• Simplement pour comprendre, j'ai regardé ce film, "Histoire d'O"... Non seulement j'ai compris certaines choses mais j'en suis restée bouleversée, jusqu'aux larmes...





    C'est l'histoire d'O, une jeune femme sensuelle à l'âme innocente, devenue soumise...

    C'est l'histoire de son cheminement vers sa soumission, puis de sa longue descente vers la perversion, des principes de son dressage, de son esclavage, des règles qu'elle doit respecter, des punitions qu'elle doit recevoir...

    C'est l'histoire de ses terribles peurs et douleurs, mais de ses immenses plaisirs et désirs aussi, d'être livrée à des hommes, des femmes, de porter collier et chaînes, d'être enfermée dans une cellule, de subir chaque jour des supplices de plus en plus cruels, d'être battue, violée, fouettée, marquée au fer rouge et transpercée par des anneaux qui lui ouvrent les lèvres les plus intimes...

    C'est l'histoire d'un amour passionnel, inconditionnel, fusionnel, extrême, entre deux êtres... Un amour jusqu'aux limites du possible et de l'acceptable. Un amour sans tabou, d'une force incroyable, incommensurable, presque infinie d'une jeune soumise pour son maître. Un amour qui la pousse jusqu'à l'absurde, toutes les extrémités, tous les supplices, toutes les humiliations...
    L'histoire d'un don de soi, d'un abandon total, jusqu'à sa propre perte...

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    Nous sommes dans une cabine d'essayage. J'ai décidé de t'offrir cette petite robe d'été à fines bretelles dans laquelle je te trouve si jolie. La cabine est étroite, je me serre tout contre toi, mes mains plaquées sur le haut de tes fesses.
    Tu me prends dans tes bras, je dépose un baiser dans ton cou. Nos corps sont déjà parcourus de doux frissons. Mes mains descendent un peu plus bas sur tes fesses et remontent le bas de ta robe. La sensation est merveilleuse, ce mélange du tissu et de la peau...
    Nous sommes juste à la limite de l'interdit ici, de ce qu'il ne faut pas faire, là, dans cette cabine. Mes mains froissent le tissu pour empoigner tes fesses. Tu protestes mais tu frissonnes en même temps. Alors que la pression de mes mains devient moins forte, les tiennes appuient sur mes poignets, comme pour me dire « encore, reste là, continue, ne t'en va pas ». Tu dis « non » pour le principe mais ton corps, lui, dit « oui ». Je te pousse contre le miroir, au fond de la cabine. Son contact avec ta peau te fait trembler de froid. Mes mains passent sous ta robe pour venir caresser tout le dos de ton dos. J'ai ainsi l'impression d'être encore plus en ton intimité. Elles sentent, touchent, volent toute ton intimité, tous tes frissons qui expriment autant la gêne que la peur, que le plaisir...
    Je ferme les yeux. Je sens ton parfum. L'ivresse monte en moi. Les étoiles dansent devant mes yeux. La chaleur augmente en moi et en toi.

    Une main parcourt tes fesses, arrive sur ton sexe déjà humide. Je le caresse, le recueille, le flatte, l'aime et le lui dis avec mes doigts. J'aime sa douceur, sa chaleur. Il commence à onduler. Toi, tu trembles encore : désir, gêne, mélange exquis.
    Le rideau de la cabine n'est pas très bien tiré. Ce petit risque empourpre nos joues, petit piment au goût délicieux...
    Mon doigt continue. C'est un vrai poète. Il s'installe tout doucement, il écoute, il commence à bien savoir comment faire monter et durer ton plaisir. Il sait qu'il ne doit pas entrer tout de suite, alors il s'amuse tandis que nos seins s'écrasent les uns contre les autres.
    Mon doigt entre enfin. Tu sembles soulagée, je le ressens. Mais ce n'est qu'un début à ton soulagement car tu en attends un autre...
    Je t'embrasse tendrement, puis plus sauvagement. Ta tête bascule en arrière et je prends tout ton cou. De ma main libre, je te relâche, fait glisser les bretelles de ta robe qui tombe sur le sol. Tu fais la même chose avec la mienne. J'ai besoin de notre entière nudité l'une contre l'autre. J'en vibre, j'en tremble. Pour un peu, j'en aurais les larmes aux yeux. Mais il est trop tôt pour elle alors je les retiens.

    Ton sexe entier est dans ma main, dans ma force, dans ma volonté. J'aime te sentir ainsi mienne, pour moi. J'en ai la gorge qui se noue, le ventre qui se noue, tout mon corps est comme possédé. Je te soulève presque de ma main et de sa pression sur ton sexe, une pression très forte mais si douce à la fois...Je passe mes jambes autour des tiennes, comme pour te maintenir et te plaque contre la paroi. Je sens l'ondulation de ton bassin. Tu mets tes bras autour de mon cou, ta joue dans mes cheveux. Tu sais que tu n'as pas le droit d'émettre le moindre son, ici. Je te possède puissamment. On est unies. On fusionne. La fièvre bout dans nos sangs. Je vais exploser. Je ne pourrais me retenir plus longtemps. Je pose ma bouche sur la tienne pour étouffer un gémissement. Un baiser qui a le goût de nos fièvres, de notre amour, du bout de nos langues.
    C'est juste à cet instant qu'on explose, ensemble. On s'embrasse plus fort, pour ne pas crier. Nos corps se serrent, tes mains se crispent sur moi. On vient de jouir ensemble dans cette cabine d'essayage au rideau mal tiré, nos robes à nos pieds, nos corps entièrement nus. Le risque, la gêne ont joué avec nos fantasmes et a exacerbé notre plaisir. La jouissance en a été plus belle, plus forte, peut-être plus intime, plus personnelle.

    Nos deux corps fiévreux se relâchent. Je suis très émue. Je sais que je ne vais pas pouvoir laisser couler mes larmes, pas ici. Tu me comprends et, alors que je te repose au sol, tu reçois ma tête au creux de ton épaule. Je retiens mes larmes mais je ne peux retenir mon cœur. Tu m'embrasses tendrement. Il nous faut un certain temps pour redescendre de nos nuages, de nos vertiges. On est bien là, dans notre bulle...À notre réveil, nous réaliserons que nous sommes dans une cabine d'essayage et nous prendrons conscience de notre geste, beau et fusionnel...

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    J'ai besoin de toi comme j'ai besoin de ton corps, j'ai ce besoin de combler ce vide immense de toi, de me raccrocher à ce n'importe quoi qui me fait oublier que tu es si loin.
    J'ai des ballons gris au bord du cœur sans toi, j'ai des nuages sombres de douleur, des orages ivres de terreur.
    J'ai comme une amertume qui me fait fuir en toi, au plus profond de tes bras, là, juste en rêve, en pensée, une si jolie pensée que je t'offre en souriant.
    J'ai un mal qui ne s'effrite pas, qui ne se guérit pas, une peine démesurée qui me laisse de la fraîcheur sur la peau et une angoisse au fond de la gorge.

    J'ai tes mots, pourtant si doux, quand j'aimerais ta peau
    J'ai tes jours sans toi quand j'aimerais que tu me fasses l'amour
    J'ai tes "je t'aime" quand j'aimerais éloigner nos peines

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    Ils étaient juste miens,
    Et sont maintenant tiens,
    A toi qui as su les aimer
    Dépassant tes idées,
    Toi qui du bout de tes mains
    Sur ce bout de mes seins
    Fais jaillir la magie
    D'un seul geste repris
    Toi qui de tes doigts
    Leur souffles ta douce loi
    Car c'est bien grâce à toi
    Qu'ils ont trouvé leur voie
    Je t'aime

     

     

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    Tu te souviens, j'avais ce coup de blues
    Manque, sentiment d'impuissance
    Face à cette p... d'absence,
    Face à tes "tu n'es pas là"
    Je déteste "n'être pas là"
    Je ne suis pas là, je ne peux rien...
    Je ne suis pas là, tu n'es pas bien
    Alors je suis coup de blues, coup de déroute
    Coup de détresse, coup de doutes...
    Coup de peur à mon coup de cœur
    Pourquoi suis-je en toi tant de douleur
    Pour tant de vide, et si peu de bien...
    Pour tant de mal et de si grands riens...

    Et puis tu m'as dit...

    « Et j'aime toutes tes envies,
    Je me sens plus fière, moi
    Tout bouleverser comme ça en toi
    Te faire grandir
    Et te découvrir autre,
    Et je n'ai pas peur
    Grâce à cette immense confiance
    que j'ai mise en toi
    J'e t'aime...
    Et j'ai ce besoin là moi,
    D'être aimée ainsi...
    Possessivement,
    Tendrement,
    Et sauvagement,
    A la fois...
    Alors n'aies pas peur
    J'aime la douceur et la tendresse
    Comme j'aime le feu de la passion,
    Les folles envies de la Tigresse,
    J'ai besoin de tout ça moi,
    Et toi... tu es tout ça...»

    Ben tu vois ces mots là, sont de ceux qui remettent mon cœur en ordre...
    Parce que dans toute sa pagaille, je m'y retrouvais plus, je ne savais plus...

    Je t'aime... tendrement... tu sais...

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    ... J'ouvre ses lèvres. L'intérieur est humide et chaud. Ce moment me transperce, me serre le cœur comme si c'était ta main qui l'empoignait. J'en profite pour aller un peu embêter ton petit bouton, je descends un peu plus puis remonte puis, lorsque je le décide, je commence à entrer, pour gagner enfin cette paroi, un peu plus dure, là où cela te fait onduler, où tes cuisses s'ouvrent davantage, où ton sexe se relève pour s'offrir et venir chercher son plaisir...

    Un deuxième doigt vient le rejoindre, parce que je sais que tu aimes et parce que j'aime également. Tout mon corps en tremble. Il se colle au tien et ils ondulent ensemble, comme s'ils dansaient au rythme de mes doigts, de nos respirations, de nos frissons, de nos cœurs. Je sens ton cou se déchaîner et rajoute encore un doigt, tandis que les autres tiennent fort ton sexe, de l'extérieur.
    Le vertige me gagne, tout tourne, j'ai comme des étoiles toutes blanches devant les yeux et au bout de mes doigts. Mes doigts qui se crispent pour le tenir encore plus fort. Je veux que nos corps s'épousent, se réchauffent, se sentent. Nos corps ne font plus qu'un. C'est comme si on voulait entrer l'une en l'autre. Deux cœurs, deux âmes mais un seul corps qui bouge.

    Tu es soudainement saisie de petits sursauts qui me disent que tu es juste au bord, que c'est juste là. Je cherche alors, en toi, l'endroit qui va tout déclencher. J'ai tellement envie de ton plaisir... du mien. Nos corps s'affolent. Lequel entraîne l'autre ? C'est une véritable tempête, un déferlement de frissons. De temps en temps, un gémissement t'échappe. Tes fesses entrent dans la danse, emportées sous ma main. J'aime que la moindre partie de nos corps soit en contact.
    Je glisse un doigt encore. Tu ondules de plus en plus fort. Je te suis. Je t'emmène. Je sens ton vertige, ton envie. Je sais que ce n'est pas loin. J'aime ces mouvements de partage total, de fusion complète, quand les corps deviennent balai, quand le voyage de mes doigts, en toi, fait vivre des couleurs.
    Je suis en toi, je m'empare de toi, de ton sexe, de ton cœur, de ta tête...

    A l'instant où je sens ta main se crisper sur la mienne, le pars aussi. Tu viens d'exploser. Mes doigts restent un peu encore en toi, dans ta chaleur. Puis, je viens chercher tes bras. Tu m'entoures des tiens. Tu me serres fort. J'enfouis ma tête en toi, pour cacher mes larmes. Je ne peux pas les empêcher d'être là, de dire que je t'aime, de te dire « merci ».
    Alors, je sens toute ta tendresse m'envelopper. Tes jambes autour de moi, tes bras autour de moi, tu caresses mes cheveux, tu m'embrasses dans le cou. Je t'offre ma fragilité, ma vulnérabilité à ce moment-là. On s'endort ici, dans les bras l'une de l'autre, le temps que le vertige passe, que les cœurs s'apaisent. Il ne reste plus que la douceur, la chaleur, le bonheur...

     

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    Une promenade en forêt. Une petite cabane, faite par des enfants, au bord d'un ruisseau faisant un joli petit bruit. Nous entrons. Nous nous agenouillons sur le sol sablonneux. Le toit de branchages dessine de jolies ombres sur ton corps. Mon regard s'arrête. J'ai envie de t'embrasser. J'approche mon visage. Je prends tes joues dans mes mains. Tu penches un peu la tête, elles glissent dans ton cou. Tes doigts jouent avec mes cheveux.

    Je me rapproche davantage, passe une jambe entre les tiennes. Je fais glisser ta veste sur le sol. Je te regarde. Ton petit haut sans manche dévoile tes épaules. Je les embrasse, respire ta nuque. Mes mains se glissent dessous pour venir caresser ton dos, sentir ta peau. Tu ne portes aucun dessous, j'en suis troublée, je ne peux résister et serre fort ma tête contre ta poitrine, avec cette impression de puiser une grande force dans beaucoup de chaleur, de tendresse et d'amour, là, entre tes seins.

    Tes mains me déshabillent aussi. On reste là, de longues minutes, à nous serrer très fort l'une contre l'autre. Puis, je t'allonge, te pose délicatement sur le sol. Je sais que ton dos va se cambrer afin que je puisse embrasser ton ventre, tes seins. On dirait qu'il crie, qu'il se donne, qu'il veut qu'on le prenne...
    Moi, je te veux nue. Les branches dessinent toujours sur toi des ombres si sensuelles. Tu as l'air si belle, si bien, si détendue, les yeux fermés, allongée là, devant moi, comme si tu attendais. Je retire ta jupe, pour laisser tes cuisses s'ouvrir, me donner tout, se laisser caresser de l'intérieur. Elles aussi semblent crier « viens »... Je ne sais pas ne pas répondre à cet appel et mes lèvres se posent sur ton sexe. Ce baiser fait battre mon cœur et ralentir ma respiration. Ton corps se cambre davantage. Mes mains, au creux de tes reins, en parcourent toute la cambrure, jusqu'aux rondeurs de tes hanches.

    Ma langue, elle, continue d'ouvrir ton sexe, de le goûter, puis revient effleurer ton ventre. Je suis complètement, profondément émue, de l'intérieur. Ma main revient, à son tour, caresser la surface de ton sexe, ses petites lèvres. J'ai envie de le serrer à peine un peu, de le prendre dans ma main entière, de le sentir battre, vibrer, de le sentir là, dans toute ma main, mouillé, tout à moi.


    Être ainsi en toi me rend terriblement fragile, j'ai peur. Je vais tout doucement lorsque je le serre, même si je sens qu'il aime. Je fais cela plusieurs fois, serrer, relâcher, serrer à nouveau, puis relâcher...

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    Un réveil entre tes bras
    Entre tes yeux
    Et c'est un grand sourire sur mes lèvres
    Et une grande chaleur dans mon cœur

    Une ballade avec toi
    Et c'est nos mains qui se nouent
    Nos mots qui se trouvent
    Nos bras qui se désirent

     

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    ... A l'arrière de la salle de danse, nous traversons un couloir bordé de petites pièces. Nous pénétrons dans l'une d'entre elles. Je referme la porte derrière nous pour que tu sois plus sereine, même si moi j'avais bien envie de la laisser ouverte... Je m'assieds tout contre toi, sur une des banquettes, et commence à te caresser tandis que, très lentement, tu laisses apparaître mes seins et leurs petits anneaux, en descendant un peu plus la fermeture de ma robe. Mes mains glissent sous tes vêtements. Je viens prendre tes seins, les serrer juste comme j'aime, juste comme tu aimes. Le vertige me reprend, la tête me tourne. Je n'ai plus qu'à attendre que tu me rejoignes dans ce tourbillon d'ivresse. Tes mains sur moi secouent mon corps de frissons. Nos bouches se prennent.

    Tu descends complètement la fermeture, dévoilant tout de moi. J'enlève ton petit haut sexy. Tu es à demi-nue devant moi, très belle. J'ai envie de tout prendre, de tout caresser, de tout embrasser. Je colle mon visage contre tes seins. Tu renverses ton corps en arrière. Je retire ta jupe et fais glisser le reste de ma robe. Nous sommes maintenant nues, l'une contre l'autre. Nos corps se comprennent, se parlent, s'épousent, s'harmonisent, se cherchent, se trouvent. C'est délicieux. Tes mains caressent mon dos qu'elles connaissent par cœur. Elles s'appliquent à en faire réagir tous les petits points sensibles et plus particulièrement cet endroit magique qu'il te faut juste survoler, sans le toucher réellement.

    La pièce est peu éclairée. On peut entendre une petite musique d'ambiance. Tu es allongée sous moi, mon sexe contre ton sexe, pour sentir sa chaleur, le sentir vivre et palpiter. Ils se caressent entre eux. Nos amours se mêlent. C'est magique. Joli moment tellement doux et chaud, qu'une fois encore, j'en ai les larmes aux yeux. Nos sexes s'embrassent, lèvres contre lèvres. Ils fondent. Nos corps fondent. Nos cœurs fondent. Nos yeux fondent. Nous ne faisons plus un seul mouvement, pour ne surtout pas les déranger dans leurs fantastiques caresses. Je ne savais pas que quelque chose d'aussi fusionnel, doux et tendre pouvait exister.

    Je prends alors tes lèvres à pleine bouche. C'est tellement bon que nos sexes se mettent à onduler en un langoureux balai. Toutes nos lèvres s'embrassent. Elles se croisent, se partagent, se mélangent, se réchauffent, s'aiment, se prennent, s'écoutent, ne veulent plus se quitter. Elles font l'amour, elles se caressent. Nos sexes bougent alors plus rapidement, emportés peu à peu par la folie, par la force du désir, de l'amour. Nos petits boutons se touchent aussi, s'apprécient, se découvrent.

    Il n'y a plus de bruit, plus de musique, juste nous. Ca devient si chaud... Nos respirations commencent à changer. Nos sexes bougent de plus en plus vite. Nos ondulations sont très en phase, très profondes. Je prends ton cou, tes lèvres, tes seins, ton corps. Je sens que tout monte en moi, que je vais exploser sans pouvoir me retenir. Je devine la même sensation en toi. Tes lèvres palpitent, ton petit bouton se gonfle. Je prends tes poignets, les plaque au sol, on explose ensemble, libérées. Je garde tes poignets prisonniers de mes mains, tes lèvres prisonnières de ma bouche et je relâche tout. Je t'aime.

     

     

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    Envie de surgir dans ton bureau, de débarquer sans prévenir
    D'avancer vers toi et de dire, en te prenant la main
    « Viens », « viens vite, je t'en prie »
    M'en foutre des autres, de la chef, des vitres du bureau
    Juste t'emmener, te prendre à eux et t'emmener avec moi
    Dans la vie, pour la vie, te prendre la main et t'entrainer
    En courant, loin, courir, ne s'arrêter que...
    Ta petite maison, ses fleurs, son jardin, bien là
    Entrer, t'emmener dans la chambre
    Te déshabiller, vite, me déshabiller, t'embrasser, te caresser partout
    Glisser mes mains partout, ton cou, ta nuque, tes seins
    Devenir folle, t'embrasser partout, tes épaules, ton ventre, ton sexe
    Juste l'embrasser, sentir le feu qui nous prend, se sentir vivre
    Seins contre seins, bouche contre bouche
    Ton corps est ma folie, il me manque à en pleurer
    Envie de te prendre sauvagement, de te serrer
    De serrer tes seins entre mes mains, tes fesses
    De te caresser... lourdement, possessivement, les fesses, les hanches
    De sentir la fièvre, de sentir ta liqueur inonder mes doigts
    Et cette envie irrésistible de les mettre en toi, juste là où ça t'emporte
    Envie de le saisir dans ma main, le sentir gonfler, palpiter, battre...
    Sentir ton corps onduler, se tordre
    Ta bouche prendre la mienne, nos yeux se serrer
    Envie d'empoigner ton sexe entier, le prendre, le faire vibrer
    Trembler, fuir, revenir, réclamer, supplier, fuir à nouveau
    Le pendre, le vivre, le goûter, le pénétrer d'amour
    Et te serrer fort, fort, sentir ton plaisir, ton désir, ta folie
    Ton abandon, ton lâcher, ta reddition, ton bonheur
    Ton envie de plus encore, d'encore plus fort
    Envie de te tenir, envie à la folie, à pleurer, à crier, à hurler « je t'aime »
    Comme un feu sauvage en moi que je répandrais sur toi, qui brûlerait en nous
    Envie de tes morsures, envie de tes griffes
    Envie de tenir tes poignets pour mieux te donner du plaisir
    Celui de l'abandon, envie de te plaquer alors contre moi
    Ma bouche sur ta bouche, mes doigts en toi, fort
    Et jusqu'a l'explosion, la jouissance finale...
    P... Que je t'aime, aime-moi, inonde-moi, donne-toi, abandonne-toi
    Donne-moi ton corps et prends tout de moi
    Mon corps, mon âme, mes pensées, mon cœur
    Tout est a toi, tout, je t'aime jusqu'à bout de forces

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    ... La musique s'arrête. Une autre va reprendre. J'ai juste besoin de te serrer fort pour te dire que je t'aime. J'ai juste besoin de te dire merci, de dire merci à cette discothèque, merci à la vie. Nous retournons nous asseoir afin de terminer nos verres.

    Tu t'installes sur mes genoux, d'abord de côté, pour un tendre câlin entre mes bras, puis de face, tes jambes écartées autour de mon corps. Tu m'étreins si fort que je ne peux plus bouger. Je suis si heureuse de t'avoir emmenée dans cette discothèque. Nous vivons là un moment si intense, si beau, si simple, que je n'ai pas envie qu'il finisse.
    L'envie te prend de t'asseoir un peu plus bas, de venir poser ta tête sur ma cuisse. Je peux alors caresser tes cheveux, ton cou. Tu embrasses ma jambe, j'embrasse tes cheveux, tu enserres ma taille, ton visage sur mon ventre. C'est si tendre que j'en ai les larmes aux yeux, tellement ce « je t'aime » est fort, tellement ce « protège-moi », ce « ne me laisse pas » sont grands. Moment d'émotion intense...

    La musique redémarre. Le temps, qui s'était arrêté pour nous, reprend son cours. J'ai envie de danser à nouveau. Le rythme est différent mais tout aussi sensuel. Dans cette danse en miroir, ce balai entre nous, je me sens si maladroite que j'essaie d'imiter tes mouvements. J'aime ta façon d'onduler, de lever les bras. Parfois, tu as même de petits gestes plus sexys, plus coquins, plus suggestifs, qui te rendent presque provocante. Tu aimes me provoquer et j'aime que tu me provoques. Nos lèvres se rapprochent et finissent par se toucher. Nos mains se touchent. Nos seins se touchent. Nos ventres se touchent. Puis nos langues...
    Je commence à me sentir un peu plus à l'aise. Tu es si belle, tu sembles être complètement dans ton élément. Je t'admire avec beaucoup d'émotion. Je voudrais te ressembler.

    Nos seins se frôlent alors, mais comme si un miroir infranchissable les séparait. Nos doigts, serrés entre eux, décrivent de grands arcs de cercle. Le désir monte, le feu s'installe. Tout notre corps se touche mais, dans ce jeu avec l'envie, on ne peut entrer l'une chez l'autre. On peut juste se toucher sans pour autant se rejoindre. C'est un jeu difficile, puisqu'on ne peut se serrer l'une contre l'autre, mais tellement merveilleux. Moins on peut se toucher, plus le désir augmente. Toutes les parties de nos corps finissent par se coller sans jamais que l'une n'envahisse l'espace de l'autre. Je sens la chaleur grandir en moi, mes muscles se tendre, nos baisers devenir déments. Ma nuque hurle de désir. Mes fesses sont folles de frustration. On appuie de plus en plus fort l'une sur l'autre, nos corps se repoussent et se résistent...

    Enfin, la musique faiblit. Le miroir se brise pour nous libérer. Là, nos corps s'envahissent. Mes mains prennent tes fesses. Mes bras serrent ta nuque. J'ai envie de crier, de pleurer, de t'emmener immédiatement à l'arrière de cette salle. Mes doigts viennent toucher ton sexe qui coule de feu sous ta jupe. Je te sens réticente. Je te rassure. Tu as confiance. Tu dis "oui". Je t'emmène. Tu me suis...

     

     

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    Pour t'emmener dans cette discothèque coquine et libertine, je me suis vêtue d'une petite robe noire, moulante et assez courte, très sensuelle, sans dessous mais avec ces cuissardes que tu aimes tant, une veste en cuir et juste ce qu'il faut de maquillage. Toi, tu es vêtue presque comme moi, d'une jupe très sexy et féminine, d'un petit haut décolleté et de cuissardes également.
    Nous sommes assises l'une contre l'autre, ta cuisse sur ma cuisse, ma main sur ta cuisse. Je caresse tout le long de ta jambe. J'aime la douceur de ta peau, tes formes douces et tendres. Ma main remonte, parcourant ton corps. J'ai très envie de t'embrasser parce que tout est possible ici, dans cet endroit où j'aime aller avec toi, où on est libres, tranquilles, où on peut s'aimer comme ça. Tu saisis brusquement mes cheveux tandis que je dépose un baiser presque sauvage dans ton cou...

    La musique me donne soudain envie de danser dans tes bras, de te sentir tout contre moi. Elle me donne envie d'onduler au même rythme que toi, ensemble. Puis de t'embrasser en même temps, par moments, de pouvoir passer mes bras autour de ton cou, de tes hanches, de poser mes mains sur tes fesses, librement, comme le font ces autres couples autour de nous. Ainsi, ma langue peut toucher ta langue, mes seins peuvent toucher tes seins. Je peux même glisser une main sous ta robe...
    On suit tellement bien cette musique qu'on a l'impression de fusionner, de ne plus faire qu'un seul corps. Elle est si sensuelle qu'elle me donne envie de faufiler mes mains partout sur toi, de te serrer très fort. Par moments, on se fait face, par moments on danse dos à dos, joue contre joue, fesses contre fesses. Mais nos mains ne se lâchent jamais.

    Lorsqu'alors tu descends la fermeture de ma robe et dépose un doux baiser à la naissance de mes seins, la fièvre monte en moi, en toi et nos envies se réveillent. Je retire ta veste, tes épaules sont dénudées, je pose ma tête contre la tienne. Ma main enserre tes fesses pour nous rapprocher davantage. Je sens le désir te gagner. J'en suis très émue. Je t'embrasse langoureusement, juste du bout de ma langue. On ne pense plus qu'à nous deux, à la vie qui est belle, à cette musique qui nous emporte. Les couples autour de nous semblent avoir disparu alors que, pourtant, nous aurions besoin d'eux, pour leur montrer notre amour, pour le laisser vivre sans le cacher, pour ne plus l'emmurer, ne plus le censurer...
    Je sens ton sexe venir appuyer plus fortement sur le mien, tes mains descendre sur mes fesses, tes bras épouser mes hanches. Tes doigts sont ouverts en éventail pour tout ressentir, tout saisir de moi. Les miens s'ouvrent alors de même pour tout emporter de toi. Le vertige s'empare de moi. Ma tête bascule en arrière. Tu en profites pour embrasser mon cou. J'ai des frissons partout.

    Mes mains caressent ta nuque, tes épaules, ton dos. Je te tourne pour avoir tes fesses sur mon sexe, tes épaules entre mes bras, tes seins dans mes mains, ton cou sous mes lèvres. Tu te laisses aller totalement et m'enlaces à l'envers. Ta tête se renverse sur mon épaule. Je peux alors, tout doucement, prendre tes lèvres. J'aimerais que cet instant ne s'arrête jamais. Sous mes caresses, une main s'égare, la mienne, sur ton sexe, petit geste coquin très fort, très cérébral. Je t'aime avec mon corps, avec ma tête, avec mon esprit et mes pensées. Rien n'est laissé de côté, tout s'y met à la fois. Je t'aime même avec mes larmes...

     

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    À fleur d'eau, à fleur de peau
    Le ballet des gouttes d'eau
    Sur ta peau, sur la mienne
    Noyade de nos yeux
    De nos sens, de nos souffles
    Cœur en eau, cœur en peur aussi
    Mais cœur en fleur
    Glissent mes mains
    Tes formes sous mes paumes s'affolent
    Je veux de ta peau, de ton corps
    Tous les frissons, toutes les moissons
    Quand tu diras oui
    De cette eau sur nos corps répandue
    Nait une douce envie
    Celle d'un corps qui s'abandonne
    Celle d'un corps qui se tord, celle d'une fièvre
    Je voudrais ta bouche, sous la caresse de l'eau
    Sous la caresse des mots
    Je voudrais de ton cou, je voudrais dans ton cou
    Noyer mes plus douces pensées
    Je voudrais sur tes seins poser mes lèvres
    Me perdre dans l'ivresse...

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    ... J'entre alors un deuxième doigt en toi parce que j'aime faire réagir ton corps de l'intérieur, le sentir vibrer, sentir tes sursauts, tes frémissements, tes petites crispations. Je suis pleinement concentrée à dénicher, chaque fois, de petits nids à frissons, à plaisir, électriques. Habituellement, nous sommes dans le noir, je te vois peu. Là, je te vois toute entière, je te regarde réagir. J'observe ton corps qui se tend, se détend, ondule, ton visage, tes lèvres.

    Je pose mon autre main sur tes seins et les caresse puis m'allonge sur toi et te retourne pour que tu te retrouves sur moi. Tu as l'air surprise mais ne résistes pas. Je caresse alors ton dos, tes reins, tes fesses pour gagner ton sexe une fois de plus. Lorsque je rentre en toi, de ce côté-là, je peux avoir tout ton sexe dans ma main entière, par l'extérieur et par l'intérieur. Je peux le serrer comme je veux, très possessivement. C'est tellement touchant, tellement émouvant, qu'une onde fiévreuse me parcourt. Je sens, en même temps, à quel point ton sexe réclame. Je le sens palpiter sous mes doigts.

    Je te serre tout contre moi avec cette envie de nouer mes jambes autour de ton corps, de resserrer encore plus mon bras pour avoir tout ton être en moi, pour que tu restes avec moi, pour que tu ne me quittes pas, pour que tu te donnes à moi, pour que je sois ton plaisir, ta jouissance, toujours. Je t'entraîne avec moi, faisant onduler mon bassin. Nos deux corps ondulent alors ensemble, de façon fusionnelle. Je t'entraîne, tu m'entraînes, on fond, on se mélange et je te serre. Tu t'agrippes à moi comme je m'agrippe à toi. Je te veux mienne et je veux être à toi.

    A l'intérieur de toi, mon pouce continue de te découvrir, passionnément, amoureusement, de découvrir les endroits et les gestes qui te font régir le plus. Mais il a tout le temps peur, peur de ne pas savoir, de faire mal, de mal faire. Mais non... Nos corps continuent à onduler, ensemble. C'est merveilleux de ne faire qu'une, de s'appartenir totalement, toi à moi, moi à toi.
    Nos ondulations augmentent. Je sens que tu n'es pas loin d'exploser. J'espère seulement que je vais savoir t'emporter, que je vais sentir ta main serrer la mienne ou venir empoigner mes cheveux. Je t'enserre encore plus fort entre mes jambes, entre mes bras qui s'affolent. J'en ai les larmes aux yeux.
    Soudain, se produit ce petit geste que j'attendais tant, ce geste électrique... Alors je pars moi aussi, je ne retiens plus ce que je retenais pour toi. Me viennent ensuite les seuls mots que je sois capable de prononcer : « Merci, je t'aime »...

    Il est temps de te serrer plus fort encore, de laisser couler les larmes, de laisser venir le vertige, de laisser revenir les images, de te laisser venir me rejoindre dans ma bulle.
    Je relâche mon étreinte, comme épuisée, vidée de l'intérieur. Tu relâches la tienne aussi. Je lâche, sur ton épaule, toute la force qui était la mienne et qui s'enfuit avec mes larmes. Je suis fatiguée, j'ai besoin de toi, je veux me reposer avec toi, sur toi. Je me sens si fragile à ce moment-là. Je ne souhaite plus rien d'autre que te sentir là, à recueillir tout de moi, toutes ces émotions débordantes, que je ne sais pas contenir.
    Je sais que si tu n'étais pas là pour savoir les recevoir, je ressentirais comme un terrible abandon. Mais tu es là... Alors moi je suis bien... Je t'aime.

     

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    J'aime te mettre, sur les yeux, un petit bandeau noir, pour que tu laisses venir les images et parce qu'il décuple les sensations, les bruits, les odeurs, les gestes. Ainsi, toi, tu es dans le noir mais pas moi.
    Nous sommes allongées sur le lit. Je suis auprès de toi, à genoux. Je viens sur toi pour te caresser doucement, passer mes mains sous ta tête et venir t'embrasser. Les frissons me gagnent tandis que je caresse tout ton visage. Je vois ton corps quand toi tu ne le vois plus. Alors que mes mains l'explorent, il se cambre, tes seins se tendent, tes genoux remontent, tes cuisses s'ouvrent, s'offrent.

    Ma main, se promenant, se tend sur la cambrure de ton dos, le creux de tes reins. Elle va par derrière, par devant. Tes tétons deviennent érectifs, provocants. Mes deux mains, maintenant, font le tour de tes seins, de ton cou, de tes lèvres. Ton dos se courbe tellement que c'est comme si ton ventre venait à la rencontre du mien, comme s'ils voulaient se toucher. Je prends tes seins à pleines mains. J'aime leurs formes rondes et douces. Je viens poser le bout de ma langue sur un téton, sentir son odeur. Puis, ma main descend sur ton ventre, jusqu'à ton sexe. Mon autre main vient te redresser afin que tu te retrouves assise, face à moi. Je te tiens là, mes jambes serrées autour de toi.

    Ta tête bascule en arrière. Tu m'ouvres ton cou, ta bouche. Je prends ton visage entre mes mains, caresse ta nuque et ton dos tandis que nos seins se touchent, que nos ventres se frôlent. Lorsque mes mains viennent entourer tes reins, tout ton corps s'incline en arrière, dévoilant des courbes magnifiques. Je le ramène à moi, le respire fort, son odeur, ses frissons. J'aime te serrer si fort lorsque je te sens trembler. Tu poses alors la tête sur mon épaule. Tu es bien, là, protégée par moi. C'est un moment très tendre et très câlin. Je voudrais t'enfermer de mes bras, t'enfermer en moi, t'enfermer librement, te garder, ne faire pleuvoir que de l'amour, de la douceur et de la tendresse. Toute une pluie mêlée de fleurs. Je te sens t'apaiser, respirer, souffler, doucement, pleurer presque. J'en suis profondément émue, touchée.

    Mes mains continuent de descendre sur tes fesses. A nouveau, ta respiration s'accélère, ton corps est tendu de désir. Nos sexes sont tous près l'un de l'autre, heureux. Je viens glisser ma main entre eux, mais doucement, comme si je ne voulais pas les déranger, pas les interrompre dans leur envie l'un de l'autre. Ils sont chauds et humides. Je trouve facilement tes petites lèvres et les écarte un peu. Leur chaleur me fait un effet terrible lorsque j'entre en toi ainsi. Je sens ton sexe réagir, je sens son envie, presque sa supplique. J'aime savoir qu'il a envie, qu'il voudrait dévorer mes doigts, qu'il en veut toujours plus, qu'il n'en a jamais assez.

    Mon doigt se promène un peu partout, comme pour se faire désirer davantage, dans un jeu coquin, qu'il aime beaucoup, un jeu un peu pervers, un jeu avec le désir et le plaisir.
    Il se décide à entrer, tout en sachant qu'il va allumer le feu à certains endroits. Tout doucement, je t'allonge à nouveau, te soutenant de ma main. Tu sais que tu peux retirer le petit bandeau mais tu le gardes. J'en suis terriblement heureuse...

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    Il me reste de ce moment un immense goût d'encore
    Une fièvre qui ne veut pas tomber
    Des images qui voudraient n'être pas que des images
    Des frissons qui auraient voulu naître sous tes doigts
    Des souvenirs qui ne font que des sourires
    Des mots qui viennent dormir dans mon cœur
    Parce que je t'aime...

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    ... Ma deuxième main vint danser, à son tour, sur son corps. Elle dessinait un balai de frissons si fort sur sa peau que je la sentis s'appuyer un peu sur moi de tout son corps.
    Je laissai descendre ma main sur son ventre, puis sur son sexe. Il était inondé de plaisir et prêt à exploser. Son bassin se mit à onduler lorsque mon doigt titilla et écarta ses petites lèvres...
    Elle échappa un « oui », puis deux... Et sa main vint appuyer sur la mienne. Je la pris doucement et l'écartai, lui glissant un « chut, pas encore », tendre mais sans appel.
    Elle reprit sa position mais tout son corps réclamait son plaisir. J'aimais jouer avec cela. J'aimais savoir que moi seule pouvais décider du moment où nous partirions ensemble.
    Mon doigt m'offrit son nectar et l'ivresse de son odeur et de son goût... L'envie montait en moi. Il devenait difficile de la contrôler. Nos corps étaient pris dans une danse de feu et de soupirs...
    Je ne pus soudain m'empêcher de la serrer fortement dans mes bras... d'embrasser son cou farouchement, fiévreusement...

    Tout son corps se cambra, comme électrisé... attisant encore plus mon envie d'elle, ma folie d'elle... Je voulais m'abandonner à de sauvages pulsions de posséder son corps et je sentis qu'elle le souhaitait aussi, de toutes ses forces, qu'elle le réclamait de tout son être...
    Mes mains se firent griffes et l'empoignèrent, mes baisers chaudes morsures dans son cou... Je saisis ses poignets, la renversai et la plaquai sur le sol sans ménagement. Je les maintins d'une forte poigne au dessus de sa tête, tandis que mon autre main, écartant ses cuisses, vint plonger ses doigts au cœur de son intimité ruisselante...
    Je me serrai contre elle, j'aimais la sentir mienne ainsi, sentir sa chaleur, sa poitrine se gonfler, ses cuisses se refermer sur ma main, pour la retenir prisonnière ou... tenter de l'enfoncer plus loin encore en elle...

     

     

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    Te parlerai-je des étoiles?
    Pour dire, te dire a toi
    Mais ça ne suffirait pas
    Si je devais te dire jusqu'ou je t'aime
    Te parlerai-je de la lune?
    J'aimerais car elles sont belles
    Jusqu'ou je t'aime
    Non, je te parlerai
    De tout ce qui s'en va quand tu n'es pas là
    De tout ce qui s'enfuit quand survient la nuit
    Je te parlerai de ce fil des larmes
    Qui est là, qui stagne au moindre drame
    Qui est là mais ne coule pas
    Ne se vide pas, ne me libère pas
    Et je te parlerai de ce cœur en joie
    Parce qu'il est à toi
    Je te parlerai de ce que tu mets en moi
    Parce que toujours je pense à toi...

    Comment t'expliquer que tu es pour moi
    Tout ce que je ne suis pas
    Comment te montrer que je voudrais pour toi
    Un monde sans eux, un monde sans tout ça
    Comment te prouver, que si tu étais là
    Tu serais mon rêve, tu serais ma trêve
    Comment simplement te dire que parce que je t'aime
    Je voudrais tes sourires pas seulement parfois
    Mais qu'ils deviennent rois, qu'ils deviennent lois
    Comment te serrer pour assez t'aimer
    Comment te donner assez, comment déborder
    Comment t'expliquer que je t'aime aux larmes
    Que je t'aime de tout l'intérieur
    Pour t'emmener loin, loin si loin de tout ça
    Et si prés de moi
    T'aimer à force d'à force de toi
    À force de moi à force de nous...

    Je ne sais pas moi... vivre tout ça...
    Je ne connais pas ce qui s'installe en moi
    Je ne sais pas quand tu n'es pas là
    Je ne savais pas que ça pouvait faire ça
    Pourtant je croyais l'avoir déjà rencontré
    Mais ca ne me faisait pas ça...
    Ça ne faisait pas comme ça...
    Ça ne faisait pas tout ça
    Un manque pas si manque
    Un froid pas si froid
    Un vide pas aussi vide
    Un esprit pas aussi pris
    Des pensées parfois libérées
    Oui mais là... là depuis toi
    Je ne connaissais pas ça, moi
    Toujours cette envie de toi
    Toujours penser a toi
    Toujours vouloir que tu sois là
    Cette envie de rien...
    Pourquoi je ne sais pas gérer ça
    Pourquoi n'ai-je pas de force sans toi
    Pourquoi ne suis-je bien qu'avec toi
    Pourquoi il y a toujours cette boule
    Pourquoi toujours cette trouille
    Et pourquoi toujours cette joie
    Tu vois tout ça je ne connaissais pas
    Pas comme ça...

    Je ne veux plus aller en arrière
    Je veux que tu restes avec moi et voilà
    Je ne sais même pas ce que c'est en moi
    Je ne sais même plus si ce que je sens
    Fait mal ou fait joie
    Je sais que c'est juste là
    Que ça serre le cœur
    Des fois doux et chaud
    Des fois vide et froid...
    Des fois ça me brûle
    Des fois ça me vide
    Moi je veux juste toi...

     

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    C'est lassée de tes liens
    Que je t'enchaîne aux miens
    C'est peinée de tes chaînes
    Que je t'aliène aux miennes

    Nous sommes deux
    Dansant dans nos yeux
    Nous sommes jumelles
    Et ça nous rend belles

    Unies par ce lien délicat
    Tissé d'amour et d'émois
    Indissociables, inséparables
    Imperturbables, inextricables

    Avec des chaînes
    Autour de nos cœurs
    Rubans de laine
    Filaments de douceur

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    Je te prendrai nue, dans mes bras, et on mettra la tête dans les étoiles. Toi contre moi, entre mes bras. Assises toi et moi, ton dos sur mes seins, mes bras autour de ton cou.

    Là, je prendrai ton cou, tes lèvres. Je te donnerai mon amour, ma chaleur. Je partirai ta pudeur. Restera toi et moi, juste toi et moi et nos corps. C'est tout. Rien entre nous. Juste l'air, la lune, les étoiles et ton corps enlacé au mien.

    Moi, je veux respirer ton cou, ta nuque. Je veux espionner ton intérieur pour mieux t'emporter ensuite, l'espionner de mes mains, de mes seins, de mes lèvres, de ma langue, pour tout sentir, au plus profond de toi, le moindre souffle, le moindre gémissement, le moindre signe d'extase.

    Moi, je veux te sentir fondre contre moi. Oui... fondre... Ne plus sentir de retenue, de résistance. Te sentir nue de tes forces, abandonnée, là, juste entre mes bras, juste à guetter tes « viens », tes « prends-moi », tes « oui », tes « encore ».

    Oui... je voudrais tout cela moi. Juste un peu de vent dans tes cheveux, quelques larmes dans tes yeux, quelques frissons sur ta peau, quelques sursauts et le début de tes ondulations de désir... Pas de froid, pas de bruit, juste le silence de la nuit et sa solitude.

    Je ferai fuir ce qui te retient encore. Tu te rendras corps et âme à mes caresses. Tu te rendras. Tu permettras ton abandon et le mien, notre fusion, mes larmes. Je lâcherai la bride a mes envies, peu a peu, guettant tes réactions. Je lirai toi. Je lirai entre tes lignes. Je viendrai a ta rencontre et tu seras mienne. Et je serai tienne. Jusqu'à l'explosion finale...

     

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