• Rêve d'amour

     


    Mon amour, c'est comme une folle ivresse de toi qui vient de me réveiller. Je t'ai vue là, devant moi, nue, rien que pour moi. Tu avais les bras en l'air, attachés et juste accrochés pour te soulager de leur poids, mais d'une accroche qu'un simple geste peut ôter. Je t'ai rêvée nue, bras en l'air comme pour mieux m'offrir, me dévoiler cette merveilleuse nudité, tes yeux bandés pour que tu n'aies plus juste qu'à ressentir... Je suis devant ce corps nu, je me sens si petite, si fragile, face à lui. Je me sens comme subjuguée dans cet état puissant qui, moi aussi, me permet un don total... bulle...
    Je m'approche de toi doucement et viens me coller contre ton dos, mes mains glissent le long de tes bras, tout doucement, en une fleur de caresse et je te sens frémir... Moi, je sens l'ivresse monter encore en moi. Je ferme les yeux pour mieux encore capter l'éveil de mes sens... et des tiens... Mon corps épouse ton corps. Mon sort épouse ton sort.
    Collée à toi, je te respire, je m'enivre de toi, je m'abandonne en toi, je te prends, tu te donnes. Douce fusion de nos corps. Tu es là, tu es à moi et j'en suis plus à toi encore, là pour toi avec mes mains, mon corps, pour faire vibrer le tien jusqu'à la folie, jusqu'à la supplique, jusqu'à l'extase absolue. Mes mains paressent sur ton corps qui se tend tandis que je décolle un peu le mien. Caresse de feu du bout des doigts... Un effleur de peau voilà, juste un effleur de peau. De plus en plus ivre de te ressentir ainsi, belle, abandonnée, emportée par le plaisir, je te caresse encore et encore. Ton dos, le creux de tes reins, ta nuque, ton cou... Et ton corps suit mes caresses, s'offre à elles. Il n'est plus que sensations, plaisir. Ton esprit s'envole. Il atteint cet état où n'existe plus que le plaisir, un état d'absence pour n'être plus que sens. Il ressent, libre, et moi je le rejoins. Nous ne sommes plus qu'amour...

    Je tourne autour de ce corps possédé de plaisir, frémissant de plaisir et de fièvre. Je suis lui, il est moi. Je suis toi, tu es moi, emportées dans notre passion. Je tourne de mes mains de plume. Je tourne, tourne, afin de ne rien perdre de ce que tu m'offres, de ne pas oublier le moindre pore de ton offrande. J'atteins moi aussi l'extase, bien au-dessus de l'ivresse, et c'est ton abandon qui m'offre cela. Bientôt je m'arrête, face à toi. Je te regarde, les larmes au bord des yeux tant je suis émue. Toi, là, rien que pour moi... Moi, si petite, si amoureuse, si emprise de toi, mon amour. Oui, si emprise.
    Je prends ta bouche, tu m'offres ta langue. Je prends ton cou de ma bouche, de mes mains, folles de toi. Puis, doucement glissant tout contre toi, mon corps, ma joue, mes mains, je me baisse jusqu'à me retrouver à genoux à tes pieds. Ma fièvre grandit. Ma tête sur ton sexe, ma joue appuyée tout contre lui, contre sa chaleur, contre ton odeur. Ivresse... encore et toujours cette si délicieuse odeur. Je t'aime tant mon amour, je t'aime.

    Je suis à tes pieds, si bien, ma tête sur ton intimité. Tu le sens, tu as décroché tes bras et les as posés, toujours attachés, sur ma tête pour me garder là, juste là. Merci mon amour. Merci de ton amour, je t'aime, je t'aime. Puis tu appuies un peu sur ma tête. Je connais ce signe-là, véritable invitation à prendre plus encore... Mes mains glissent le long de tes jambes, se lovent sur tes mollets, sur tes cuisses. Ma tête descend encore. Mes lèvres se font caressantes. Arrivées à tes pieds, elles osent un tendre, très tendre baiser reconnaissant sur chacun de tes pieds. Je reste un instant ainsi en petite boule à tes pieds. Qu'y puis-je si je m'y sens si bien là ? C'est si profond ce geste d'abandon et de dévotion. Qu'y puis-je si je t'aime à l'extrême, à l'absolu de moi-même? Qu'y puis-je si j'ai cette envie, alors, de relever la tête pour te contempler de là, juste de là? Te contempler, oui, de la moi si petite, si fragile de peur et toi, là, si belle dans ton plaisir. J'ai si peur.

    Mais déjà je remonte, toujours mon corps contre ton corps et là, arrivée sur ton sexe, n'y tenant plus de désir et d'ivresse, ma langue prend tes lèvres. Je prends ton nectar, je le glisse en moi. Ton goût, ton odeur me pénètrent et grandissent en moi. Je deviens folle. Je te vois, tête en arrière, dos cambré. Tu as toi-même raccroché tes poignets... Tu n'es plus là, juste avec moi, quelque part ailleurs, loin de toi. Je t'aime. Abandon de corps et d'esprit. Merveilleux amour. Ma langue écarte tes lèvres inondées de plaisir. Ma langue va te chercher au plus profond de toi. Ton corps s'agite. Folie. Spasmes. Frissons. Je t'aime, ma folie. Tu sursautes. Tu en viens même à espérer que tes bras ne vont pas se décrocher tellement tu t'abandonnes ainsi. Si belle, mon amour. Ma langue, encore et sans répit, t'investit, t'emporte, là-bas, si loin. Je suis là, mon amour. Laisse aller, vis, ressens, prends ce que je te donne, prends, explose, explose... Oui, explose. Je t'aime.

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  • Commentaires

    1
    Justmeforyou
    Samedi 12 Juillet 2008 à 15:59
    Ces mots ont
    quelques jours déjà, mais sont toujours là, je me souviens de cette nuit ou ils sont venus, rien que pour toi... Et cette image qu'ils me donnent de toi, toujours si là, si vraie aujourd'hui. C'est si beau ce corps offert dénudé jusque dans ses gestes, jusque de ses mains, ce corps à prendre a faire frémir, exploser de plaisir... ainsi je te prendrai si tu le veux et ...parce que je t'aime...
    2
    Coquine
    Samedi 12 Juillet 2008 à 19:01
    C'est si beau
    et si fort mon corps offert pour toi, pour le tien, tout livré de haut en bas, toutes ses formes antre tes mains, toute son âme contre ton coeur, tout est à toi, toi qui sais si bien le faire vibrer, exploser, toi qui sais le faire chavirer toujours plus loin du rivage, toi qui ne laisse aucune parcelle de ma peau sans baiser, sans caresse... A toi j'offre tout, oui, en confiance et en amour... Je t'aime et je te laisserai me prendre ainsi si tu le veux et...
    3
    Mardi 15 Juillet 2008 à 20:38
    bonsoir Coquine
    comme c'est des "mots" des "phrases" entre vous, je n'ose plus m'intercalé. Bisous et bonne route à deux.
    4
    Lundi 28 Juillet 2008 à 16:58
    Quelle
    ivresse l'amour ! bonne fin de journée.
    5
    Coquine
    Jeudi 31 Juillet 2008 à 09:50
    Saxo tu ne nous
    dérange pas, tu peux "t'intercaler" autant que tu le souhaites, bien au contraire... Je t'embrasse bien fort...
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    6
    Coquine
    Jeudi 31 Juillet 2008 à 10:06
    Oui, l'ivresse Etiennemomo
    l'ivresse de l'amour et le bonheur d'en être ivre... Bonne journée également...
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