Lire la 1ère partie
Cet ami est entre mes mains, il s'imprègne de ma chaleur. Tu n'aimes pas le contact du froid. Il le sait. Doucement, je le pose sur ton ventre. Corps à corps, il est doux et chaud. Tu fais un geste pour le saisir de tes mains. Je les retiens et les embrasse.
Au fond de moi j'ai peur... Peur que tu le repousses, que tu le rejettes, que tu aies peur de lui, juste comme ça, sans lui laisser sa chance... Tu trembles, je t'embrasse, te caresse. Peur? Nervosité? Mélange d'excitation et de crainte? Je te glisse doucement à l'oreille "Chut mon amour, ton corps et ton âme sont à moi mais jamais je ne voudrais faire de mal ni à l'un ni à l'autre. Je t'aime, je ne veux rien pour moi mais, juste pour toi, le plaisir et le jeu du plaisir... Alors, tu vois, je voulais juste te le présenter...
Il s'en va maintenant... Moi, je voudrais juste savoir si tu as envie qu'il revienne et de faire un peu plus sa connaissance. Si tu dis oui, il reviendra, si tu dis non, plus jamais tu n'entendras parler de lui. Il ne se vexera pas et moi non plus, mon amour. Je t'aime. Je te laisse un moment, ne bouge pas. Tu me diras, à mon retour. Oh mon amour, si tu savais comme j'aime t'avoir ainsi à moi... Quoi que tu décides, mon amour, il ne reviendra que si tu en as envie vraiment".
Enfin, avant de te laisser, j'ajoute "Ne pense qu'à toi, mon amour, pas à moi. Je veux juste t'inonder d'un plaisir que tu ne connais pas mais, si tu ne veux pas de celui-là, je n'aurais ni mal ni manque. Je t'aime".
Sur ces derniers mots, je la laisse. Elle a souri. Elle ne tremble plus. J'ai envie d'elle. Elle est si belle. Je voudrais la prendre, là, tout de suite. Sa nudité me pénètre toujours et se répand en une fièvre perverse dans mon corps et dans ma tête. Je l'aime et c'est encore avec tout mon corps que je voudrais le lui dire. Ma fièvre tout contre sa fièvre, mon désir exacerbant le sien... Je voudrais ne pas céder mais... Son corps immobile dans la blancheur si désirable et si en désir. Ma tête tourne. Mon esprit bascule...
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inquiétude lorsque l'écharpe recouvre mes yeux : celle de te sentir t'éloigner de moi trop longtemps... Tu sais comme j'aime qu'on soit le plus proche possible, quand au moins une partie de notre corps est en contact, quand ma jambe, touche ta jambe, quand ma main tient ta main, quand ma peau frôle la tienne, sinon... peur, oui... Malgré cela, pure et exquise confiance, hâte aussi de découvrir cette surprise et ses secrets que toi seule recèle...