•  

    Je t'ai dit aussi moi ce que j'avais vu,
    Dans cette nuit ou tu m'as pris mon sommeil.
    Deux mains dans la rue, liées,
    Par nos doigts dans les doigts, serrés.

    Des pensées qui glissent vers d'autres pensées
    Et se trouvent sans même se parler.
    Nos pas qui d'être si complices,
    Se moquent d'où ils vont, d'où ils sont.

    Nos pas qui soudain s'arrêtent,
    Parce que s'arrête le temps,
    Pour que nos mains s'enlacent
    Et mettent nos cœurs en face.

    Nos yeux se trouvent et ne se quittent plus
    Et là, ton front contre mon front,
    Nos larmes coulent, se mélangent,
    Nos bouches s'effleurent et s'embrassent.

    Puis le monde autour qui s'en va,
    Pour ne laisser que nous dans ce temps qui s'arrête
    Le temps d'un instant de bonheur...

    Partager via Gmail Yahoo!

    6 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique