• Libertinage en discothèque (2ème partie)

     

    ... La musique s'arrête. Une autre va reprendre. J'ai juste besoin de te serrer fort pour te dire que je t'aime. J'ai juste besoin de te dire merci, de dire merci à cette discothèque, merci à la vie. Nous retournons nous asseoir afin de terminer nos verres.

    Tu t'installes sur mes genoux, d'abord de côté, pour un tendre câlin entre mes bras, puis de face, tes jambes écartées autour de mon corps. Tu m'étreins si fort que je ne peux plus bouger. Je suis si heureuse de t'avoir emmenée dans cette discothèque. Nous vivons là un moment si intense, si beau, si simple, que je n'ai pas envie qu'il finisse.
    L'envie te prend de t'asseoir un peu plus bas, de venir poser ta tête sur ma cuisse. Je peux alors caresser tes cheveux, ton cou. Tu embrasses ma jambe, j'embrasse tes cheveux, tu enserres ma taille, ton visage sur mon ventre. C'est si tendre que j'en ai les larmes aux yeux, tellement ce « je t'aime » est fort, tellement ce « protège-moi », ce « ne me laisse pas » sont grands. Moment d'émotion intense...

    La musique redémarre. Le temps, qui s'était arrêté pour nous, reprend son cours. J'ai envie de danser à nouveau. Le rythme est différent mais tout aussi sensuel. Dans cette danse en miroir, ce balai entre nous, je me sens si maladroite que j'essaie d'imiter tes mouvements. J'aime ta façon d'onduler, de lever les bras. Parfois, tu as même de petits gestes plus sexys, plus coquins, plus suggestifs, qui te rendent presque provocante. Tu aimes me provoquer et j'aime que tu me provoques. Nos lèvres se rapprochent et finissent par se toucher. Nos mains se touchent. Nos seins se touchent. Nos ventres se touchent. Puis nos langues...
    Je commence à me sentir un peu plus à l'aise. Tu es si belle, tu sembles être complètement dans ton élément. Je t'admire avec beaucoup d'émotion. Je voudrais te ressembler.

    Nos seins se frôlent alors, mais comme si un miroir infranchissable les séparait. Nos doigts, serrés entre eux, décrivent de grands arcs de cercle. Le désir monte, le feu s'installe. Tout notre corps se touche mais, dans ce jeu avec l'envie, on ne peut entrer l'une chez l'autre. On peut juste se toucher sans pour autant se rejoindre. C'est un jeu difficile, puisqu'on ne peut se serrer l'une contre l'autre, mais tellement merveilleux. Moins on peut se toucher, plus le désir augmente. Toutes les parties de nos corps finissent par se coller sans jamais que l'une n'envahisse l'espace de l'autre. Je sens la chaleur grandir en moi, mes muscles se tendre, nos baisers devenir déments. Ma nuque hurle de désir. Mes fesses sont folles de frustration. On appuie de plus en plus fort l'une sur l'autre, nos corps se repoussent et se résistent...

    Enfin, la musique faiblit. Le miroir se brise pour nous libérer. Là, nos corps s'envahissent. Mes mains prennent tes fesses. Mes bras serrent ta nuque. J'ai envie de crier, de pleurer, de t'emmener immédiatement à l'arrière de cette salle. Mes doigts viennent toucher ton sexe qui coule de feu sous ta jupe. Je te sens réticente. Je te rassure. Tu as confiance. Tu dis "oui". Je t'emmène. Tu me suis...

     

     

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  • Commentaires

    1
    Justmeforyou
    Mercredi 11 Juin 2008 à 10:09
    Ca fait bizarre
    de s'émouvoir de ses propres textes, et pourtant...sans doute parce que j'ai tant envie de vivre et de te faire vivre cela moi... Magie, tendresse, sensualité... J'aime les images qui m'assaillent lors que je lis ce texte,je veux pas qu'elle restent des images , je t'aime trop pour ça...parce que je t'aime
    2
    Coquine
    Mercredi 11 Juin 2008 à 12:31
    Je veux, tout comme toi,
    que ces images ne restent pas que des images alors, progressivement, par amour, pour l'amour, nous ferons tout pour qu'elles deviennent de merveilleux souvenirs... Je t'aime...
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