• Mes caresses n'ont plus la douceur de tes mains



    Allongée sur le lit, j'ai voulu caresser mon corps, juste pour voir, pour ressentir, comme on pouvait le faire quelques fois, seulement au téléphone mais ensemble, avec juste l'intensité de l'émotion de nos voix et la force de nos pensées et de notre amour l'une pour l'autre... Pour en arriver, finalement, à nous isoler, nous enfermer totalement dans notre bulle et parvenir à la jouissance en même temps, en un même spasme, en un même émoi...

    J'ai posé ma main sur mon sexe. Il était froid et sec, tari de toi, comme le reste de mon corps... J'ai alors imaginé très très fort que c'était ta main, là, sur mon ventre, qui glissait toujours plus bas, qui s'insinuait vers cette petite chose fragile que tu appelais ton "nid coquin"... Ta main qui, si elle avait été là, ne serait pas restée sage bien longtemps, ta main douce et chaude, assurée, rassurante, aimante...

    Mais ce sexe m'a presque répugnée... Ta main m'a même semblé hésiter, puis reculer finalement, d'un brusque mouvement de fuite... Elle ne voulait plus de lui, elle non plus. Elle le repoussait, le dénigrait, le laissait à l'abandon, ivre de désarroi, me laissant, moi, frustrée et honteuse, triste et déçue, amère et apeurée...

    « Je reste à ToiBlottie contre toi »
    Partager via Gmail Yahoo!

  • Commentaires

    1
    Coquine
    Mercredi 25 Mars 2009 à 15:37
    Je t'aime...
    Oui, on a tout cela et tant d'autres choses encore en commun "Notre goût de la tendresse, de la sensualité des émotions, la passion des corps enlacés, des attentions..." Mon corps n'est plus qu'un cri silencieux qui traverse mes nuits pour appeler le tien de tout son amour... Je t'aime...
    2
    Anne-Laure
    Mercredi 25 Mars 2009 à 22:31
    Un partage qui pourrait te porter un tant soit peu...
    Après avoir lu tes mots aujourd'hui, je me suis dit en silence que je devrais te confier ces mots de René CHAR qui m'ont portée à mon heure, dans cette douleur que tu vis... ce mots qui disent simplement : "Si j'en réchappe, je sais que je devrai rompre avec l'arôme de ces années essentielles, rejeter (non refouler) silencieusement loin de moi mon trésor". Ces mots m'ont portés, pendant ces interminables mois qui ont suivi la rupture... Laisse les venir en toi, simplement... le temps fera le reste, comme je te l'ai dit. Seul lui est capable de panser tes plaies... Mais n'oublie pas, au fond de ton coeur, que ta vie t'attend malgré tout, et surtout envers et contre tout. Tu sauras revenir à toi... je n'en doute pas une seule seconde... Essaie de dormir un peu, c'est fondamental en ces temps là
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    3
    Jeudi 26 Mars 2009 à 09:51
    Vos mains...
    Ont le même corps, celui de votre âme, seule et frustrée. Le traumatisme va vous faire plonger dans une dépression mélancolique dans laquelle le quotidien serra horrible à supporter. Le bout du tunnel et sa lumière ne seront visibles qu'avec la longue marche du temps à condition de mettre un pied devant l'autre. Bon courage, à condition d'en avoir le pouvoir, car le vouloir manquera un certain moment. Il n'existe sûrement rien d'autre que l'unique raison d'être du moment présent. Toute la vie est une succession de moments. Si on comprend parfaitement le moment présent, il n'y aura rien d'autre à faire et rien d'autre à poursuivre... Bien à vous, Coquine. Armanny
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :