ressens en moi c'est autre chose. Une envie plus sauvage et presque brutale de la posséder. Et d'un coup tout chavire. Je saisis ses poignets et la plaque sans ménagement sur les draps et prends sa bouche dans un baiser fou de toutes mes lèvres, de toute ma langue. Son corps se tord, semble résister sans se défendre, puis s'abandonner totalement. J'en veux plus encore.

    Je veux sentir nos corps emportés par la folie de nos pulsions. Je lâche ses poignets mais pas sa bouche. Ma main glisse le long de son corps et mes doigts la pénètrent sans ménagement dans son intimité. Son corps se cabre, ses cuisses s'ouvrent, tout son corps en réclame encore et encore et le mien en veut toujours plus encore. Je suis brûlante de mon désir. Mon regard se trouble. Je sens les sursauts de son corps en véritables convulsions.

    Enfin, dans une ultime convulsion, ton corps vient d'exploser, nous laissant toutes deux comme ailleurs, ivres et inconscientes, épuisées et exsangues. Nos yeux se ferment, nos corps s'endorment...

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  • Lire la 1ère partie


    Cet ami est entre mes mains, il s'imprègne de ma chaleur. Tu n'aimes pas le contact du froid. Il le sait. Doucement, je le pose sur ton ventre. Corps à corps, il est doux et chaud. Tu fais un geste pour le saisir de tes mains. Je les retiens et les embrasse.

    Au fond de moi j'ai peur... Peur que tu le repousses, que tu le rejettes, que tu aies peur de lui, juste comme ça, sans lui laisser sa chance... Tu trembles, je t'embrasse, te caresse. Peur? Nervosité? Mélange d'excitation et de crainte? Je te glisse doucement à l'oreille "Chut mon amour, ton corps et ton âme sont à moi mais jamais je ne voudrais faire de mal ni à l'un ni à l'autre. Je t'aime, je ne veux rien pour moi mais, juste pour toi, le plaisir et le jeu du plaisir... Alors, tu vois, je voulais juste te le présenter...

    Il s'en va maintenant... Moi, je voudrais juste savoir si tu as envie qu'il revienne et de faire un peu plus sa connaissance. Si tu dis oui, il reviendra, si tu dis non, plus jamais tu n'entendras parler de lui. Il ne se vexera pas et moi non plus, mon amour. Je t'aime. Je te laisse un moment, ne bouge pas. Tu me diras, à mon retour. Oh mon amour, si tu savais comme j'aime t'avoir ainsi à moi... Quoi que tu décides, mon amour, il ne reviendra que si tu en as envie vraiment".
    Enfin, avant de te laisser, j'ajoute "Ne pense qu'à toi, mon amour, pas à moi. Je veux juste t'inonder d'un plaisir que tu ne connais pas mais, si tu ne veux pas de celui-là, je n'aurais ni mal ni manque. Je t'aime".

    Sur ces derniers mots, je la laisse. Elle a souri. Elle ne tremble plus. J'ai envie d'elle. Elle est si belle. Je voudrais la prendre, là, tout de suite. Sa nudité me pénètre toujours et se répand en une fièvre perverse dans mon corps et dans ma tête. Je l'aime et c'est encore avec tout mon corps que je voudrais le lui dire. Ma fièvre tout contre sa fièvre, mon désir exacerbant le sien... Je voudrais ne pas céder mais... Son corps immobile dans la blancheur si désirable et si en désir. Ma tête tourne. Mon esprit bascule...

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  • Ce matin-là, à ton réveil que j'attendais depuis un moment déjà, j'ai juste dit "Bonjour mon Ange, bonjour ma Chérie". Tu as souris tendrement. Nos bouches se sont unies. J'ai glissé ma main sous ta culotte puis j'ai murmuré "Bonjour mon nid coquin". Je l'ai caressé doucement. Très vite, il m'a offert sa chaude liqueur d'amour et de désir. Je l'ai embrassé puis je lui ai dit "Chut, j'ai une surprise pour toi". Tu as voulu parler, comme inquiète, mais j'ai posé ma main sur ta bouche, délicatement... "J'ai dit une surprise, pas de questions mon Ange, pas un mot".

    Je te souris, ça te rassure. Tu me souris mais, au fond de moi, j'aime bien cette pointe d'inquiétude que j'ai insinué en toi. Je sais que tu l'aimes bien aussi, qu'elle te met en émoi, que tout tremble en toi. Je me lève, tu me regardes et tout ton corps m'interroge. Je souris à nouveau et, d'un simple doigt croisé sur ma bouche, je murmure à nouveau "Chut". J'attrape l'écharpe blanche et, d'elle, fais taire tes yeux. J'aime jouer ainsi avec tes sens mis aux aguets.

    Ainsi, tu entres dans notre bulle, isolée du reste, délivrée de toute autre pensée. J'aime laisser monter la nervosité et toutes ces images que la situation peut faire naître en toi. Je laisse ton esprit s'enflammer en tardant à revenir près de toi. Je sais que tu écoutes tout, le moindre pas, le moindre geste qui pourrait te mettre sur la voie... Tu es inquiéte mais tu ne bouges pas, tu ne parles pas. Je suis contente de ça et même fière, je crois. Tu es vraiment dans la bulle, avec cette envie de faire et d'être ce que je t'ai demandé. Aveugle, silencieuse et immobile...

    Immobile de geste car la fébrilité de ton corps ne m'a pas échappé. Il est agité de légers tremblements nerveux. Tu perds le contrôle, plutôt tu me le laisses. Bientôt, tu seras à moi totalement, corps et âme. J'en mène pas large. Le trac, voilà, j'ai le trac, moi. Emue de provoquer ça en toi. Pourtant, je dois aller au bout de mes envies, ne pas décevoir, ni toi ni moi. Enfin, je m'approche de toi. Tu sursautes tellement tu es à vif. C'est magique, moi je plane un peu. Je glisse à ton oreille "Je t'aime mon Ange". J'accompagne ces mots d'une douce caresse sur ta peau. Ma tendresse te calme, tu te détends un peu. Je t'aime, je t'aime, je t'aime...

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  • ... Malgré son envie, elle fut surprise par ma brutalité. Mais elle n'avait pas peur, elle n'avait jamais peur de moi. Je le savais car, loin de me résister, elle s'abandonnait, comme soulagée que je cède à mes pulsions et... à ses envies.
    J'optai soudain de lier ses poignets au-dessus de sa tête avec un bout de rien. C'était la première fois que je faisais cela. Je tremblai intérieurement et l'observai du coin de l'œil, car après l'acte vint le doute... Ma crainte, encore ma peur de mal faire, de faire mal. Je guettai une sonnette d'alarme mais tout son corps et son être montraient un tel plaisir, un tel soulagement, que je décidai de continuer à avancer.
    Son corps s'était cambré, tendu comme un arc prêt à lâcher sa flèche. J'épousai de mon corps cette merveilleuse cambrure, posant ma tête sur sa poitrine offerte... Je sentais bouillir et vibrer cette plage torride que je caressai de tout mon corps...

    Etendue ainsi sur elle, je laissai monter la vague de bonheur et de désir qui me gagnait, semblant venir de son corps... Mes doigts voulurent la caresser mais son corps appelait mes griffes, mes dents, ma folie, mes emportements.
    Mes mains se firent serres et, doucement, emportèrent son cœur. Elles arpentaient doucement son corps, volaient sur ses moindres courbes... Il se vrillait, se tordait sous mes doigts sorciers. Mon sexe s'était mis à aimer le sien et tous deux, complices en leurs délices, étaient partis dans une danse magnifique et excitante. La vie était en eux et ils voulaient plaisir et jouissance...
    C'est pour cela que je décidai de me délier d'elle... Mon retrait la prit de cours et je vis à nouveau son regard implorant auquel je résolus, cette fois, de ne pas céder... J'avais envie de jouer avec ses envies et de le lui faire comprendre, d'un regard impératif qui disait : « pas maintenant ». Comme pour mieux lui montrer qu'elle devait l'accepter, je me levai et me mis à la regarder. Comme elle était belle ainsi offerte...

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    ... C'est alors que je lus dans ses yeux quelque chose que je n'avais encore jamais lu. Une incitation, comme une supplique à aller plus loin, encore un regard qui disait : « lâche-toi, lâche la bride à la Tigresse... » Un corps qui se raidissait, qui semblait hurler la même chose... Je ne savais que faire... prise entre la peur d'aller trop loin et l'envie de tout lâcher... pour elle, pour moi.
    Je scrutais son regard, tentant d'y puiser la force qu'elle me demandait... Mes pulsions possessives étaient puissantes, mes envies comme irrésistibles et pourtant j'avais peur... si peur...
    Elle dut le comprendre car je lus alors comme une détresse dans ses yeux, une détresse qui me criait : « non, n'aies pas peur, tu sais bien que si ça ne va pas je t'arrêterai... » Doucement... ces mots-là me firent du bien... P... de peur, pourtant j'aimais cette peur qui me retenait, qui me permettait d'agir que pour elle, pour ses envies, son plaisir... me permettait de me guider sur elle...

    Je fermais les yeux, les serrant du plus fort que je pouvais et pris une profonde inspiration, la recherchant tout au fond de moi, quêtant ses envies les plus folles, les plus extrêmes. Les miennes s'accorderaient-elles aux siennes ? Je devais essayer doucement, prudemment de tout apprivoiser d'elle.
    Je rouvris les yeux, elle était là, toujours dans cet « à corps et à cris » que je n'avais pas le droit de décevoir. Me lâchant enfin la bride, je me ruai sur elle. Je lui saisis les poignets, venant la chevaucher, la serrant fort entre mes cuisses et la fixai d'un regard pétillant de défi. Je voulais lire dans le sien son envie de se donner, de vouloir être mienne et cette immense confiance sans laquelle rien ne serait possible.
    Je ne lus pas alors une simple envie mais une véritable imploration, une adhésion totale qui me bouleversa. Elle se livrait à moi corps et âme...

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    ... Ma deuxième main vint danser, à son tour, sur son corps. Elle dessinait un balai de frissons si fort sur sa peau que je la sentis s'appuyer un peu sur moi de tout son corps.
    Je laissai descendre ma main sur son ventre, puis sur son sexe. Il était inondé de plaisir et prêt à exploser. Son bassin se mit à onduler lorsque mon doigt titilla et écarta ses petites lèvres...
    Elle échappa un « oui », puis deux... Et sa main vint appuyer sur la mienne. Je la pris doucement et l'écartai, lui glissant un « chut, pas encore », tendre mais sans appel.
    Elle reprit sa position mais tout son corps réclamait son plaisir. J'aimais jouer avec cela. J'aimais savoir que moi seule pouvais décider du moment où nous partirions ensemble.
    Mon doigt m'offrit son nectar et l'ivresse de son odeur et de son goût... L'envie montait en moi. Il devenait difficile de la contrôler. Nos corps étaient pris dans une danse de feu et de soupirs...
    Je ne pus soudain m'empêcher de la serrer fortement dans mes bras... d'embrasser son cou farouchement, fiévreusement...

    Tout son corps se cambra, comme électrisé... attisant encore plus mon envie d'elle, ma folie d'elle... Je voulais m'abandonner à de sauvages pulsions de posséder son corps et je sentis qu'elle le souhaitait aussi, de toutes ses forces, qu'elle le réclamait de tout son être...
    Mes mains se firent griffes et l'empoignèrent, mes baisers chaudes morsures dans son cou... Je saisis ses poignets, la renversai et la plaquai sur le sol sans ménagement. Je les maintins d'une forte poigne au dessus de sa tête, tandis que mon autre main, écartant ses cuisses, vint plonger ses doigts au cœur de son intimité ruisselante...
    Je me serrai contre elle, j'aimais la sentir mienne ainsi, sentir sa chaleur, sa poitrine se gonfler, ses cuisses se refermer sur ma main, pour la retenir prisonnière ou... tenter de l'enfoncer plus loin encore en elle...

     

     

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    ... J'avais envie de feu et de flammes.
    Je les serrai un peu, plongeant en même temps plus fermement ma tête dans son cou et l'embrassai à pleine bouche, si goulûment qu'elle en fut presque déséquilibrée.
    Je sentis que mon feu la gagnait car tout son corps se mit à vibrer et ses bras m'entourèrent avec une force que je ne lui connaissais pas.
    J'aimais le parfum qui parait son cou, mêlé à la douce odeur de sa peau. Je pris ses poignets, doucement et, guettant sa réaction, je les ramenai dans son dos.
    J'aimais les courbes que dessinait sa poitrine lorsqu'elle était ainsi.
    Dégageant ma tête de la chaleur de son cou, je pris à nouveau sa bouche d'un baiser habillé de ma tendre folie puis, devant sa poitrine qui se soulevait au rythme de son désir, je repris ma danse autour de son corps.
    Je sentais son envie de moi. Je sentais son envie d'être délivrée du feu qui montait en elle, son envie de me saisir et de...
    Mais elle aimait ce jeu subtil où je me rendais maîtresse de son plaisir, où elle se trouvait dans l'ivresse d'une chaude attente... Et, c'est naturellement qu'elle saisit à nouveau ses chevilles...

    Le charme et la magie du moment étaient si puissants mais semblaient si fragiles que j'en avais peur de le rompre...
    Ma danse se fit légère et féline et je passais si près de son corps que je pouvais sentir la chaleur qu'il rayonnait. Parfois, je m'arrêtais, laissant flâner ma bouche si près de son cou, que de délicats frissons nous envahissaient, comme si un invisible fil nous avait reliées.
    J'aimais alors à la fois percevoir les saccades de son souffle et de son corps qui, à chaque fois que je m'approchais ainsi au plus près, semblait me supplier : « viens, viens, je te désire, viens, prends-moi »...
    Je sentais aussi ma propre envie d'y répondre mais n'en fis rien. Je voulais rester maîtresse du jeu, maîtresse de sa délivrance. Je m'arrêtai derrière elle. Elle sursauta quand je posai ma main sur son visage et inspira profondément... Je laissai couler mes doigts jusque dans son cou puis, me rapprochant d'elle encore, mes tétons durcis vinrent frôler son dos et une onde de feu envahit tout mon corps...

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    Elle, elle était assise sur ses talons, les genoux légèrement de côté, elle attendait...
    J'étais nue, seulement vêtue de bas et d'un porte-jarretelles, d'escarpins à talons aiguilles et d'un soutien-gorge à balconnet dont les bretelles, rebelles, s'entêtaient à s'échapper sur mes épaules.
    Je me mis à quatre pattes, posée sur mes poings serrés. Je retroussai mes lèvres, laissant voir mes dents et mon regard se planta droit dans le sien, d'un air de désir et... de défi. Il ne la lâcherait plus...
    J'avançai doucement vers elle, c'était le signe qu'elle attendait...
    D'un geste magnifique elle se redressa, écarta légèrement ses cuisses, renversa sa tête en arrière, ferma les yeux et saisit ses chevilles. Mon Dieu qu'elle était belle et désirable ainsi ! Je sentais monter en moi son désir d'abandon et d'amour et cela me bouleversa. J'aimais tant la sentir ainsi, libre et confiante...
    Je me ressaisis, et entamai autour d'elle une lente danse amoureuse et sensuelle, laissant mon corps la frôler sans vraiment la toucher, mais suffisamment près pour que, de mon souffle et de ma chaleur si proches, elle fasse de doux frissons. La sentant ainsi vibrante et offerte, je m'arrêtai face à elle, la contemplant. Je l'aimais tant. J'étais si émue...

    De mes mains, je vins frôler ses seins...
    Son corps se tendit un peu, ses reins se cambrèrent, m'offrant un peu plus sa poitrine.
    Elle respira profondément, de ces soupirs qui semblent toujours bercer le désir. Je la sentais mienne ainsi, belle et si désirable... J'avais envie d'enflammer tout son corps et de jouer avec l'envie de plaisir qui montait en elle.
    De ses seins, ma main glissa, et effleura son cou. Elle baissa alors la tête, dévoilant sa nuque, en des courbes si enivrantes sous mes doigts, que je vins doucement la respirer.
    Alors, sa peau, comme dansant sous mon souffle tiède et léger, se hérissa de milliers de petits volcans. Mes doigts sillonnèrent alors tout l'écrin vibrant qu'elle livrait ainsi à mes caresses.
    Puis le bout de ma langue vint encore embraser tout son être tandis que, me rapprochant d'elle, mes seins vinrent s'enflammer de jeu, sur son dos.
    Mes mains vinrent se perdre sur ses seins dressés et provocants...

     

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