• Si tu étais là...

     

    Si tu étais là, au plus près de moi, tu t'approcherais de moi, lentement, doucement, sans rien brusquer, sans rien forcer, sans rien précipiter. On aurait tout le temps. Le temps de nous chercher, le temps de nous trouver, le temps de nous désirer, de nous aimer enfin.
    Tu t'approcherais de moi et tu prendrais ma main, le cœur chaviré et le ventre brûlant de ton désir de moi. Tu tournerais la tête et plongerais tes yeux dans les miens, jusqu'à y lire ma flamme, mon appel à poursuivre.

    Si tu étais là, tu m'allongerais doucement et poserais mes mains au dessus de ma tête. Tu te pencherais sur moi et, avec ton genou, écarterais mes cuisses, jusqu'à ce que je sois toute ouverte à toi.
    De tes lèvres, tu déposerais là, au creux de mon cou, ce tout premier baiser qui me fera frémir, ce tout premier signal des plaisirs à venir.

    Si tu étais là, tu t'allongerais sur moi et m'embrasserais jusqu'à sentir sous toi tout mon corps onduler. Tu embrasserais mes lèvres brulantes, jusqu'à sentir monter toute mon envie de toi.
    De ta bouche offerte, tu couvrirais chaque parcelle de mon corps, t'aventurerais plus loin, toujours plus loin, plus bas, toujours plus bas.

    Si tu étais là, tu plongerais ta tête au seuil de mon plaisir. Tu prolongerais l'attente jusqu'à n'en plus pouvoir, jusqu'à ce que tu imploses, jusqu'à ce que j'en supplie. Et, là, tu sourirais car je te supplierais d'y venir enfin. Tu attendrais encore, jusqu'à que j'en crie.
    Puis, tout doucement, tu écarterais mes chairs déjà toutes ruisselantes des plaisirs à venir, de mon violent désir, de mon appel de toi.
    Tu glisserais ta langue au plus intime de moi et me donnerais de toi jusqu'à me voir rougir, jusqu'à me voir partir, au plus secret de moi.
    Aux premiers gémissements, tu y ajouterais tes doigts et tu les enfoncerais là, tout au profond de moi, pour que moi, ton amour, je vienne jusqu'à toi.

    Si tu étais là, tu m'accompagnerais encore et encore, tu pleurerais avec moi pour mélanger nos larmes ... Tu prendrais soin de moi jusqu'à ce que je décolle, jusqu'à ne faire plus qu'une, de nos deux âmes folles.

    Si tu étais là, je t'aimerais...

     

    « Toi à genouxGarde-moi là... »
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  • Commentaires

    1
    Justmeforyou
    Jeudi 19 Juin 2008 à 21:30
    Oui si j'étais là
    Je ferai tout ça, avec du temps du temps, pour t'apprivoiser, et nous laisser ressentir... Il n'y aurait pas de temps qui passe, pas de manque de temps, pas de temps qui presse, juste toi et moi, jusqu'au bout de la nuit, jusqu'au bout du temps... Si j'étais là, oui je te prendrai de ma force je ferai douceur,de ma douceur je serai tendresse, de ma tendresse je serai ivresse...de ton envie je ferai désir, de toi je ferais un "à moi", mais de moi tu ferais un "à toi"... Et puis cette envie là, de ton toi, ton imtime toi, ton gout si ... sur ma langue furtive... Oui si j'étais là, c'est comme ça que je t'aimerais... toi...Je t'aime
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    2
    Coquine
    Jeudi 19 Juin 2008 à 22:10
    Pas de temps qui passe,
    pas de manque tout court, nous deux au bout de nous-même... voilà... au bout de nos limites... Si tu étais là, tu prendrais tout de moi et moi, je me laisserais emporter, transporter parta douceur, ta tendresse et ta force, par tout ce qui fait que je t'aime et que tu m'aimes... Tu me manques tellement si tu savais...
    3
    Vendredi 27 Juin 2008 à 13:56
    .
    Rah cette photo, magnifique
    4
    Coquine
    Vendredi 27 Juin 2008 à 19:45
    PlastÿkNÿmfe, merci
    de ton passage... Oui, magnifique en effet... et, de plus, qui donne envie, des envies...
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