Je me souviens la douceur avec laquelle ta main me découvrait, effleurait ma cuisse et ma chair douce plus loin qui t'appelait, te suppliait presque. Comme des étincelles, le contact du bout de tes doigts sur ma peau lisse et humide, pour t'accueillir, te recevoir.
Et puis, tout à coup, une tempête, une convulsion, tu me pénétrais, durement tout de suite, sauvagerie, puissance, passion d'une créature qu'on aurait dit supérieure à la pauvre humaine tremblante que j'étais pour m'offrir à toi.
Comme j'étais fière, à ce moment-là, fière et heureuse de découvrir, de ressentir, d'aimer, que tu me possèdes, me détiennes, m'envahisses ainsi. Fière et heureuse d'appartenir à cette créature si belle et si sensuelle, si femme, si toi. Jusqu'à ce que j'échoue sur les rivages du bonheur, à tes côtés, entre tes bras rassurants, tendres et aimants, contre ton corps encore brûlant de mille feux d'émois.
Alors, je me chuchotais en secret que je t'aimais tant et tant, que pour toi je supporterais tout, que je survivrais à tout, que tu étais la femme de ma vie et que je ne pourrais plus jamais te quitter.