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Par Je, tu,... elles le 13 Mai 2009 à 10:10
Je n'ai pas oublié la première fois où tu as enfermé mes poignets dans tes bracelets. Je n'oublierai jamais la douceur de ton regard à ce moment-là, la délicatesse de tes gestes, ton attention à ne pas trop les serrer. Derrière ton sourire plein de tendresse, j'ai pourtant vu la peur, malgré tout, la peur de mal faire, de faire mal, la peur de décevoir, celle d'aller trop vite, d'être incomprise et de perdre ma confiance. J'ai aimé cette peur comme j'ai aimé cet instant de fusion et d'infini partage entre nous, un instant parmi tant d'autres, tant d'autres...
Et puis, il y a eu le plaisir... celui qu'il me semble maintenant ne jamais avoir connu auparavant. Un plaisir subtil et fragile mais grandiose. Celui que tu as découvert en moi. Celui que tu as réussi à faire éclore, à faire grandir, à sublimer, à apprivoiser, à t'approprier. Ce plaisir découvert et offert avec tant d'amour pour la première fois, avec tellement d'audace et de fierté. Jamais personne n'y était parvenu ainsi avant toi, jamais. Pour la première fois je me suis sentie désirée, aimée, belle, femme. Pour la première fois j'aimais sincèrement, pleinement.
En confiance, mes yeux se sont fermés et, dans cet inoubliable vertige de nos sens, j'ai été à toi, à toi seule. J'avais la sensation d'être totalement libre, libérée... et puis celle, paradoxale, d'être sous ta protection, sous ta tendre emprise, de m'en remettre à toi, corps et âme, de me soustraire à mes maux, à mes choix, pour me laisser aller complètement au gré de nos émois, au vent de nos ébats. Une sensation magique de délivrance et d'appartenance...
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Par Je, tu,... elles le 29 Avril 2009 à 21:11
Toutes ces histoires que tu savais si bien me raconter... du bout de ta voix sensuelle, puis mutine et amoureuse, du bout de tes lèvres du soir. Des histoires qui parvenaient au creux de moi pour m'enivrer dans une course folle, effrénée, qui me laissaient deviner tes soupirs, tes sourires, tes désirs... Des histoires coquines et câlines pour nous emporter loin, très loin, au bout de nos fantasmes, pour m'endormir quand tu étais loin de mes bras, pour m'éveiller quand tout ton corps n'était que du froid près de moi.
Qu'elles me manquent ces histoires au goût de nous... Celles qu'on a vécu, comme des caprices exaucés, celles qu'on a partagé, comme de folles envolées, celles dont on a rêvé, les yeux pleins d'étoiles et nos corps frissonnants de les évoquer...
Des histoires charnelles et délicates, intimes et fragiles, comme l'éphémère Amour qui nous a succombé, comme le déclin des jours sans tes baisers. Des histoires où tu te racontais pour moi, où tu nous inventais une ronde de délices et de supplices, une ronde de l'amour éternel aux promesses de sincère dévotion, de douce, très douce soumission. Des histoires que j'attendais avec ferveur, pour en emplir mon cœur, pour en troubler mon âme, pour en envoûter mon corps, pour t'offrir, à travers mes soupirs, la volupté de mes émois pour toi, la caresse de mon souffle sur toi, l'envie de les voir devenir Vie pour nous, de ne les vivre qu'avec toi, telles que tu me les avais dépeintes.
Aujourd'hui, je les relis ici et j'en connais les moindres détails, les moindres délices, mais elles n'ont plus ce goût sucré, ce goût défendu de l'amour libertin, de l'amour coquin, que nous partagions toi et moi. Elles n'ont plus la chaleur de ta voix, la tendresse de tes mots. Elles n'ont plus que pour âme le souvenir de ton amour et toute la force que je mets en cet espoir de te retrouver mon Amour...
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Par Je, tu,... elles le 24 Avril 2009 à 22:03
Les jours passent sinistrement et je n'espère que leur fin. J'attends que la nuit me prenne dans ses bras, qu'elle offre à mes rêves ces instants de délice où les élans de nos corps nous emportent toi et moi, toi sur moi, toi en moi...
Je n'attends plus que ça, je n'espère plus que ça. Me retrouver derrière son voile noir, derrière le noir de mes yeux cachés sous leur bandeau, pour m'allonger près de ton rêve, l'enserrer de mes bras câlins et déposer sur ta nuque des baisers en cascade...
Mon Amour, comme j'aimerais que la nuit m'entraîne pour toujours, pour ne plus jamais perdre de vue ton visage plein de tendresse, allongé là, sur l'oreiller tout près du mien... Ton visage, toujours illuminé de cet immense sourire qui me fait fondre, de ces grands yeux si doux qui n'attendent que je m'allonge pour me dévorer et de ce corps déjà nu qui n'a que pour envie de m'enlacer...
Je t'aime.
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Par Je, tu,... elles le 16 Avril 2009 à 20:06
Depuis que tu n'es plus là, je vis comme en léthargie, comme incapable de réagir. Mon corps attend là, inanimé, sans vie, inerte, ivre de tes caresses qu'il ne recevra plus... Il te reste pourtant fidèle, sincère offrande que personne ne reçoit, divine candeur dont personne ne prend soin. Sa bouche est tendue vers d'improbables baisers. Ses mains sont jointes en indécises prières, en un mea culpa que tu n'entendras pas. Ses bras sont tendus en impossible espoir de rencontrer les tiens.
Les jours me semblent durer des années et les nuits des éternités. Tes mots résonnent sans cesse à mes oreilles. Ta voix murmure des « je t'aime » qui transpercent le silence de mes ombres. Tes mains effleurent mon visage avec une tendresse infinie. Tes lèvres viennent cueillir une larme avant qu'elle ne roule sur ton sein et tu m'offres tes bras, pour me protéger de moi-même, pour éloigner ce cauchemar dans lequel je t'attends éperdument, éternellement, passionnément.
Depuis que tu n'es plus là, j'ai en moi un terrible sentiment de ne plus appartenir à personne, d'être vidée même se sens, d'être libre, de cette liberté qui me fait si peur, si mal, de tout cet espace qui ne se voulait peuplé que de toi mais qui n'est plus comblé que de rien, de ces promesses qui ne sont plus que chimères, de ce don de moi, corps et âme, aux silences de ton amour enfui, de ce cœur lié à ton cœur par d'invisibles chaînes qui, maintenant, se traînent à mes pieds, emmurant mon corps nu dans le froid de nos draps déchirés.
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Par Je, tu,... elles le 30 Mars 2009 à 16:03
Avec toi j'ai appris ce qu'aimer signifie réellement.
J'ai appris le goût du toucher, la douceur de ta peau, le satin de tes seins, la soie de tes doigts. J'ai appris qu'avant toi je n'ai jamais aimé autant. J'ai appris qu'après toi il n'y a plus d'amour possible. Tu m'as aimée, tu m'as sublimée, tu m'as donné, tu m'as montré... Montré à quel point il est doux et fier d'aimer une femme, une femme telle que toi. Montré que le plaisir n'existe que s'il n'est partagé, que s'il est offrande, que s'il est tendre, que s'il est retour, que s'il est Amour.
Tu m'as appris à deviner les émois, à percevoir les frissons, à ressentir l'instant des larmes jolies, à pressentir l'émotion des corps endormis. Tu m'as aimée à m'en faire oublier toutes ces nuits d'infortune où je m'étais jetée dans des bras vigoureux pour de sombres réveils. Tu as fait jaillir de moi tous ces reniements du passé, pour les magnifier et les faire tomber en gouttes étoilées au gré de mes envies, ces envies de toi dont je suis maintenant fière et libre et que j'ai aimé toucher du bout des doigts, pour te les offrir à jamais et qu'elles laissent sur ton corps un souvenir au goût sucré de tendresse.
J'ai appris que je m'étais murée dans ce trop long silence et que toi seule a su m'en délivrer, ouvrant grands les rideaux de mes yeux toujours bas, éclairant mon regard apeuré, inconfiant, indécis. Tu m'as ouvert cette voie où je ne vois plus que toi, cette voie de la douceur féminine, de la sensualité câline, cette voie de l'amour interdit, des plaisirs impolis, que j'ai goûtés avec tant d'ivresse et d'infini bonheur, qu'ils se refermeront sur ton corps, accroché à jamais à mes mains, à mon coeur.
J'ai aimé une femme pour la première fois. J'ai aimé autant pour la première fois. J'ai été aimée... pour la première fois.
Je t'aime...
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Par Je, tu,... elles le 27 Mars 2009 à 23:30
Là, je me sens si fragile... si perdue... si vulnérable... si désemparée... si abandonnée... si démunie... si nue...
Là, j'aurais envie d'être toute contre toi, blottie, nue, toute recroquevillée en boule à tes pieds, bien à l'abri de toi, lovée dans le refuge de tes bras, enroulée autour de tes jambes, enserrant ta taille, agrippant tes mains. Enveloppant tout ton être de toutes mes forces, de tout mon amour, de toute ma "soumission" à tes regards, à tes caresses, à la douceur et la tendresse de ta "domination" si protectrice et si rassurante envers moi.
Là, j'aurais envie de t'appartenir plus que jamais... Je t'aime aux larmes...
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Par Je, tu,... elles le 25 Mars 2009 à 14:10
Allongée sur le lit, j'ai voulu caresser mon corps, juste pour voir, pour ressentir, comme on pouvait le faire quelques fois, seulement au téléphone mais ensemble, avec juste l'intensité de l'émotion de nos voix et la force de nos pensées et de notre amour l'une pour l'autre... Pour en arriver, finalement, à nous isoler, nous enfermer totalement dans notre bulle et parvenir à la jouissance en même temps, en un même spasme, en un même émoi...
J'ai posé ma main sur mon sexe. Il était froid et sec, tari de toi, comme le reste de mon corps... J'ai alors imaginé très très fort que c'était ta main, là, sur mon ventre, qui glissait toujours plus bas, qui s'insinuait vers cette petite chose fragile que tu appelais ton "nid coquin"... Ta main qui, si elle avait été là, ne serait pas restée sage bien longtemps, ta main douce et chaude, assurée, rassurante, aimante...
Mais ce sexe m'a presque répugnée... Ta main m'a même semblé hésiter, puis reculer finalement, d'un brusque mouvement de fuite... Elle ne voulait plus de lui, elle non plus. Elle le repoussait, le dénigrait, le laissait à l'abandon, ivre de désarroi, me laissant, moi, frustrée et honteuse, triste et déçue, amère et apeurée...
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Par Je, tu,... elles le 23 Mars 2009 à 21:29
Je t'avais offert mon corps. Je m'étais offerte à toi...
Tu étais folle de mon corps, de ses courbes douces, de ses formes féminines, de ses émois pour toi, de sa saveur, de la douceur de sa peau, de sa tendresse envers le tien... et de tout l'amour qu'il dégageait en te souriant. Tu le trouvais si beau, tu le chérissais plus que tout, aucune partie n'a su résister à tes mains, à ta peau, à ton corps, à ton emprise. Sa beauté restera à jamais prisonnière, gravée sous tes paupières closes, dans ton souvenir, notre souvenir, derrière tes grands yeux. Chaque parcelle garde encore la chaleur de tes mains, le baume de ta langue, l'empreinte de tout toi. Une telle offrande ne peut s'effacer ainsi, un tel don de soi ne peut être rejeté, banni, oublié...
Tu m'avais offert ton corps. Tu t'étais offerte à moi...
Je suis folle de ton corps, de ses seins si petits et si doux, de sa peau au grain si fin et dorée, de sa saveur tiède et parfumée, de ses élans au goût de libertinage mêlé de fierté, de sa fougue et de ses transes, de sa tendresse envers le mien. Je le trouve si beau, je le chéris plus que tout, aucune partie n'a su résister à mes caresses que tu réclamais corps et âme, à mes lèvres, à mes baisers, à mon emprise.
Mon Amour, je te fais le serment que mes mains garderont le souvenir de ton corps que j'admire à jamais et ne se poseront jamais plus sur aucune peau, aucun visage, aucun corps. Je t'aime. Ton corps et ton âme ne m'appartiennent plus mais leur souvenir reste en moi, pour moi... à jamais.
Mon Amour, je te fais le serment que jamais personne d'autre que toi ne touchera mon corps, ni ne posera ses yeux sur lui. Je t'aime. Mon corps est à toi, tout comme mon âme, et ils le resteront... à jamais.
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Par Je, tu,... elles le 18 Mars 2009 à 10:47
Je vais m'allonger là, sur le lit parfaitement frais, ouvert, entièrement nue, ouverte, offerte, docile, fragile, petite, telle que tu m'aimes...
Mes yeux seront clos, enfermés, abrités, sous leur écharpe blanche. Les larmes s'en écouleront en myriades d'émotions sur mes joues...
Mes poignets seront liés par d'invisibles chaînes, de celles qui me retiennent, me retiendront toujours à toi...
Mes lèvres trembleront à peine. Mon corps n'aura pour seul frémissement que celui du froid et de la fébrile attente...
Mon coeur se donnera. Et je vais t'attendre ainsi, jour après jour, nuit après nuit, immobile, toi mon unique Amour, toi mon si tendre espoir...
... Jusqu'à ce que la mort me surprenne. Je t'aime.
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Par Je, tu,... elles le 17 Mars 2009 à 10:53
Je regarde ce corps, mon corps, celui que j'ai détesté, torturé, caché, pendant des dizaines d'années... Aujourd'hui, je regarde ce corps nu et froid, si froid. Ce corps que tu as aimé à la folie, que tu as longuement, passionnément, tendrement, infiniment, amoureusement aimé, embrassé, caressé, révélé.
J'ai adoré ta façon de me faire l'amour. Je n'avais jamais connu cela auparavant, jamais autant de tendresse, autant de folie, autant de désirs et d'envies. Jamais autant de magie, autant de feu, autant de soupirs et d'amour...
Aujourd'hui, je regarde ce corps que j'apprenais à entretenir pour toi, que je ne faisais plus souffrir, que je chérissais même, tant tu le trouvais beau et désirable... Je le regarde et il ne sert plus à rien là, plus à personne. C'est juste un corps vide de toi, vide de tes mains, de tes caresses, de tes lèvres, de tes baisers, de tes doigts, de tes attentions, de ton amour... Un corps vide et désespéré, qui souffre et qui a froid, qui se tort et qui gémit, mais de douleur... pas des plaisirs que tu lui offrais, pas des soupirs que tu lui chuchotais...
Mon corps a besoin de t'aimer, d'aimer le tien avec lequel il ne fait qu'un, d'être aimé encore du tien, avec lequel il se sent bien. Mon corps te réclame à corps et à cris. Il a mal. Il t'aime autant que moi je t'aime...
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Par Je, tu,... elles le 16 Mars 2009 à 07:04
J'aurais tellement aimé les embrasser une dernière fois... Je donnerais tout ce que je possède pour ça, pour eux, pour toi... Je les sens encore contre ma joue, contre mes lèvres. Ces petits cercles de métal, tes petits anneaux sur tes petits seins, si intimes, si féminins, si toi...Ils étaient à moi, ils étaient miens... Moi, j'étais à toi, j'étais tienne. Je t'aime.
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Par Je, tu,... elles le 27 Février 2009 à 21:34
Tes désirs sont des ordres. Je t'aime comme je t'obéis. Chaque signe de toi est perçu comme un cadeau offert tendrement et que je reçois avec ravissement. Chaque geste est prière, chaque mot est supplique. Solennité aux confins de nos unions. Dévotion, presque prosternation, le culte de toi...
Mon corps est tien.
Mon corps t'appartient
Mon corps est ton bien
Il te fait du bien
Mon âme est tienne
Mon âme t'est souveraine
Mon âme est poème
Elle apaise ta peine
Pour toi, j'aurai la docilité d'un chaton impatient de sa caresse, l'obéissance d'un chiot incertain de sa demeure, la discipline d'une élève appliquée, la soumission d'une poupée à chérir... Pour toi, j'aurai l'Amour doux et sage, subtile et délicat. L'Amour qu'ont ces femmes à la recherche d'elles-mêmes, à la recherche de leur autre, à la recherche de leur hôte.
Habite-moi, possède-moi de tout ton être et fais de moi ce que tu dois. Habille-moi, dompte-moi, moi le petit animal farouche qui réclame l'attention qui lui a fait défaut, qui ne s'endort qu'avec ta voix comme un trésor et ta main sur moi, comme une aumône.
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Par Je, tu,... elles le 20 Février 2009 à 21:57
Toi si rebelle et passionnée
Ton cœur était froid, il était brisé
J'ai senti tes lèvres sur les miennes
Comme tu m'envoûtes, comme tu m'aliènes
De mon corps sans excuse
Tu te régales et en abuses
Laissant mon cœur déchiré
Souffrir le martyre pour un de tes baisers
J'ai deviné tous tes drames
Toi tu ondules et me charmes
J'ai entendu ton cœur fané du passé
Ame abrupte, âme damnée
Un désir de tendresse
Une envie de bonheur
Cruelle enchanteresse
Tu as pris mon cœur
Moi, Ange de verre
Le cœur qui erre
Toi qui guides mes baisers
J'ai besoin de t'aimer
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Par Je, tu,... elles le 7 Février 2009 à 12:26
J'ai envie de te donner ce que personne encore ne t'a jamais donné, envie de t'offrir ce que personne encore ne t'a jamais offert. L'amour, le vrai, l'intime, le sublime, le pur. Celui qui n'a besoin d'aucun artifice pour exister, pour être, d'aucun sacrifice pour se gagner, se mériter, se vivre.
J'ai envie de nos folies, de nos fureurs, de nos hardiesses. Et de t'enflammer comme tu me consumes. Et de te posséder comme je t'appartiens. De te faire l'amour jusqu'à l'aube, jusqu'au crépuscule. De te rendre ton ivresse, de me soumettre à tes caresses.
Je te désire à l'infini. Tout ton corps est un appel. Tu es si belle, alanguie, épanouie, si désirable dans ton exquise nudité que mes larmes sur ta frêle poitrine sont le serment que je te fais. Celui de t'aimer toujours pour toi, pour tout ce que tu représentes, tout ce que tu as de trésors à offrir et de fiertés à partager.
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Par Je, tu,... elles le 5 Février 2009 à 21:10
Fragile et délicate petite chose
Fermée comme un bouton de rose
Ouverte d'un baiser déposé
Couverte d'une caresse effleurée
Sensibles et doux pétales dorés
Brillants d'une éphémère rosée
Sucrés de délicieux nectar
Qu'à sa source il faut boire
Un frisson la révèle
Un souffle la réveille
Un contact l'agite
Et sa fièvre palpite
Et sa danse se propage
Jusqu'à l'âme émue
Et sa transe se divague
Jusqu'aux larmes contenues
Vulnérable et taquine petite chose
Offerte comme un bouquet de roses
D'amour aux effluves envoûtantes
Jolie petite fleur languissante
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Par Je, tu,... elles le 4 Février 2009 à 09:00
Ta main comme un guide, un complice, qui s'infiltre au sein de notre amour, fluide et discrète, tendre mais ferme. J'aime tenir ta main lorsque tes doigts entrent en moi comme j'aime caresser tes cheveux lorsque ta langue flirte avec l'intime. Elle est ce lien qui nous unit. Elle est cette façon de me sentir liée à toi. C'est par elle que passent tant d'émotions, tant de plaisirs, tant de confiance. C'est par elle que j'apprends à me connaître, à vouloir me donner à toi encore plus passionnément.
Ta main comme un modèle à suivre, comme un pinceau qui me dessine, glisse amoureusement. Ta main que je suis du regard, qui fait monter en moi tant de fièvres et d'envies nouvelles, comme autant de secrètes découvertes. C'est ta main qui me dit, dans sa puissante fermeté, combien je suis à toi, combien tu me possèdes, combien tu aimes mon plaisir, combien tu m'aimes. C'est ta main qui me dit, dans son infinie douceur, toute la tendresse dont j'ai besoin, la passion que je réclame, l'envie de ton désir de moi, mon désir d'être à toi.
Bientôt, ta main sera mon guide. Elle m'apprendra ton corps. Elle me montrera les chemins de la possession, les chemins de l'extase. Avec tout mon amour, avec toute ma confiance, ma main sera pour toi le gage de ma soumission, la force de mes convictions, le feu de tes frissons... jusqu'à en pénètrer ton âme. Car pour toi j'ai envie de ce que je n'ai jamais osé avoir envie. Car pour toi j'ai envie de fougue et de magie, de te faire l'amour toujours plus intensément, comme personne ne te l'aura jamais fait auparavant...
Tiens ma main, offre-moi ton plaisir. Je prends la tienne et t'offre mon désir de toi...
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Par Je, tu,... elles le 31 Janvier 2009 à 21:00
Je sens sur mon ventre nu comme une langoureuse caresse, une délicieuse étreinte, celle de tes cheveux dont la douceur fait frissonner ma peau. Mon corps tremble un peu. Mes yeux sont fermés. Je me laisse aller, détendue, apaisée. Mes lèvres s'entrouvent, comme pour recevoir ton souffle, comme pour vouloir exprimer ce que pourtant je ne sais dire, par pudeur, ou par peur, de briser cet instant de précieuse éternité.
Calme... Aucun son, aucun gémissement, aucun soupir, aucun mot. Juste le bruissement des draps, juste la tiédeur de ton souffle sur moi, juste la chaleur qui se dégage de tes mains. Juste ton regard... Mes paupières s'entrouvrent. Je vois ton visage, là, si beau, entre mes jambes... Délicatement, tes mains ouvrent mes cuisses, d'un geste lent, puis plus ferme. Je te laisse faire, je t'invite, je t'attends, je suis prête, je t'admire comme je t'aime.
Au moment où ta langue se pose sur mon intimité, telle un papillon sur une fleur épanouie, l'extase est fulgurante. Par elle, tu me transmets ta fièvre. Par elle tu me permets d'être fière. Une brûlure foudroyante envahit tout mon être. Ton regard... Tes yeux croisent les miens une fraction de seconde et je peux tout y lire. Ton désir ardent, ton ivresse, ton envie de ma jouissance. Mais aussi la fierté de mon offrande, celle du don que tu reçois, la beauté de ton geste, la grandeur de mon acceptation, l'émotion qui nous bouleverse... La peur que tu as, d'un peu me bousculer, d'un peu me chavirer...
C'est à cette seconde-même que j'ai compris, que j'ai ressenti, que l'effleurement de tes lèvres sur mon sexe était pour nous deux comme une délivrance de nous-mêmes, un pas immense vers l'avenir. Le plaisir m'a emportée jusqu'à toi, jusqu'à tes bras, jusqu'à l'au-delà. Merci de ce cadeau, mon Amour, merci de m'aimer...
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Par Je, tu,... elles le 27 Janvier 2009 à 09:41
Un parfum de soumission, comme un parfum de poison. Tendre et suave intraveineuse de sérénité, de dignité. Subtile mélange de sens éveillés, de corps emmêlés, d'esprits partagés. Douce offrande, si douce offrande, d'une âme à une autre. Pour la toucher de mille feux. Pour l'envoler vers mille lieux.
Une envolée de plaisirs charnels où la pensée ne fait corps qu'avec les limites de la chair, où les esprits se rejoignent si fort et si loin qu'ils fondent sur nos joues, sur nos lèvres, en nos sexes...
Un parfum de soumission comme une fleur de passion. Douce étincelle éphémère qui se consume sur nos peaux pour atteindre nos coeurs, enrayés de mille peurs, et les transcender de lumière, inondant nos paupières.
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Par Je, tu,... elles le 25 Janvier 2009 à 20:42
Ton corps est ma prison
Il est beau, il est fort
Gardien de mes frissons
Ton corps est mon poison
Il me prend, il me mord
Il égare ma raison
Ton corps est ma maison
Il me nourrit, m'endort
Protège mes horizons
Ton corps est ma saison
Lorsqu'il fait froid dehors
Il attise des passions
Ton corps est mon obsession
Mes atouts, mon réconfort
Je ne suis pour lui qu'admiration
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Par Je, tu,... elles le 19 Janvier 2009 à 20:45
Allongée sur ton sein
J'entends battre ton coeur
Et ce sont mes chagrins
Qui éclosent en fleursL'oreille contre ta peau
J'écoute son fol émoi
Et ce sont mes fardeaux
Qui s'envolent en ébatsQu'il est beau, qu'il est grand
Ce coeur qui m'appartient
Bouleversé de tourments
Pourtant il prend le mienEt son chant me murmure
Qu'il m'aime comme un fou
Et son écho susurre
Qu'il en tombe à genouxAllongée sur ton sein
J'entends battre ton coeur
Et ce sont mes matins
Qui reprennent des couleurs
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