• Je te suis soumise

     

    Pendant plus de 11 ans, je t’ai attendue, espérée, pleurée, aimée, autant qu’au premier jour. Je suis restée à toi. Je me suis vouée à toi, rien qu’à toi. Toi qui ne pouvais pas terminer une phrase sans me dire que tu m’aimais, que j’étais à toi, que tu étais à moi, qu’on s’appartenait, qu’on s’aimait un peu bancalement mais peu importe les mots quand les ressentis s’entremêlent. Tu étais exactement celle dont j’avais besoin, celle que je cherchais, depuis toujours. Tu étais exactement cette femme-là et jamais je ne me remettrai de ton départ. Je t’ai fait don de moi, de mon corps et de mon âme, de ce que j’ai de plus viscéral, de plus profond, de plus précieux, de plus intime. Je me suis ouverte, offerte, comme tu t’es offerte, souvent, timidement, à moi, novice et passionnée. Je voulais n’obéir qu’à toi, ma belle aimée, toi en qui j’ai placé toute ma confiance, ma foi, mon désir, mon respect et mon amour. Le vide est venu balayer nos folies. Le vide que je ne comble pas tant, même lui, reste tien. Je ne sais pas faire autrement que de rester offerte, que de t’attendre, un mot, un geste, une parole, un signe. Je suis suspendue au moindre de tes désirs. Est-ce que parfois tu viens encore ici me lire, me regarder secrètement ? Est-ce que parfois tu as envie d’écrire ? Est-ce que tu écris ailleurs, à une autre, à un autre, à moi, à toi-même.

     

    Je te suis soumise

     

    Moi, le petit bout de femme éperdu et sauvage, je te resterai fidèle et soumise. Une soumission bien triste et chagrine, solitaire, lasse, silencieuse et timorée. Je suis celle qui voulait découvrir, voulait ressentir, combien c’est fort de se sentir aimée jusqu’à l’âme. Je voulais être le centre de ton monde et que tu sois au centre du mien. Je voulais partager ton lit, ton cœur, ta vie. Je voulais que tu sentes combien c’était beau et fort cet abandon de moi que j’avais enfin découvert et qui, jour après jour, auprès de toi, ne demandait qu’à s’ouvrir, s’épanouir, comme une fleur au printemps. Je voulais que ta main me soumette et baisser les yeux, le front, le visage tout entier, jusqu’à ce qu’un doigt les relève et les contemple, fièrement, avec émoi. Je voulais te sentir bouleversée de ce cadeau car je savais que c’était important pour toi. Mon amour, je voulais juste être tienne. Mon bel amour, je t’appartiens, viens me chercher, prends-moi tout entière. Je ferais tout pour te satisfaire, te faire grandir et ne plus jamais te décevoir ni te causer de chagrin, de tracas. Mon Dieu, si tu savais comme je regrette, comme je m’en veux, comme je suis malheureuse et comme je t’aime à en mourir.

    S’il devait m’arriver quelque chose, je voudrais que tu saches que je n’ai aimé que toi, que tu étais l’unique. Je sais que ça te fera peur, j’aimerais que ça te fasse honneur. Je partirai en emportant ton souvenir dans mon cœur et ton souffle sur mes lèvres. N’oublie jamais que je t’ai aimée plus que tout, que tu as été une étoile dans ma nuit, mon ange, que tu es une femme magnifique, très belle et que tu dois être fière de toi, quoi qu’il arrive, marche fièrement et sème autour de toi cette beauté qui émane de ton âme, de tout ton être.

     Je t’aime.

     

     

     

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