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Par Je, tu,... elles le 17 Août 2010 à 21:13
Dans l'air la merveilleuse odeur de violettes,
Nos doigts entrelacés et nos lèvres muettes.
Les rosiers roux ont la couleur de tes cheveux
Et nos cœurs sont pareils... Je veux ce que tu veux.
Tout le jardin autour de nous ma bien-aimée,
Et la brise embaumant ta face parfumée.
Nulle n'a la splendeur de tes cheveux flottants
Ni le charme de ton sourire ô mon Printemps !
De tout mon cœur avide et chantant je te loue.
Nulle n'a le contour précieux de ta joue,
Nulle n'a ce regard incertain qui me plaît
Mêlé de gris aigu, de vert, de violet.
Dans l'énorme univers nulle ne te ressemble
C'est pourquoi près de toi mon désir brûle et tremble.
Je le sais, ton regard n'a pas de loyauté,
Et ta bouche a menti... Que j'aime ta beauté !
Règne sur moi toujours, préférée et suprême...
Que tes plus petits pas sont charmants... Que je t'aime !Renée Vivien
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Par Je, tu,... elles le 5 Août 2010 à 11:31
Voici l'été... Les jours sont trop longs, mon amie,
L'ombre tarde... On attend l'heure du grand repos,
Des lys plus odorants, de la cloche endormie,
De la grande fraîcheur des feuilles et des eaux.
Je m'attriste de la clarté qui se prolonge.
Mon cœur est l'ennemi des midis éclatants,
Et malgré que les jours soient beaux comme un beau songe,
Cette heure qui me plaît, je l'attends trop longtemps.
Je le sais, le beau jour dore ta chevelure
Large et blonde et qui se réjouit du soleil,
Mais je préfère à tout cette tristesse pure
Et cet ennui final qui mènent au sommeil.
J'adore ton visage et je préfère l'ombre
Mystérieuse où je ne puis que l'entrevoir...
Je préfère à ton clair regard ton regard sombre,
Belle, tu m'apparais plus belle vers le soir.
Dans l'espoir de cette heure où tout désir s'émousse,
Oublions la splendeur dure des jours trop longs.
Dans le désir et le regret de la nuit douce
Par ces longs soirs d'été trop lumineux, allons...
Moi, je me baignerai dans cette ombre illusoire
De tes cheveux et de tes seins et de tes bras
En songeant à la paix, la douceur et la gloire
D'un beau soir violet qui ne s'achève pas.Renée Vivien
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Par Je, tu,... elles le 1 Août 2010 à 21:36
Les dessous chics, c'est ne rien dévoiler du tout
Se dire que lorsqu'on est à bout, c'est tabou
Les dessous chics, c'est une jarretelle qui claque
Dans la tête comme une paire de claques
Les dessous chics, ce sont des contrats résiliés
Qui comme des bas résillés, ont filé
Les dessous chics, c'est la pudeur des sentiments
Maquillés outrageusement, rouge sang
Les dessous chics, c'est se garder au fond de soi
Fragile comme un bas de soieLes dessous chics, c'est des dentelles et des rubans
D'amertume sur un paravent, désolant
Les dessous chics, ce serait comme un talon aiguille
Qui transpercerait le cœur des filles
Jane Birkin
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Par Je, tu,... elles le 25 Juillet 2010 à 21:54
Avec soin, elle ouvrit d'une main sa tunique
Et me tendit ses seins tièdes et doux,
Ainsi qu'on offre à la déesse
Une paire de tourterelles vivantes.« Aime-les bien », me dit-elle ; « je les aime tant !
Ce sont des chéris, des petits enfants.
Je m'occupe d'eux quand je suis seule.
Je joue avec eux ; je leur fais plaisir.Je les lave avec du lait. Je les poudre
Avec des fleurs. Mes cheveux fins qui les
Essuient sont chers à leurs petits bouts.
Je les caresse en frissonnant.
Je les couche dans de la laine.Puisque je n'aurai jamais d'enfants,
Sois leur nourrisson, mon amour ; et,
Puisqu'ils sont si loin de ma bouche,
Donne-leur des baisers de ma part. »Pierre Louÿs
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Par Je, tu,... elles le 19 Juillet 2010 à 12:59
Un soleil de sang perce la brume
Aujourd'hui, chacune de son côté
Nous sommes au cœur du silence
Dans le chagrin et dans la peine
À nous attendre au bord d'un étrange chemin
Le mort vient toujours tout assagirDis, te souviens-tu de nous ?
Nous étions le ciel renversé
Une autre saison de l'âme
Nous avions besoin de tendre les bras pour dépasser le tempsDis, te souviens-tu de nous ?
Au bord du ciel
Des oiseaux bleus passaient dans l'heure légère
S'enivraient d'invisibles parfumsLe jour où tu m'as quittée
J'ai perdu la mémoire, saoule de douleur
J'ai perdu le ciel, j'ai perdu
Tout perduToi, mon île secrète
Le jour où tu m'as quittée
Les étoiles se sont grandes ouvertes.
L'horizon est devenu noir comme une blessure qui s'infecte
Par l'infini de la nuit elle fermente de fièvre et de folieNe le dis à personne
Dans le paysage tout en vertige, j'écoute
Le battement de ton cœur
Ne le dis à personne
Dans la douleur mon âme s'isole
Et j'ai le regard fou
Françoise Tchartiloglou ("Pour t'aimer", prix Renée Vivien 2000)
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Par Je, tu,... elles le 12 Juillet 2010 à 21:16
Ta robe participe à ton être enchanté,
Ô ma très chère !... Elle est un peu de ta beauté.
La respirer, c'est ton odeur que l'on dérobe.
Ton cœur intime vit dans les plis de ta robe,
L'odeur de nos baisers anciens est dans ses plis...
Elle se ressouvient de nos divins oublis.
En mon être secret je suis presque jalouse
De l'étoffe qui suit ton corps et qui l'épouse.
J'ose te l'avouer, en un soir hasardeux
Où l'on s'exprime enfin... Nous t'aimons toutes deux.
D'avoir été si près de ta douceur suprême,
Ta robe est ma rivale, et cependant je t'aime...
Tu n'aimes déjà plus ta robe de jadis,
Soyeuse et longue ainsi qu'un irréel iris.
Mais moi je l'aime et je la veux et je la garde,
Pour moi, le passé reste et l'autrefois s'attarde.
J'adore ces chers plis du voile transparent
Qui n'enveloppe plus ton corps indifférent.
Garde-moi, parfumée ainsi qu'une momie,
Ta robe des beaux jours passés, ô mon amie !Renée Vivien
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Par Je, tu,... elles le 2 Juillet 2010 à 21:43
Dis, que veux-tu de moi qui t'aime, ô mon souci !
Et comment retenir ton caprice de femme ?
Prends mes anneaux... Prends mes colliers... Et prends aussi
Ce que j'ai de plus rare et de plus beau: mon âme.
Si mon très grand désir t'importune, ce soir
Je me refuserai la douceur de ta couche
Et dissimulerai mon fiévreux désespoir,
Car je ne veux que le sourire de ta bouche.
Ton vouloir est mon vœu, mon désir et ma loi,
Et si quelque étrangère apparaît plus aimable
A tes regards changeants, prends-la, réjouis-toi !
Moi-même dresserai le lit doux et la table...
Ô toi que je verrai dans les yeux de la mort !
Que ne peux-tu me demander, à moi qui t'aime ?
Je mets entre tes doigts insouciants mon sort,
O toi, douceur finale, toi, douleur suprême !Renée Vivien
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Par Je, tu,... elles le 26 Juin 2010 à 09:52
Pour une fois encore
Ta tête entre mes mains
Et ton regard vers moi
Et ta bouche et tes doigts
Seuls et sans solitude
La doublure de ta peau
Drapée sur mes épaules
Et le feu de la paixPour un fois encore
Le désir éclaté
Quand je te vois couché
Je ne veux plus dormir
Je veux te regarder
Avant de m'endormir
Effacer de la nuit
Les rêves sublimésPour une fois encore
Me diriger vers toi
Et tes mains qui me touchent
Et tes doigts qui me parlent
Autant de mots d'amour
De larmes libérées
Un monde qui s'éteint
Un autre qui s'éveillePour une fois encore
Le soleil et la nuit
L'ombre et la lumière
L'hiver s'en est allé
Et j'aperçois l'été
Je commence à t'aimer
Quand tu ne m'aimes pas
C'est ainsi que je t'aimeCatherine Ribeiro "Pour une fois encore"
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Par Je, tu,... elles le 21 Juin 2010 à 09:21
Elle était là tout près
Son rire cristallin
Bruissait au fil des pages
De mes livres d'école
Elle parlait d'amitié
Eternelle et sans faille
Comme si de rien jamais
Devait nous séparerNous avions l'âge de nos poupées
Et nous jouions à chat perchéElle était là tout près
Allongée sur mon lit
La brume de ses cheveux
S'entremêlant aux miens
Ses bras de porcelaine
S'abandonnaient aux draps
J'étais neuve et fragile
Etrangement vaincueNous avions l'âge de nos vingt ans
Et nous jouions à faire semblantElle était là tout près
Désarmant ses contours
Je fouillais ses trésors
Aux charmes transparents
Elle collait à ma peau
Comme l'abeille au miel
Vertige de l'absence
De l'homme tant aiméNous étions d'un âge avancé
Et nous cherchions à nous calmerElle n'est plus là tout près
J'ai renversé le temps
De la divinité
Toutes griffes rentrées
J'invoque mes démons
Aux lumières éclatées
Pour laisser place nette
À l'homme tourmentéNous n'avons plus d'âge ni mémoire
Nos chemins se sont séparésElle n'est plus là tout près
J'ai le corps enchaîné
À l'homme du présent
Et de mon devenir
J'ai plié le genou
Sans jamais courber l'âme
Ferme les yeux amour
Et trouve le reposJ'ai traversé des nuits d'orages
Pour n'être plus qu'à mon imageCatherine Ribeiro "Elles"
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Par Je, tu,... elles le 21 Mars 2010 à 21:17
"Une nuit où on était dans les douches, elle s'est étendue sur le carrelage et elle a fait une expérience. Moi, j'étais à genoux à côté d'elle, je devais lui tenir la main pour lui donner mon énergie, et surtout ne pas bouger. Elle s'est concentrée, longtemps. J'avais peur qu'elle n'attrape froid, toute raide dans sa chemise de nuit sur le carreau. Je ne sais pas ce qui m'a prise, j'avais froid moi aussi, je me suis couchée sur elle.
Elle n'a pas réagi, ses yeux sont restés fermés, comme si elle ne se rendait compte de rien. Son corps devenait de plus en plus chaud, le mien aussi, il y avait des ondes de plus en plus vives entre nous, je ne savais plus très bien où étaient les limites entre ses seins et les miens, mon ventre et le sien. J'ai posé mes lèvres sur les siennes, mes mains dans ses paumes, pour que la fusion soit plus parfaite encore. Elle respirait plus vite, et je la suivais, pour inspirer l'air qui sortait juste, brûlant, de ses veines.
Elle ne bougeait toujours pas. Mais elle s'est mise à trembler, comme moi, de la tête aux pieds, nos bouches se sont ouvertes, nos langues mélangées, et puis c'était comme si on perdait conscience, ou plutôt tout le contraire, les ondes devenaient de plus en plus violentes, et à la fin des oiseaux sortaient de nos bouches, des oiseaux de nuit ou de paradis aux chants terriblement rauques et doux.
Quand on s'est relevées, elle m'a raconté qu'elle avait réussi à sortir de son corps. Son esprit s'était élevé au-dessus de nous, elle nous avait vues toutes les deux, elle couchée par terre et moi assise à ses côtés lui tenant la main, et puis elle était partie très loin, elle avait voyagé dans le temps, jusqu'au moment de sa naisance et là il lui avait été révélé qu'elle était la réincarnation de ma soeur jumelle. "Toi et moi, nous sommes un seul esprit dans deux corps différents", a-t-elle dit. Elle avait les yeux brillants."
Extrait du livre d'Alina REYES, "Au corset qui tue"
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Par Je, tu,... elles le 9 Novembre 2009 à 21:54
Je veux te prendre, toi que je tiens haletante
Contre mes seins, les yeux de noirs de consentement ;
Je veux te posséder comme un amant,
Je veux te prendre jusqu'au coeur !... Je veux te prendre !...Ah ! rouler ma nudité sur ta nudité,
Te fixer, te dévorer les yeux jusqu'à l'âme,
Te vouloir, te vouloir !... Et n'être qu'une femme
Sur le bord défendu de la félicité !...Et m'assouvir d'une possession ingrate
Qui voudrait te combler, t'atteindre, t'éventrer,
Et qui n'est rien qu'un geste vain d'ongle fardé
Fouillant de loin ta chair profonde et délicate !...
LUCIE DELARUE
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Par Je, tu,... elles le 28 Avril 2009 à 11:17
Comment oublier le pli lourd
De tes belles hanches sereines,
L'ivoire de la chair où court
Un frémissement bleu de veines?N'as-tu pas senti qu'un moment,
Ivre de ses angoisses vaines,
Mon âme allait éperdument
Vers tes chères lèvres lointaines?Et comment jamais retrouver
L'identique extase farouche,
T'oublier, revivre et rêver
Comme j'ai rêvé sur ta bouche?Renée VIVIEN
4 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 19 Août 2008 à 13:50
"Ton regard sur moi
Tellement doux et chaud
Te sentir contre moi
Me fait perdre les mots
Savourer l'instant
Apprécier le moment
Penser au présent
Te carresser tendrement
Oublions nos manies, nos habitudes
Partons loin
Laissons à la folie sa latitude
Ça me plait bien
Oser comme personne n'ose
Abandonner la prose
Ne dis rien en silence
Au fond de la dernière danseTellement beau le souvenir
De nos premiers pas
Tellement chaud ton sourire
Quand tu me revois
Redessiner chaque jour
Comme si c'était le premier
La première fois
La première fois comme çaTon parfum sur moi
Me défilent tant d'images
Mon carnet sur toi
N'a bientôt plus de pages
Trop de phrases, trop de mots
Certains en rouge, en mémo
Des dates en vrac
Des soirs qui marquent
Où on s'est donné en cadeau
L'envie de toi, l'envie de nous
L'envie de partager
Ces moments seule
Où tard le soir à nous je rêvais
Aux moindres instants
La douceur des moments
Le désir intense
La mémoire d'une dernière danse"Shy'm "La première fois"
4 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 30 Juin 2008 à 19:04
Héléna Noguerra "Jamais je ne t'ai dit..."
Jamais je ne t'ai dit que je t'aimerai toujours, ô mon amour
Jamais tu ne m'as promis de m'adorer toute la vie
Jamais nous n'avons échangé de tels serments me connaissant, te connaissant
Jamais nous n'aurions cru être à jamais prises par l'amour
Nous qui étions si inconstantes, pourtant
Pourtant, tout doucement, sans qu'entre nous, rien ne soit dit, petit à petit
Les sentiments se sont glissés entre nos corps qui se plaisaient à se mêler
Et puis les mots d'amour sont venus sur nos lèvres nues, petit à petit
Des tas de mots d'amours se sont mêlés tout doucement à nos baisers
Combien de mots d'amourJamais je n'aurais cru que tu me plairais toujours ô mon amour
Jamais nous n'aurions pensé pouvoir vivre ensemble sans nous lasser
Nous réveiller tous les matins si surprises de nous trouver si bien dans le même lit
Et ne désirer rien de plus que ce si quotidien plaisir d'être ensemble aussi bien
Pourtant, pourtant, tout doucement, sans qu'entre nous, rien ne soit dit, petit à petit
Nos sentiments nous ont liées bien malgré nous, sans y penser, à tous jamais
Des sentiments plus forts et plus violents que tous les mots d'amour connus et inconnus
Des sentiments si fous et si violents, des sentiments auxquels avant nous n'aurions jamais cruJamais, ne dis jamais que tu m'aimeras toujours, ô mon amour
Jamais, ne me promets de m'adorer toute la vie
N'échangeons surtout pas de tels serments me connaissant, te connaissant
Gardons le sentiment que notre amour au jour le jour
Que notre amour est un amour sans lendemain
9 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 12 Mai 2008 à 21:53
Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.Paul Eluard
6 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 7 Mai 2008 à 10:55
Dans mon chagrin, rien n'est en mouvement
J'attends, personne ne viendra
Ni de jour, ni de nuit
Ni jamais plus de ce qui fut moi-même
Mes yeux se sont séparés de tes yeux
Ils perdent leur confiance, ils perdent leur lumière
Ma bouche s'est séparée de ta bouche
Ma bouche s'est séparée du plaisir
Et du sens de l'amour, et du sens de la vie
Mes mains se sont séparées de tes mains
Mes mains laissent tout échapper
Mes pieds se sont séparés de tes pieds
Ils n'avanceront plus, il n'y a plus de route
Ils ne connaîtront plus mon poids, ni le repos
Il m'est donné de voir ma vie finir
Avec la tienne
Ma vie en ton pouvoir
Que j'ai crue infinie
Et l'avenir mon seul espoir c'est mon tombeau
Pareil au tien, cerné d'un monde indifférent
J'étais si près de toi que j'ai froid près des autres.Paul Eluard
4 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 5 Mai 2008 à 19:56
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensembleLouis Aragon
2 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 28 Novembre 2007 à 11:58
Tout le monde sait que le temps est assassin
Et qu'un soir nos corps ne pourront plus suivre
Alors laisse-moi venir entre tes reins
Il n'y'a qu'en soi que l'on peut survivreCroquons la vie à pleines dents
Pendant qu'il est encore temps
Viens et mord-moi doucement
Que le plaisir soit fort et dure un long momentTu peux me faire n'importe quoi
Je serai toujours à toi
Bien au chaud dans tes bras
Ou en extase sous nos drapsChacun sait que le temps passe trop vite
Et que la vie est ainsi faite
Faisons tout ce que le terme « coquin » suscite
Et que chaque nuit soit une fêteOh croque-moi à pleines dents
Pendant que je te caresse lentement
Viens faisons à présent
Brûler nos envies des heures durantTu peux me faire n'importe quoi
J'aime être si souvent en toi
Bien au chaud quand tu es sur moi
Entre nous il n'y a aucune loiOui allez, viens encore
Amène-toi au corps à corps
Passons que des nuits câlines
Totalement libertines, absolument coquines...Tu peux me faire n'importe quoi
Je serai toujours à toi
Tu peux me faire n'importe quoi
J'aime être si souvent en toiPAROLES ADRIEN BALBOA
16 Novembre 2007 - 27 Novembre 2007Texte écrit par Adrien Balboa
12 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 16 Octobre 2007 à 16:28
Ferme tes yeux petit corps de nacre, je suis près de toi,
Sens ma présence et mon odeur décupler ton émoi.
Ton corps, ton âme, ton être entier me désire,
Et moi, lovée contre toi, je t'admire.Ta chevelure noir ébène sous les rayons du soleil,
Reflète encore plus la sensualité de ta peau irisée.
La chaleur envahit la pièce, j'attends ton réveil,
Tes yeux ensommeillés s'ouvrent, j'en suis chavirée.Laisse-moi déposer un baiser sur tes lèvres soyeuses,
Dévisage moi de ton regard, aguicheuse,
Savoure le passage de mes mains sur ton corps sensuel,
Laisse-nous entrer dans cet amoureux duel.Texte écrit par une Tendre Amante
15 commentaires -
Par Je, tu,... elles le 26 Septembre 2007 à 14:18
Texte de Renée Vivien et tableau de Tamara de Lempicka
14 commentaires
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