• La Tigresse (2ème partie)

     

    ... J'avais envie de feu et de flammes.
    Je les serrai un peu, plongeant en même temps plus fermement ma tête dans son cou et l'embrassai à pleine bouche, si goulûment qu'elle en fut presque déséquilibrée.
    Je sentis que mon feu la gagnait car tout son corps se mit à vibrer et ses bras m'entourèrent avec une force que je ne lui connaissais pas.
    J'aimais le parfum qui parait son cou, mêlé à la douce odeur de sa peau. Je pris ses poignets, doucement et, guettant sa réaction, je les ramenai dans son dos.
    J'aimais les courbes que dessinait sa poitrine lorsqu'elle était ainsi.
    Dégageant ma tête de la chaleur de son cou, je pris à nouveau sa bouche d'un baiser habillé de ma tendre folie puis, devant sa poitrine qui se soulevait au rythme de son désir, je repris ma danse autour de son corps.
    Je sentais son envie de moi. Je sentais son envie d'être délivrée du feu qui montait en elle, son envie de me saisir et de...
    Mais elle aimait ce jeu subtil où je me rendais maîtresse de son plaisir, où elle se trouvait dans l'ivresse d'une chaude attente... Et, c'est naturellement qu'elle saisit à nouveau ses chevilles...

    Le charme et la magie du moment étaient si puissants mais semblaient si fragiles que j'en avais peur de le rompre...
    Ma danse se fit légère et féline et je passais si près de son corps que je pouvais sentir la chaleur qu'il rayonnait. Parfois, je m'arrêtais, laissant flâner ma bouche si près de son cou, que de délicats frissons nous envahissaient, comme si un invisible fil nous avait reliées.
    J'aimais alors à la fois percevoir les saccades de son souffle et de son corps qui, à chaque fois que je m'approchais ainsi au plus près, semblait me supplier : « viens, viens, je te désire, viens, prends-moi »...
    Je sentais aussi ma propre envie d'y répondre mais n'en fis rien. Je voulais rester maîtresse du jeu, maîtresse de sa délivrance. Je m'arrêtai derrière elle. Elle sursauta quand je posai ma main sur son visage et inspira profondément... Je laissai couler mes doigts jusque dans son cou puis, me rapprochant d'elle encore, mes tétons durcis vinrent frôler son dos et une onde de feu envahit tout mon corps...

    « Le lac pour miroirAu bord du lac »
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  • Commentaires

    1
    Vendredi 6 Juin 2008 à 07:59
    Pas mal la nouvelle déco ^^
    Gros bisous Coquine et Justmeforyou. Good day...
    2
    Coquine
    Vendredi 6 Juin 2008 à 13:41
    Adrien, merci beaucoup
    je savais que tu apprécierais... Bises coquines
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