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Je saisis tes poignets et les enferme à nouveau dans leur prison de fer. Docile, tu frémis, mais ne dis rien. Je connais ce frémissement à peine perceptible. Il est ton "oui", ton "prends-moi", ton "fais ce que tu veux". Je t'aime. J'hésite un instant pourtant. J'aime la douce blancheur de ta peau, la fermeté de tes formes. Envoûtée. Je suis envoûtée.
Envie que rien d'autre ne touche ton corps... Rien. Je monte tes poignets et les suspends au-dessus de ta tête. Rien. Aucun contact. Juste mes mains, mon corps, mes larmes. Je ne veux pas que tu vois, je ne veux pas que tu parles. Alors, d'une écharpe blanche, je t'enferme dans le noir, comme en toi-même. Ton corps est à moi. J'ai une envie farouche de lui faire l'amour. Partout, partout, partout...
J'ai besoin de sentir sa chaleur, sa douceur et surtout de le ressentir du plus profond de toi au plus profond de moi. Je viens près de toi sans te toucher. Je tourne autour de toi. Tu me ressens. Je sens la tension monter en toi. Ton corps se tend, cherchant à savoir quel geste, quelle caresse, quel souffle, va le mettre en émoi.
La passion, le désir, m'emportent. Je me colle soudain à toi, contre ton dos et te serre fort contre moi, empoignant tes seins presque à leur faire mal. Je me colle, mordillant ton épaule. Mon souffle envahit ton cou. Je te sens réagir. Ta tête tombe sur mon épaule. J'ai envie de folie, de possession. Je glisse à ton oreille "je t'aime, tu es à moi". J'ai des paroles aussi possessives que tendres. Mon corps devient ta prison.
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pour seule prison, pour seule raison, de vivre, d'aimer, de posséder, d'être possédée, dépossédée de moi-même... Oui, mon corps est à toi dorénacant et je te charge d'en prendre soin, de le chérir, je le remets à toi, au tien, à toutes les parties du tien... Je t'aime...