Je me suis surprise à penser à toi, à imaginer tes mains parcourant mon corps, tes lèvres embrasant les miennes.
Un doux moment d'égarement et de sensualité partagée, un plaisir fugace et coquin qui animerait nos deux cœurs, un bonheur intense qui inonderait nos deux corps.
Je me suis surprise à rêver de toi, à ressentir la chaleur de ta peau, le délice de ton sexe ouvert sur le mien, telle une fleur langoureuse, la caresse des tes seins sur mon ventre, et ta langue experte au plus profond de moi.
Je ne sais quel envoûtement tu as fait naître en moi.
Je ne sais le parfum de ta bouche, je ne sais la douceur de tes mains, je ne sais la cambrure de tes reins.
Et pourtant je sais que je pourrais t'aimer et devenir tienne.
Et pourtant je sais que tu pourrais m'apprivoiser et me faire reine.

Un fragment d'automne a emporté les couleurs de nos corps et, d'un voile pudique, a recouvert ce qui restait de Nous, draps froissés aux senteurs mélancoliques, comme ces feuilles blessées par les tourments anarchiques, du vent en gerbes artificielles et de mes passions singulières et plurielles.
Je me souviens de toi et l'écho me répond, ton corps a faim de moi, permets son abandon.

Les gouttes d'eau sur ma peau, comme une douce torture qui effacerait les traces de ton corps sur le mien.
Le ruisseau de nos peines qui affluent en amont et inondent sereinement les désirs qui nous brûlaient.
Confondre l'eau et la brûlure de tes lèvres sur mes seins.
Rejoindre la pluie pour oublier la censure de ton sexe sur le mien.

Passionnément elles,
Rationnellement celles,
Que l'on croit deviner,
Sous des dessous plissés.
Des bouches qui se mesurent,
Des lèvres qui se murmurent.
Des seins qui se frôlent,
Des fantasmes si drôles,
Que leurs sourires en disent long,
Sur leurs vertus à l'abandon.

Entre rêve et réveil
Entre amour et réalité
Entre rêve et sommeil
Entre amour et éternité
Entre rêve et soleil
Entre ton amour et ma féminité...

Vivante et vicieuse

Luxuriante et plantureuse

Le froid d'une béance écarlate
Recouvre des chairs exorcisées
Le temps d'un soupir qui éclate
Referme une étoile convoitée

L'immensité de tes yeux laisse sur moi comme une injustice, celle de ne plus apparaître au creux de ta main.
Bien plus grande encore que celle de ne plus exister sur la pulpe de tes lèvres.

L'amour en deuil, comme le chant mélancolique de la sirène alanguie, comme les pleurs aux coins des yeux, qui dessinent peu à peu, un miroir doux et tragique, qui vole en éclat chaque fois, que ta bouche y dépose en émoi, un baiser teinté de soleil et d'espoir, un baiser couleur de miel.
L'amour en deuil, comme la promesse faite à nos corps, comme la fissure interminable, ce doux péché de nos étreintes, qui ne rime plus qu'avec défuntes et qui laisse sur ma peau, l'onde encore frémissante de tes plaisirs torturés.

A vous de me le dire...

Bises coquines et meilleurs voeux

Joyeux Noël à toutes et à tous et bonnes fêtes de fin d'année...

Bises coquines :)

Tu es le yang, je suis le yin.
Je t'ai suivie dans ton sillon, à la limite entre ciel et terre.
J'ai regagné ton horizon fermé, que j'ai ouvert avec mon coeur.
Constellation du yin, complémentarité du yang, nous sommes chimères en un seul être.
Nous sommes paradis aux bras ouverts, nous sommes éternité du monde, à l'abri des semences, à l'écho des mouvances.
Un amour fusionnel plus que charnel, une douceur infinie, une tendresse incomparable.
Amour en effusions, passion en déraison, je suis tu, nous sommes elles.

Sauvage comme un serpent au sang froid
Tes sentiments arides auront raison de moi
J'aime être à toi, être ta seule proie
Agonisant, nue, là, entre tes bras

Une petite robe sexy glisse le long de mon corps
Tes mains caressent le satin et l'envers du décor
Exhibition coquine de mon plus doux trésor
Pour le plaisir de tous tes sens mi amor :)

Les sentiments jouent à cache-cache, les faux-semblants à qui perd gagne. Mesurer le temps qu'il nous reste à devenir ensemble. Ou bien celui qui paresse et fait trembler nos lèvres. L'aventure avec toi serait mon armature, l'hymne du plaisir divin que je passerais au fil de ton corps. Effarouchement de ta langue qui cherche la mienne, dans la chaleur de mon amour grandissant au contre-jour de tes cernes plaintives.

Pas de faux pas, habile et folâtre, conserver la cadence de nos langoureux ébats, foudroyer le sol à l'hypnose de nos sens.
Le ballet de nos corps est un hymne empli de déraison.
Tes mains, autour de moi, me rappellent combien l'amour est puissant.
Ton air digne, fier guerrier, me rassure et me comble.
L'abandon de toute âme, multiples jouissances, oraison de plaisir et de flammes qui bousculent nos convenances.
Délicieuses arcanes des faveurs renouées, tes yeux sur moi éclairent mon visage, et je te souris comme au dernier jour, de nos sexes entravés par tant de partages.

Puis l'intimité, douce et charnelle, le désir est à comble, l'envie est imminente, le baiser irrémédiable, l'intensité des regards sous les paupières à demi closes, les mains qui se caressent, les poitrines qui se dressent, les sexes qui se frottent, les chairs qui picotent, les jambes s'ensserrent, les langues s'insèrent...

D'abord l'approche, délicate et sensuelle, le désir qui monte, l'envie qui se fait de plus en plus pressante, l'ombre des regards qui se mêlent, les doigts qui se tissent, les seins qui se tendent, les sexes qui se vendent, les peaux qui se caressent, les jambes qui se conjuguent, les lèvres qui se subjuguent...

Comme si l'amour était un jeu
Comme si l'amour formait un "Je"

Un Etre unique et prisonnier
De tes chairs et de ta beauté

Un Absolu comblé de charmes
Un joli Tout baigné de larmes

Comme si l'amour était un jeu
Comme si l'amour rendait heureux...

Et dans ce rêve où tu me fais face, et dans ce rêve où les corps brûlants de désirs s'effacent, le frôlement du galbe d'une jambe, la douceur des hanches si légères, les lèvres étoilées qui s'approchent en murmures, la tiédeur des ventre tendus, la caresse des doigts sur les draps, sur les peaux, et les antres tumultueuses qui s'accordent en silence et s'unissent en émouvance.