• Reste maître de nos jeux. Prends le contrôle que je sais perdre si vite. Amuse-toi, renverse-moi à ta guise, bouleverse-moi selon tes aises. Que chaque parcelle de mon corps soit à toi. Que chaque pore de ma peau ne respire que de ton souffle. Qu'aucun millimètre de ma chair ne t'échappe, ne te fuie. Qu'aucun centième de mes soupirs ne te résiste, ne te suffise.

    Tout et partout. Tes mains, ta langue, tes doigts, tes lèvres, ton regard... Règne sur moi, possède-moi. Ressens-toi en moi. Ressens-moi pour toi. Dessine-moi selon tes envies. Occupe tous mes territoires sans contrepartie.

    Reste maître de nos jeux. Ta force te fait renaître, comme elle me fait t'aimer davantage. Elle comble mes faiblesses et aiguise mes fantasmes. Elle rassure tout mon être si peu certain de lui et attise son désir de se laisser guider par toi, jusqu'aux limites de sa dépendance, jusqu'à l'au-delà de l'amour en éperdue confiance.

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  • Tes lèvres effleurent les miennes et je sens leur chaleur se diffuser partout en moi. Au moment où elles se posent sur ma bouche offerte, leur contact me fait frissonner jusqu'à l'âme. Et c'est un tourbillon d'étoiles dans mes yeux, un champ de papillons sur mon coeur, un bonheur immense et une envie de fusion extrême.

    Ta langue s'immisce timidement. Tout est déjà bouleversé en toi. Elle se délecte de la mienne qui l'enroule et l'envoûte en un baiser sucré qui gardera longtemps nos paupières closes de délice et nos souffles d'amour mêlés jusqu'à l'ivresse.

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  • Tout me subjugue à cet instant. Je te laisse parcourir mes formes. Je ressens ton envie, ton désir si brûlant de faire l'amour avec tout mon corps qui s'offre, tendu, attendant, espérant. Ton parfum joue avec la brûlure sur mes lèvres. Le vide autour de moi étouffe nos chuchotements. Et, comme en apesanteur pour toi, mon esprit s'envole, emportant avec lui les images de nos nuits, de nos jours et la magie de ce moment tant attendu.



    Tu tournes et vas et viens. Tu me frôles, tu te colles puis surgis et, d'un repli, m'abandonne au silence de la pièce, au silence de mes mains, cousues l'une à l'autre pour rassasier ta fièvre, jointes et liées pour prier et crier délivrance.
    Le grincement de tes chaînes ne me quittera pas de la bulle de douceur où nous sommes enfermées. Elles m'empêchent de t'étreindre et brisent mon élan si je veux me serrer contre toi. Mais tu devines en moi ce besoin de tendresse et viens poser ta joue juste au creux de mon cou et tes seins sur mes seins et ta main prend la mienne.



    Si le noir me fait peur, tu embrasses ma bouche. Si les chaînes sont douleurs, tu caresses mes poignets. Si ta peau me manque trop, tu enserres ma taille. Si l'impatience est lente, tu me prends sans un mot. Je t'aime et j'ai confiance en toi. Tu m'aimes et sais que je suis à toi.



    Donnée. Bien plus qu'un cadeau de la chair, c'est le partage de l'âme, où toi seule peux pénétrer si solennellement et passionnément. De cette passion qu'ont les amants maudits, ceux qui s'aiment au-delà, malgré les « pourtant », les « comment ».



    Tes pulsions rivalisent pour chasser l'angoisse installée. Ma satisfaction, ta puissance se lisent en un sourire sous nos larmes contenues. Et tu prends et tu vaincs tout mon corps abandonné que, seuls les frissons de l'émoi final, font frémir en brisant cette bulle en un éclat foudroyant, pour mieux se reconstruire, endormie entre tes bras, ma joue sur ton cœur qui palpite encore fort de ta fougueuse possession.

     

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  • C'est un rêve étrange et fascinant... Un rêve de moi, seule, enchaînée pour toi...

    La chambre est blanche, très blanche. De fin voilages encadrent la fenêtre et flottent au vent du matin entrant sournoisement. Je me réveille, seule, si seule. Mes poignets sont entravés par de lourdes chaînes. J'entends pourtant à peine le bruit de ces fers, doux tintements qui me murmurent que je suis à toi, chuchotements de nos corps encore liés la veille mais séparés par la nuit en sommeil.

    Les chaînes pèsent à peine mais commencent à se resserrer autour de ma chair. Elles brisent délicatement le silence. Je t'attends. Je t'espère. Je me prépare comme pour te recevoir. Elles me séparent comme pour mieux te retrouver. Je me lève, languissante, parée de blancheur, un visage de pâleur. Tu me surprends, tu me souris, tu es belle. Le jour se lève aussi. Tu me détaches, tes yeux ne me quittent pas, ta main frôle à peine mon bras qui se tend. Tu embrasses le fer et me dis que je suis tienne et que c'est ainsi que tu m'aimes...

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    Joyeux Noël à toi que j'aime...

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    Quelques fois, j'ai envie de caresses-tendresses, de douceur, d'être émue, bouleversée...

    Quelques fois, j'ai envie de force presque brutale, d'intensité, d'être sauvagement renversée...

    Quelques fois j'ai envie de toi... d'une force implacable, fulgurante. Une envie charnelle de te faire l'amour jusqu'au lendemain. Une envie soudaine de brûlure au creux des ventres, de corps qui s'enfuient, de mains qui appuient, fortement, fermement. Une envie de possession démoniaque, de nuit sans jour, de toi en moi, de moi sur toi...

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    Faire l'amour avec une femme, c'est la tendresse à en perdre haleine, la délicatesse à en avoir les larmes aux yeux. C'est la volupté, la sensualité et la douceur des peaux entrelacées. C'est le doux parfum des regards entrecroisés. Les mains qui se cherchent, les jambes qui s'effleurent, les corps qui s'enivrent, les lèvres qui se livrent.

    Faire l'amour avec une femme, c'est doux et suave, c'est tendre et sauvage. Des caresses à profusion, de la pudeur, de la discrétion. C'est du satin dans des draps froids et de la soie au bout des doigts. Partager, fusionner, écouter son désir, tendre l'oreille à ses soupirs pour s'émouvoir de son plaisir.

    Faire l'amour avec une femme, c'est tendre les bras vers elle et vers soi, c'est enserrer les chairs et boire à ses paupières une source infinie de lumière. C'est se donner sans fard, s'offrir à sa folie et délier nos furies pour s'endormir ensemble, enchevêtrées, petites, dans la douce tiédeur de nos ventres apaisés et de nos souffles coupés.

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    Ressentir l'exubérance de ta chair, ton souffle court, la pression de tes lèvres et l'empressement de tes mains.

    Avide.

    Dans le solennel silence de nos émois sans mot, dans la sensuelle sentence de nos ébats de peau.

    Rejaillir l'exaltation des prières, nos souffles chauds, l'excitation de nos reins et la passion de nos larmes.

    Aimer.

    Dans l'insoutenable drame de nos moi aliénés, dans l'impensable charme de nos voix mêlées.

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    Mon bras vient délicatement entourer ta taille, ma tête se pose au creux de ton épaule et c'est tout mon corps qui cherche ta douce chaleur. Mes doigts jouent dans tes cheveux d'où émanent encore quelques effluves de parfum, mes lèvres effleurent ta joue ensommeillée. Je te regarde dormir en espérant ne pas t'éveiller.

    Tu es si belle, ainsi apaisée que j'en suis plus qu'attendrie, émerveillée, énamourée. Au cœur de ma nuit, je voudrais toujours pouvoir t'envelopper de cette tendresse infinie qui me submerge. Enserrées, enlacées, le repos nous mérite et l'amour nous emporte. Dans la magie du calme, ensorcelée par tes démons, je laisse venir une larme, cristalline, se perdant sur ta main.

    Plus près encore, toujours plus près, j'ai besoin de cette chaleur pour réchauffer mon cœur transi, j'ai envie de cette ardeur qui te fait brûler de désir.

    Ma belle endormie, je voudrais rester à jamais contre toi, ne plus savoir me décrocher, ne plus savoir me détacher, ne plus pouvoir nous désunir. Si l'obscurité nous ceint de ses âcres peines, la lueur de nos corps en étreinte nous pourvoie de ses tendres chaînes et c'est grâce à toi que je m'endors enfin, bercée de tes rêves, au creux de toi, à l'abri de tes bras.

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    Je prends ta main sans rature
    Et tes lèvres en démesure
    Et si l'indiscrétion me surprend
    Je lui dirai que je t'aime tant

    Je prends tes seins sans armure
    Tout ton corps en aventure
    Et si l'indécision me suspend
    Je lui dirai que je t'aime tant

    Je prends ta bouche sans tabou
    Ton sexe en amour fou
    Et si l'indécence m'attend
    Je lui dirai que je t'aime tant

    Je prends ton coeur sans hésiter
    Ton âme et tes poignets liés
    Et si la liberté se méprend
    Je lui dirai que c'est de moi dont tu dépends

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    Quand sous les masques de sagesse
    Brillent nos regards d'impolitesse
    L'étreinte est longue
    L'empreinte profonde

    Les envies nous dévorent
    Et la nuit dort encore
    Les frissons nous parcourent
    Sans lueur alentour

    Quand sous le masque de tendresse
    Vacillent nos corps en toute ivresse
    Les peaux s'emmêlent
    Les doigts s'en mêlent

    Les interdits se démènent
    Et la folie prend nos cernes
    Nos baisers font l'amour
    Sans peur alentour

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    Sous la lumière attentive, je me fais douce féline, je me fais toute câline, toute petite, pour t'approcher délicatement, juste en frôlements.
    Et le ralenti de mon corps m'emporte jusqu'au tien que je recouvre de mille baisers, de mille caresses, de mille tendresses.
    Mes jambes enserrent les tiennes, mes mains se reposent, à plat, épousant ton ventre, mes lèvres enveloppent le bout de tes seins. Tu me souris. Tu es belle. Je suis heureuse. Je t'aime.

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    Comme un astre silencieux, ton corps endormi près du mien. Je sais que je t'aime. Je sais que je suis en paix. Je sais que je n'ai plus peur. Je sais que tu me protèges. Je sais que tu m'aimes. Ma main cherche la tienne et trouve le chemin des étoiles. Mes lèvres cherchent les tiennes et s'égarent sur la tièdeur de ton ventre. Mon coeur cherche ton âme et rencontre l'amour, aux recoins joliment sombres, au destin farouche de nos deux ombres.

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    Voilà ma conception mais qui n'est que la mienne...

    Il y a des périodes de nos vies où on se cherche, où on est plus faibles qu'à d'autres, et quand on croit alors se trouver, quelque fois ça peut faire mal, quand on réalise... après... à quel point on a perdu toute dignité...
    Mais, on retire quand même, de ces périodes de nos vies, du positif, des leçons, et même du plaisir, du bonheur et de l'épanouissement personnel...
    Mais c'est vrai aussi, que certaines personnes savent profiter de nos faiblesses dans ces moment-là, pour assouvir, même inconsciemment, leurs désirs et leur besoin de grandeur et de reconnaissance, pour pallier à leurs propres faiblesses, ou chercher des solutions à leur problèmes et tenter d'être ce qu'ils ne sont pas capables d'être dans leur vie quotidienne... Pour se guérir, mais souvent au détriment de nous...

    Ce que je trouve beau, merveilleux, magique dans ce genre de relation, c'est le don de soi jusqu'à l'obéissance, l'offrande de son cœur de son âme et de son corps, mais... dans le cercle de l'intimité sacrée...
    Mais je trouve que quand on sort cette relation, de cette intimité, elle perd toute sa grandeur. Elle ne sert plus que la gloire du Maître, qui devient fier et tout puissant aux yeux de tous. La soumise devient son objet. Il en dispose, la montre et l'exhibe par la voie de blogs, de forums, de msn, de cams ou de clubs privés, dans le seul but d'être reconnu et admiré de tous... Elle se sent fière, elle aussi d'oser ce que personne n'ose, par amour, mais le plus souvent au détriment du respect d'elle-même...
    Mais je pense que cette femme, justement, cette femme perd aussi toute sa beauté, sa noblesse, sa dignité, et sa valeur... Et pourtant, je sais bien que tous les deux font cela pour se grandir, se découvrir et retrouver, grâce au regard des autres, la confiance qu'ils ont perdu en eux-mêmes, pour se prouver qu'ils valent quelque chose, qu'ils existent, qu'ils s'aiment et sont aimés, mais...

    Toi, tu es une femme si belle dans le cœur, l'âme et le corps, que je trouve que tu mérites bien mieux, et bien au-delà...
    Tu me diras tout ça oui... Et tout restera dans le cercle de cette intimité sacrée si belle à mes yeux, celle où tu peux faire ce que tu veux, quand tu veux, et moi aussi... celle aussi où on est libres et heureuses, où on prend ce que l'on s'offre, sans rien demander, naturellement...

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    Fais-moi l'amour avec force, avec rage
    Dans le velours, sous les orages
    Prends-moi fort mais avec tendresse
    Mords mes seins, empoigne mes fesses

    Fais-moi l'amour en riant, avec douceur
    Au grand jour, à la faible lueur
    Serre-moi délicatement, avec émotion
    Bouleverse-moi de toutes tes passions

    Dès que je lâche ta main, le froid s'installe en moi et entoure mon corps de mélancolie. Il y a comme un vent d'hiver qui souffle en moi. Un vent violent de saison turbulente. Celui qui laisse mes cils givrés en perles opalescentes. Celui qui casse l'amour en petits morceaux balayés d'un revers de feuille. Le vent du vide. Le vent du rien. Le vent du pire. Le vent voleur. Viens avec moi. Garde-moi en ta chaleur. Ton corps sait si bien me réchauffer, me consoler, me consumer...

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    Tes lèvres sur mon sein dans cette attitude enfantine que j'aime tant... Femme-enfant, la tête reposant sur mes genoux.
    Ta bouche caresse, aspire, mordille, joue.
    Derrière tes yeux fermés, je devine les étoiles. Sous tes longs cils noirs, je ressens les larmes d'émotion, prêtes à éclore, à laisser sur ta joue et sur ma poitrine ce sillon pailleté de magie.

    Tes lèvres sur mon sein et tant de sensualité, de féminité, de fragilité en toi, à cet instant. Ma main dans tes cheveux et tant de passion, d'amour et de tendresse dans mon cœur épris, bouleversé.
    Lorsque la chaleur de tes lèvres envahit mon corps, te berçant de tout son amour, j'ai tant d'envies de prendre soin de toi, de te garder là où tu es si bien, tant d'envies de te protéger...

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    A toi...
    Toi qui hantes mes jours et mes nuits et que j'aime plus que tout au monde. Tu es la merveilleuse embellie de mon ciel lorsque mes orages grondent. Tu es le plus doux de mes mystères, le plus beau de mes secrets, le plus fou de mes désirs, le plus grand de mes plaisirs, le plus sacré de mes soupirs...

    Chaque mot que tu prononces, chaque geste que tu fais, chaque pas de toi à mes côtés me font grandir et devenir un peu plus heureuse, un peu plus femme, un peu plus tienne. Sans toi, plus rien n'est important, plus rien n'a de sens et tout devient fade et vide. Avec toi, tout n'est qu'errance, qu'appartenance, abondance, abandonnance...

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    Les draps de l'amour, les draps maculés de toi, de ce nectar que tu aimes tant et que je t'offre au gré de ma confiance, de mon amour, toujours grandissant, toujours rayonnant. Les draps du silence en extase, du plaisir en solitaire, à deux... à nous deux...

    Les draps qui se souviennent de nos nuits de tourmente. Les draps qui appellent tes gémissements, qui entendent ta plainte, brève mais si intense. Ta plainte silencieuse comme un cri, que seule je suis capable de déceler, de consoler, de toucher du bout de mon âme. Ta plainte comme une berceuse à mon oreille qui pleure sous ta voix en absence, comme une comptine qui réconforte après le froid, remplaçant le manque de tes bras, le manque de tout toi, une mélodie de larmes et de plaisirs mêlés, une mélopée de deux sirènes en peine.

    Les draps du plaisir de l'au-delà de l'amour. Ceux qui renferment notre trésor, notre joyaux, notre intimité sacrée. Cette délicieuse bulle de cristal, notre prison d'amour... Celle dans laquelle tu m'as enfermée à jamais avec toi, celle que j'ai découverte grâce à toi et qui me permet de te posséder librement et si amoureusement, délicatement, sensuellement... sexuellement...

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    Ta voix, ton amour pour moi, ta magie au creux de mon oreille, tes mots chuchotés, entrés en moi, pénétrés en moi, au plus profond de mon être, aux tréfonds de mon âme de femme amoureuse. Ma belle ensorceleuse, tu as gagné mon cœur, tu m'as guérie de douceurs, tu m'as comblée de bonheurs. Je t'aime tant, toi qui me gardes prisonnière au sein de ta bulle. Magie éternelle et si belle, à l'intérieur de cet écrin qui n'appartient qu'à nous, qu'à nous deux.

    Je te possède, tu me possèdes, on se perdure. Le temps n'existe plus, les secondes s'achèvent en roulements de nos deux cœurs en écho, les minutes nous frôlent et se posent sur nos peaux comme de si douces caresses, comme un miracle de l'amour, un miracle que j'aimerais ressentir pour toujours, avec toi, pour toi et grâce à toi.

    Ta main sur ton sexe, le caressant délicatement, prenant son temps, de découvrir, de chercher, de goûter... Au plaisir de tes mots, au son de ma voix, à l'image de nos corps enlacés, de nos cœurs serrés, de nos lèvres susurrées... Le plaisir nous gagne et l'onde en tournoie. Ta langue sur mon intimité. Elle entre et je ne voudrais plus qu'elle en sorte. Sa chaleur, sa langueur, son amour, sa patience et la force de sa tendresse pour moi.

    Nos corps en explosion, nos corps en fusion, totale, incompréhensible, irrépressible. Peaux contre peaux, toi contre moi, toi en moi... Loin mais si proches à la fois. La pensée nous gouverne et fait de nous son unique attraction. Elle me donne tes cheveux à caresser, ta joue sur mon ventre gonflé de désirs, tes lèvres, sur les miennes offertes à ton sourire. Elle me transporte, me transperce, de mille feux, de mille vagues, de mille flammes, pour toi... mon amour... ma vie... mon âme...

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    L'amour à genoux c'est ne plus tenir debout, seule, mais m'aider de ta main tendre et attentive, pour ne plus trébucher, pour pouvoir m'épancher, me pencher, à la naissance de tes seins, les voir palpiter juste pour moi, rien que pour moi et les tenir dans ma main comme de délicats bijoux, symbole de ce trésor que l'on s'offre en permanence : notre envie, notre besoin total d'être l'une auprès de l'autre, presque en l'autre, cet indéfectible lien nous retenant prisonnières de nos chairs.

    L'amour à genoux, c'est ne plus savoir vivre sans toi, seule, mais t'appartenir corps et âme, livrée à tes attentions, à ta possession, à tes passions, à l'exclusivité de tes sens, en te faisant don de moi-même, par amour pour toi, par besoin de toi, par désir de toi et m'abandonner à ton destin, celui que, maintenant, je remets entre tes mains pour que tu en prennes soin.

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