Très souvent, je te regardais t'habiller... Si à l'aise dans ton corps, si belle, si fière. Un corps parfait, ravissant et désirable. Il y avait constamment autour de toi ce parfum de suave sensualité qui émanait de tout ton être et irradiait jusqu'à mon âme.
Dans ta peau hâlée, dans la luminosité de ton visage, dans la douceur de tes cheveux bruns indisciplinés, dans les mouvements sinueux de tes longues jambes, dans les lignes délicieuses de ton ventre et de ta taille, quand tu bougeais et que je te suivais avec mes yeux du matin, dans l'ondoiement de ton dos, de tes fesses, lorsque tu te penchais pour enfiler tes bas, dans ta chair souple, douce, délectable, dans la fermeté de tes mains pourtant si féminines, dans la courbe voluptueuse de tes seins délicats, d'une vulnérabilité presque enfantine et de leurs petites aréoles brunes.
Tout en toi était si poignant, si émouvant... Mais surtout ces seins si petits, si jolis. Je les reconnaitrais au-delà de la mort, même si, dorénavant, ils ne m'appartiennent plus. Juste en te regardant, je te désirais. Juste en t'aimant, je me nourrissais de toi.
9a existe un corps comme ça ou serait les yeux de l'amour, ou peut-être un souvenir idéalisé... pourquoi est-elle partie... dommage de laisser échapper, d'abandonner tant d'amour...