• Langue langoureuse



    Je sens sur mon ventre nu comme une langoureuse caresse, une délicieuse étreinte, celle de tes cheveux dont la douceur fait frissonner ma peau. Mon corps tremble un peu. Mes yeux sont fermés. Je me laisse aller, détendue, apaisée. Mes lèvres s'entrouvent, comme pour recevoir ton souffle, comme pour vouloir exprimer ce que pourtant je ne sais dire, par pudeur, ou par peur, de briser cet instant de précieuse éternité.

    Calme... Aucun son, aucun gémissement, aucun soupir, aucun mot. Juste le bruissement des draps, juste la tiédeur de ton souffle sur moi, juste la chaleur qui se dégage de tes mains. Juste ton regard... Mes paupières s'entrouvrent. Je vois ton visage, là, si beau, entre mes jambes... Délicatement, tes mains ouvrent mes cuisses, d'un geste lent, puis plus ferme. Je te laisse faire, je t'invite, je t'attends, je suis prête, je t'admire comme je t'aime.

    Au moment où ta langue se pose sur mon intimité, telle un papillon sur une fleur épanouie, l'extase est fulgurante. Par elle, tu me transmets ta fièvre. Par elle tu me permets d'être fière. Une brûlure foudroyante envahit tout mon être. Ton regard... Tes yeux croisent les miens une fraction de seconde et je peux tout y lire. Ton désir ardent, ton ivresse, ton envie de ma jouissance. Mais aussi la fierté de mon offrande, celle du don que tu reçois, la beauté de ton geste, la grandeur de mon acceptation, l'émotion qui nous bouleverse... La peur que tu as, d'un peu me bousculer, d'un peu me chavirer...

    C'est à cette seconde-même que j'ai compris, que j'ai ressenti, que l'effleurement de tes lèvres sur mon sexe était pour nous deux comme une délivrance de nous-mêmes, un pas immense vers l'avenir. Le plaisir m'a emportée jusqu'à toi, jusqu'à tes bras, jusqu'à l'au-delà. Merci de ce cadeau, mon Amour, merci de m'aimer...

    « De nid coquin à... nid coquinMa vision de la soumission »
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  • Commentaires

    1
    Justmeforyou
    Samedi 31 Janvier 2009 à 21:34
    Je me souviens
    oui de ce moment et de cet instant ou nos regards se sont trouvés et se sont dits ce qu'ils avaient à se dire... Je me souviens de ce moment ou j'ai ouvert tes cuisses ,j'en menais pas large, mais je voulais t'avoir plus a moi encore, offerte... Je me souviens de ma langue sur ton intimité, et de ma peur de pas faire bien, mais aussi oui de ma fièvre et de mon bonheur lorque ton corps est parti aux nues...Oui un pas vers l'avenir, une barrière franchie, une confiance acrue l'une en l'autre... Je continue a avancer dans la douce conquête de ton corps et de ton âme, avec toujours lamême passion, le même trouble, et ... les mêmes peurs... Je t'aime
    2
    Coquine
    Samedi 31 Janvier 2009 à 21:55
    Moi non plus
    je n'en menais pas large tu sais... Je voulais me donner plus à toi encore, moi, je voulais vraiment ETRE à toi. Moi aussi j'avais peur, très peur, parce que... Et puis, je t'aime, j'aime ton corps, tout ce qui en fait partie, j'aime tout le plaisir qu'il me donne, tout le plaisir que je peux lui apporter, j'aime notre union ainsi, belle et sensuelle... ce partage de tout ce qui fait nous. Avance, avance... tu me fais avancer à toi et... gagner sur les peurs... Je t'aime...
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    3
    Anne-Laure
    Dimanche 1er Février 2009 à 10:02
    Merci
    Je viens de temps à autre vous lire, toutes les deux... Et je me dis depuis quelques temps déjà qu'il faudra que je vous dise merci. Merci de peindre votre passion amoureuse. Merci de nous prouver que le vrai, le Grand Amour, existe... et que certaines femmes savent assumer pleinement leur homosexualité. Merci pour cette beauté de tous les jours qui se lit sur ce blog. Elle remet de la lumière dans mes yeux, et me donne l'envie de me mettre en quête de cette deuxième maman pour mon petit Matéo, puisque la précédente nous a laissés au bord du chemin juste avant sa naissance il y a quinze mois. Je finirais mon petit intermède par une citation de Christian BOBIN : "Pour s'éprendre d'une femme, il faut qu'il y ait en elle un désert, une absence, quelque chose qui appelle la tourmente, la jouissance. Une zone de vie non entamée dans sa vie, une terre brûlée, ignorée d'elle-même comme de nous. Perceptible pourtant, immédiatement perceptible."
    4
    Coquine
    Dimanche 1er Février 2009 à 10:37
    Anne-Laure, moi
    je te dis MERCI parce que des commentaires comme le tien, des mots comme les tiens, des sentiments comme ceux que tu exprimes ici, tout ça me réconforte et me donne envie d'en écrire toujours plus pour nous deux bien évidemment, mais également pour faire partager le bonheur et la douceur de notre amour avec des "lecteurs de l'ombre et du silence", qui sortent quelques fois de leur ombre, comme tu viens de le faire, pour nous donner leurs ressentis... Alors, oui, un grand merci à toi et au plaisir de te relire ici, bonne fin de journée et j'espère que tu trouveras vite cette seconde maman et un nouvel amour...
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