• Ce soir, j'ai juste envie d'être contre toi et que tu me serres de toute ta tendresse, que tu enveloppes mon âme d'un cocon de douceur. Tu m'attends et tu ouvres le lit, afin que je vienne me blottir au chaud de ton coeur. Comme j'aime ces menues attentions à mon égard ! Nos jambes s'emboitent et s'entremêlent, nos cheveux se mélangent, il n'y a pas de désir encore, juste le plaisir et l'envie d'être bien, bienheureuse, insouciante, réconfortée et apaisée. Je me glisse sous les draps, tu tends les bras. Tu m'accueilles comme une enfant qui se précipite en pleurant pour se faire pardonner ou bien pour se faire aimer. Tu m'attendris de caresse et de mots chuchotés. Ta main prends la mienne et l'étreint. Ne me lâche pas surtout, serres bien fort et bien longtemps. Apprivoise-moi durant la nuit et que nos sommeils, simplement entrecoupés de nos rêves, nous portent jusqu'au matin doux et clair.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    Je suis pudique et discrète. J'aime les silences de l'intimité, la pénombre de la chambre aux volets clos, les murmures des draps froissés, rejetés, des jambes qui se croisent sans se toucher. Juste un frôlement, comme le battement d'une aile de papillon. Je suis celle qui était ton petit bout de femme à toi, une petite femme câline et secrète, qui n'était pas très active du tout pendant l'amour et qui, pourtant, aimait tant l'amour. Le tien, unique et possessif parfois, tendre et violent à la fois. Je suis celle qui aime les yeux dans le noir, les lèvres qui se caressent et s'entrouvrent, mais pas trop, juste ce qu'il faut pour un contact électrique, une décharge d'adrénaline, un émoi en toi. Je détourne le regard à la moindre nuance, car mademoiselle est très susceptible en plus d'être délicate... elle aime la tendresse, la délicatesse et puis la force du poignet toutefois, l'intensité de ton regard noir de fierté et doux d'apaisement. Ta main qui cueille un sein et le porte à ta bouche. Tes paupières, lourdes de larmes retenues, qui se vexent pour un rien et se cachent sous cette mèche de cheveux que je trouvais sexy et puérile à la fois, que tu rejetais d'un souffle ou d'une main alanguie.


    Je suis pudique et discrète, pas du genre à m'offrir à n'importe qui. J'offre des roses à qui sait me mettre en confiance et distribue mon amour fidèle et éternel à toi qui m'as aimée telle que j'étais malgré tout. Je ne sais pas faire l'amour, tu m'as appris, avec patience et douceur, moi qui n'avais connu que violences de sentiments. Merci de m'avoir donné ton amour, ta confiance, d'avoir pansé mon coeur et mon corps. Merci toi. Je t'embrasse comme je t'aime et m'en vais sereine. 

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  •  

      

     

    Comment dire l'amour qu'on éprouve au fond de soi, tout au fond, là où personne ne va, là où personne ne sait, là où personne ne voit. Comment écrire encore tous ces mots qui meurent en moi, se heurtant les uns aux autres, heurtant le vide, l'infini, comme autant d'échos qui me renvoient mes sentiments à la figure. Quelle frustration de garder tout cela, de ne plus rien partager. L'absence terrible, c'est toujours cette envie de toi, nue auprès de moi, là tout contre et ta main qui caresse ma jambe et la serre, jalousement. J'ai envie que tu me serres dans tes bras, contre toi, que tu veilles sur mes ombres et, d'un doigt, effaces mes larmes. J'ai envie que tu dises "Chut, je suis là" et que tu me gardes au creux de toi. J'ai envie de laisser-aller, de perte de contrôle, de silences et de frissons, de tout donner de moi, de confiance absolue et de résignation. J'ai envie d'abandon mais plus d'être abandonnée, comme ça, du jour au lendemain. Comment peut-on aimer encore à ce point tant d'années après la rupture. Pourquoi le désir ne s'enfuit-il pas. Moi je t'aime toujours comme au premier jour. J'aurais voulu t'appartenir pour le meilleur et pour le pire, pour ce que tu aurais pu faire de moi, avec ton expérience à toi. J'aurais voulu jouir contre toi, ma joue dans tes cheveux défaits, mes yeux clos sous des paupières souriantes et étoilées. Mon âme seule se meurt et se languit de ton souvenir et la brûlure de tes lèvres sur ma peau me rappelle que je suis marquée de ton sceau pour l'éternité. Comment te dire que je t'aime...

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    2 commentaires
  •  

     

    Comment expliquer ce besoin de sentir ton corps contre le mien, toujours, comme un rempart contre le monde extérieur, comme une armure contre les agressions, les trahisons. Ce besoin de te savoir là, jamais trop loin, sans avoir à demander, comme une intuition en toi, en moi. Et si je ris ou si je pleure, je laisse tout aller car je sais que tu es là, derrière et que ton étreinte peut tout réparer, tout faire oublier, tout guérir, tout changer. Une étreinte comme nulle autre, qui prend même jusqu'a la liberté d'être, qui prend aux tripes tant elle est intense en émotions et en partages.
    Comment expliquer cette envie d'être toujours une petite chose bien misérable entre tes bras, une petite femme perdue que tu adoptes et qui se donne, sans demie mesure, car sa trop grande liberté l'effraie et la retient prisonnière dans sa chair.
    Oh comme il fait monter le désir en moi ce geste de possession, ta main qui me serre à m'en faire presque mal, la chaleur de ton ventre qui frémit entre mes reins, ton sexe humide blotti sur la courbe de mes fesses. J'ai tellement envie de toi, de me donner à toi, d'appartenir à toi, de faire l'amour avec toi. J'ai tellement à t'offrir que tout mon corps transpire son abandon pour que tu partes à sa conquête. Je veux être à toi et que tu décides, ce qui est bien pour moi, pour toi, pour nous. Rends-moi docile, essuie les larmes dont tu es là cause d'un revers de ta main, caresse les cheveux que tu as empoignés, soigne le petit bouton de rose que tu as malmené, fais la nuit plus tendre et plus douce après l'amour, protège- moi de tous les coups, aime-moi durement, doucement mais possessivement.

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    Tu peux prendre mon corps quand tu le souhaites et tu le sais. Je n'ai jamais aimé qu'on me voit nue, qu'on me regarde, qu'on me remarque. Je suis pudique et j'aime l'intimité plus que tout, l'intimité d'un lieu, d'un moment, d'un ressenti. L'intimité avec toi est quelque chose de beau et de rare, magnifiée par nos silences et nos murmures, par le frisson des draps froissés et des oreillers écrasés. Ne fais pas de bruit, je t'en prie. Ne dis pas que nous sommes ici, ne dis rien à personne. Fais comme si nous étions seules au monde. Prends-moi en silence et fais-moi l'amour en caresses et en non-dits.

    Ne dis plus un mot, chut, tais-toi. Déshabille-moi vite, colle ton corps contre le mien, voilà derrière, comme ça, c'est bien. Prends mes seins à pleines mains et couvre-les de baisers. Prends mon sexe, sans même prendre le temps de me dévêtir entièrement. Prends et jouis de ce qui est à toi, de ce que je t'offre malgré ma peur que quelqu'un arrive et nous surprenne. Une peur étrange, teintée d'excitation. Fais vite, ne traîne pas, ne badine pas, va à l'essentiel, je t'en supplie. Aujourd'hui, notre chambre n'a plus de murs, elle est dans la nature, aux yeux de quiconque passera par ici. Il y a toujours l'intimité de nos corps, de nos cris refoulés, de nos regards emplis de tendresse et d'amour, de nos gestes empressés et maladroits parfois. Il y a toi et moi, allongées dans les herbes foulées de mille pas, seules au monde dans notre cocon d'abandon. 

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  • Et si je ne t'attendais pas ? Et si je commençais sans toi ? Et si tu guidais ma main ? Me permettrais-tu ? Toutes mes larmes d'extase seront pour toi, à l'instant où l'éclair traversera mon corps et mon âme pour venir rejoindre tes pensées, à l'instant où ce fulgurant coup porté à mon être entier se posera au creux de ton épaule, en une étreinte tendre et sereine, où j'aurai besoin de tes bras pour me rassurer, me rechauffer et retrouver un peu de calme dans mon coeur bouleversé. Je t'embrasse comme je t'aime.

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires