Pelotonnée sur l'oreiller
Jusqu'aux larmes bouleversée
J'attends ta voix pour me réveiller
J'attends ton corps pour me délivrer

Le jour se lève et tu n'es plus là
Je cherche ton sourire parmi les draps
Je paresse en espérant tes bras
Douceur coquine qui me manque déjà

Je ne vois pas le soleil qui se lève
Je ne sens pas l'air frais qui soulève
Le voilage de la fenêtre entr'ouverte
Celle qui t'a vu t'échapper peut-être

Cette nuit de lune incandescente
Qui me laisse seule et inconsciente
Encore enivrée des plaisirs partagés
Pelotonnée sur l'oreiller.

Délicatement, faufile entre mes doigts, votre cible est là, ne vous arrêtez pas, ne perdez pas de temps, allez-y directement, j'attends...

C'est bon... prenez tout votre temps maintenant que vous êtes arrivé là. Arrêtez-vous juste un instant, contemplez et enlacez-moi. Passez votre main tendrement, délectez-vous tranquillement, délicieusement.

Caressez-moi de votre langue aveuglément, je serai votre guide, votre firmament. Abandonnez-vous et savourez-moi comme il se doit mais faites attention, je pourrais bien être gourmande et vous croquer à pleines dents...

Rêver à ta peau, le goût sucré qu'elle me laisse
Imaginer la chaleur de tes mains qui me caressent
Deviner le murmure, les mots que tu me chantes
M'offrir à toi comme une fleur ouverte, alléchante

Réveiller la force du désir qui en moi survient
Cet instant de fébrilité qui fait que je ne me contiens
Mes doigts se font satin, soie, coton, velours
Sur ton corps alangui, dessinant les contours

Me laisser divaguer sur ton terrain d'errance
M'abandonner à tes bras d'une douce jouissance
Me fondre dans l'obscurité de cette subtile folie
Et m'offrir sans remords, céder à nos envies

Approche, viens là plus près
J'ai succombé à tes attraits
Touche-moi, laissons tous nos excès
Nous prendre en flagrant délit de méfaits

Si, par mégarde, tu succombes à mes charmes
Cette comédie finira par un drame
Je pourrais bien te tuer malgré tes armes
Redoutable mante tout droit surgie du calme

Des tempêtes de mon corps, remontera le désir
Auprès de moi tu ne pourras t'assoupir
Tes lèvres sur ma chair te feront tressaillir
Je suis le diable, attends-toi au pire

Je vais te faire souffrir, te déchirer le cœur
Je sais te faire languir, toi, pourtant fier vainqueur
Je vais te faire périr, brûler dans la chaleur
De mes sens indigènes qui briseront tes ardeurs

"La chose la plus commune, dès qu'on nous la cache, devient un délice."

Oscar Wilde

Trouver asile entre tes bras

Chercher refuge auprès de toi

S'offrir ce repaire sous les draps

Se dissimuler à l'abri de ton toit

Restée cachée là où nul ne va

Cloîtrée près de ton corps si délicat

"Attendre, c'est encore une occupation. C'est ne rien attendre qui est terrible"

Cesare Pavese

Sentir ton corps
Tout contre mon corps

Me jeter à corps perdu
Sur ton torse à demi nu

Dans un langoureux corps à corps
Une folle étreinte sans remord

Te laisser dégrafer mon corsage
Avoir des envies de moins en moins sages

Des désirs fous de ressentir sous mes mains
Ta force, ta douceur, nos lendemains

Enchanteur, tu exauceras les rêves
De celle qui t'aime en silence et t'offre ses lèvres

Laisse-moi toucher ton corps si parfait
Me consumer de tous tes méfaits

J'agonise à tes pieds, Apollon
Relève-moi et de ton corps fais-moi don.

Deux ombres, assises côte à côte, mystérieuses, dans la lumière blafarde de la nuit. Deux mains qui ne se lâchent plus.

Sensualité des regards qui se croisent et se rapprochent, doucement, tendrement. Les lèvres s'effleurent à peine, les doigts jouent avec les cheveux, les parfums se mêlent, les yeux se ferment.

Délicieuse offrande...

Les caresses transcendent les vêtements pour atteindre la peau. Pas un mot. Le silence les enserre et les observe. La nuit les protège et les préserve.

Moment d'intimité et d'observation partagée...

Délicate attention que ces cils qui se frôlent. Ses lèvres ont la douceur des ailes d'un papillon, Sa peau a la tiédeur d'un chaton endormi.

Voluptueuse esquisse...

Céder à la tentation sans même se demander ce que demain pourra être sans l'une, ce qu'après-demain pourra être sans elle.

Obsédante litanie de ce subtil corps à corps dans l'infini plaisir de te savoir si près de moi... De te savoir toute à moi...

Douce caresse, juste un frisson sur ma peau

Langueur...

Du satin qui dévoile un sein tellement beau

Tendre soupir, juste un murmure dans mon cou

Senteurs...

Exquises effluves d'un parfum qui rend fou

Délicat baiser, juste un sourire au creux de mes reins

Bonheur...

De toucher ce corps divin qui est le tien.

"L'érotisme, c'est quand l'imagination fait l'amour avec le corps"

Emmanuel Boundzéki Dongalal

Alors je laisse vagabonder mon imagination...

Puis, je laisse vagabonder mes mains...

Ensuite, je laisse vagabonder ma langue...

Enfin, je laisse vagabonder mes sens...

Et, finalement, je laisse vagabonder ton corps...

Tout contre le mien...

Errances érotiques...

Pour toi chère DCSL :))

"Le désir s'exprime par la caresse comme la pensée par le langage."

Jean-Paul Sartre

"L'amour est un fleuve où les eaux de deux rivières se mêlent sans se confondre"

Jacques de Bourbon Busset

Donne-moi juste un baiser
Laisse-moi sentir la chaleur
De tes lèvres entrouvertes
Je me perds, c'est insensé
De vouloir toute la douceur
De ta bouche ainsi offerte

Donne-moi juste un baiser
Laisse-moi frôler la peau
Si délicate de ton corps
Je m'égare de tant désirer
Te toucher j'en ai chaud
Enlace-moi, serre-moi fort

Donne-moi juste un baiser
Laisse-moi caresser ton antre
Tes courbes si sensuelles
Sous mes mains la fragilité
La tiédeur de ton ventre
Parfaite, rêvée, tu es si belle

Donne-moi juste un baiser
Laisse-moi sentir sur mon visage
Le parfum de tes longs cheveux
Ta fougueuse tendresse m'enivrer
Me reposer au creux de ton image
Et me retrouver dans tes yeux.

Tes désirs de luxure me font devenir folle

Tu en veux toujours plus, tu racoles et cabrioles

Je ne peux résister à tes assauts, tes furies

Je succombe à la moindre de tes envies, je te suis...

"Un baiser est un tour délicieux conçu par la nature pour couper la parole quand les mots deviennent superflus"

Ingrid Bergman

Tout près du visage
Les lèvres s'abandonnent aux lèvres
Dur combat des langues qui s'abreuvent
Aux mots de l'âme aspergée
D'un désir fou de nuit
Nuit fougueuse
Entre les jambes écartelées
Nuit pulpeuse
Entre les seins engorgés
Nuit somnolente
De doux gémissements offerts
Sur l'autel du petit jour
Nuit claire de lune
Sous les regards apaisés
Ainsi soient elles

CLARA VINCENT

Fantastique fantasme
Fanatique enthousiasme
Mais tout n'est que pléonasme
Pour décrire un orgasme.

Fantasmagorie multicolore
Fanatisme de ton corps
Je suis tienne, tu me dévores
Embrase-moi je t'en implore