Sentir tes doigts chatouiller mes lèvres
Entendre le gémisement qui sort de ta gorge
Les battements simultanés de nos coeurs

Approche-toi
Touche-moi
Embrasse-moi
Je suis à toi

Tes lèvres sont si douces
Renverse-moi avec une telle passion
Que je ne connaîtrai jamais plus
Bouleverse-moi avec une telle émotion
Que je ne souhaiterai rien de plus.

Juste une envie...

Le temps n'atteint pas les frissons du corps, le temps ne déçoit pas l'avenir des baisers, le temps n'envole pas les peaux entre ouvertes sur de subtiles ardeurs.
Pauvreté alentour quand tout bascule et oublie, il reste encore un espoir dans la fusion de toi et de moi, dans la liaison de nos fols émois.

Tu glisses sur ma peau comme un voile d'ambre et de douceur.
Caresses des doigts langoureux sur une peau veloutée.
Voile aérien qui me rassure, de ta présence à mes côtés, sentiment de volupté immense et de réconfort instantané.
Dans tes désirs je ne suis que le volonté de celle qui se soumet, de celle qui écoute ton secret, de celle qui en oublie de respirer, tant ton corps est magnifique et ses contours subtils.

Parée de tout et de rien, dans le silence inoubliable de ton cri, j'entends encore le murmure de ton chant, parole d'évangile, douce oraison à mes oreilles, qui plaide la confusion de nos sens.

Chastes pensées pour des corps éphémères, chastes idées pour décor sans lumière, l'ombre plane sur la nudité amoindrie de mes prières.

J'attends ton obole, donne-moi ton sang, à l'ouverture de la corolle, je frémis de démence.

Perdue dans tes sphères
Entre charme et désarroi
Je crois et j'espère
Que c'est toi qui me surprendras

Egarée dans les volutes
D'une terre semée mais inculte
Au champ de ton enclos sauvage
Je ne rime plus qu'à ton image

A l'orée des bois, scintille un corps magnifique
Mais là, sous tes doigts, l'égérie se fait mélancolique
A l'ombre du coeur, pétille un sourire cristallin
Qui là, devant tes yeux, enchante le lendemain.

Quand le temps se fait automne, ta chaleur me réchauffe, quand la brume est monotone, tout ton être est soleil.

Jolie morsure sur la peau à peine éveillée
Je t'appartiendrai corps et âme
Après le sillon rougi de tes lèvres sur mes joues
Après le baume de douceur laissé sur moi comme une empreinte
Le tatouage de ton souffle dans mon cou
La morsure de tes dents comme une caresse...

Entre tes griffes
Je me faufile
Gant de fer pour peau veloutée
A la charnière de nos âmes en osmose

Rentre tes griffes
Je me défile
Main de satin pour cuisse effrontée
A la porte du plaisir en overdose

Centre tes griffes
Sur mon profil
Paume de soie pour ventre timoré
A l'issue de nos amours grandioses

Une rose ouverte en délicats pétales, sur la peau frissonnante et tiédie d'impatience, une rose éclose en pistils mordorés, sur le corps alangui se pamant de désirs...

Ta force est un ouragan de tendresse qui balaie les préjugés et les mauvais coups du sort.
Enchevêtrée dans le velours de tes bras de soie, je me noie, petite et fragile.
Subterfuge pour démasquer l'indécence, je suis le roseau qui ne plie pas sous tes ardeurs.
Alchimie pour vaincre les puissances, tu es l'orage qui menace et palpite dans mon cœur.

Comme une statue de marbre
Un dédale silencieux
C'est ton âme qui se cabre
Tel un cheval fougueux

Ta chair reste incolore
Sous mes mains délicates
Ton regard fade me mord
Ma bouche est maladroite

Inanimée, étendue, gisante
Ton pauvre coeur éteint
A qui je rends la vie, pourtant
Réveille-toi, prends ma main

J'aime dormir tout contre toi
J'aime quand tu me serres dans tes bras
J'aime m'endormir avec ta main dans la mienne
J'aime me réveiller couverte de tes baisers
J'aime quand ton regard rencontre le mien
J'aime quand ton bras accueille mon épaule
J'aime quand ton sourire caresse mes lèvres

Je t'aime.....

Besoin d'une longue pause.....

Douces senteurs de vanille
Suaves effluves de myrtille
Dans tes draps couleur de soie
Je m'endors enivrée de toi

La caresse du satin sur ma peau
Me laisse les rêves les plus beaux
Lors de mes nuits auprès de toi
Tu es l'écrin qui me reçoit

Pour nos cœurs qui se donnent
Pour nos corps qui s'abandonnent
La lune éclaire notre sommeil
D'un voile teinté d'ambre et de miel

Désir d'érotisme en abondance
Empreinte de ton âme sur mes sens
Savoir que l'amour me blesse
Et pourtant me réserver à tes caresses

De soupirs en sourires
De pas sages en partages
De désirs en plaisirs
D'amour encore toujours
De douceur en plein coeur
De tendresse en liesse
De folie en harmonie
D'abondance en indolence
De baisers en a-parté
De murmures en démesure
De frissons en émotions
De déshabillés en draps froissés
De je t'aime à en perdre haleine

De..........

Un air pervers comme un éclair dans ses yeux, un soupçon de cruauté, un désir sombre et machiavélique, une lueur étrange mais voluptueuse qui fait briller son regard fier.

Une onde sournoise qui soulève sa poitrine, une chaleur suffocante qui s'immisce entre ses jambes, une envie folle de connaître encore le péché de la chair, de partager imprudemment son corps avec cette exquise délectation qu'elle a, à chaque fois que ses artifices retiennent un prisonnier dans l'antre de ses filets.

Une addiction fatale, une irrésistible envie de plaire, de charmer, de séduire, de se sentir désirable et désirée.

Un besoin irrépressible d'aimer, pour avoir l'impression d'exister, d'éprouver encore quelque sentiment et d'être aimée en retour.

Elles sont jeunes, elles sont belles, elles sont la fougue et la passion, la tendresse et la déraison. Leurs bouches unies, leurs corps tendus, leurs plaisirs murmurés, leurs regards croisés.

Dans l'attente de leur jouissance étouffée. Union de deux amantes, fusion de féminités aimantes.

Complices de leurs désirs, sensualité de leurs peaux mêlées, de leurs baisers charnels, frôlements de leurs seins, soupirs alanguis qui les font s'endormir sur leurs lèvres empoisonnées.

La tendresse, c'est cette douce chaleur dont tu m'enveloppes lorsque j'ai froid, c'est cette sensation fragile de faire un pas en avant, avec ta main dans la mienne, c'est un sourire au coin de tes lèvres, c'est la complicité de nos regards, ton émotion à peine voilée, mon cœur qui bat.

La tendresse c'est une passerelle ouverte sur le partage et sur l'amour, ce sont tes bras qui s'ouvrent pour enserrer mon cœur, c'est le doux frisson qui ensoleille notre matin, c'est ton parfum sur l'oreiller que je respire les yeux fermés, ton ombre qui franchit la porte de ma maison, ton pas que je devine et que j'attends les poings serrés.

La tendresse c'est ta main qui soulève mes cheveux pour déposer un baiser sur ma nuque frémissante, ce sont les fleurs délicatement posées auprès de moi, comme un cadeau à découvrir, lorsque ta silhouette s'éloignera dans la brume de cette aurore, c'est ta bouche qui, délicatement, frôle une larme perlant sur mes paupières.