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Face à Charmi...
Je suis en face de toi. Virtuellement
J'aimerais être face à toi. RéellementÀ l'autre bout de l'écran. Mes mots sont en face de toi
Je devine tes mains sur le clavier, n'écrivant rien qu'à moiAu début le soir, quand tu venais sur le chat, par hasard, par ennui
Ma solitude m'a conduite jusqu'à toi, te désirant juste pour une nuitTous les soirs maintenant, quand tu lis mes messages. Un jour, tu m'as répondu.
Jour après jour, j'ai appris à te connaître, mon bel et doux inconnuUne belle histoire... tu t'étais caressée en me lisant... tu avais eu du plaisir...
Le clair de lune éclairait mon bureau, tout mon corps en émoi avait chaud de te lireTrès troublée... un peu honteuse qu'un inconnu puisse avoir ce pouvoir sur toi...
Mes lèvres palpitaient, ma langue te cherchait, j'aurais aimé être auprès de toiMais finalement ravie. Tu avais voulu me remercier. Tu m'avais raconté...
De la brûlure au creux de mes reins au durcissement de mes seins, comment éviterTa surprise d'abord... puis ta fascination... la chaleur dans ton ventre...
J'ai douté de mes sentiments, j'ai refusé cet élan, l'enfer s'était immiscé en mon antreLa sécheresse de ta bouche... ta main qui s'était égarée... tes seins durcis...
La caresse de mes mains sur moi, les yeux fermés sur des rêves interditsTes lèvres mouillées... ton bouton gonflé... tes doigts en toi...
Jusqu'où je suis allée, je me suis égarée, une brusque envie de toiPuis prisonniers de tes cuisses quand tu avais joui
D'un corps à corps torride, de remous dans ma vieEt j'avais aimé tes mots pudiques, et ton aveu impudique
Et j'adorais que tu me trouves coquine, délicate et magnifiqueNous avons décidé de correspondre, doucement d'abord
Nous avions envie l'un de l'autre, de fondre nos deux corpsPuis de plus en plus directement
Je t'écrivais maintenant audacieusementJusqu'à nous allumer, jusqu'à nous donner des directives
Ces jeux faisaient de nous des amants sans mêler nos salivesDes jeux à jouer et à nous raconter ensuite
Nous devenions des pions, des prisonniers en fuite.
Je suis en face de toi. Nous sommes un peu gênés
Tu es enfin près de moi, je t'avoue que je suis troubléeLe café est grand, plein de monde. Nous ne savons pas quoi dire
Nous ne sommes plus seuls au monde, la réalité nous aspireNous avons l'impression que tout le monde nous regarde
J'ai cette sensation étrange d'être là par mégardeNous ne voyons pourtant personne
Tu ne vois que moi, je ne vois qu'un seul hommeOn se dévisage. Tu me demandes ce que tu fais là
Je caresse ton visage de mes yeux puis de mes doigtsPourquoi tu as accepté de me rencontrer dès que je te l'ai proposé
Deux solitudes qui s'oublient, un écran, un café, un hôtel, l'amour est né...
Texte : Charmithorinx et moi
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Commentaires
hello Charmi
désolée pour la mise en page, je m'occuperai de ça ce soir... je suis la fée, tu es le prince charmant? :)non
tu n'as pas à être désolée, tu es à la page, à la mienne tout du moins .... si je ne suis pas prince, je n'en reste pas moins ton charmant ...hihi
pour notre première rencontre, je n'aurai donc pas été si désastreux pour que tu en redemandes ....Tres beau texte !...
Est-ce autobiographique ou bien l'objet de doux fantasmes ?... Bisesssssnon, Cokinou
malheureusement ce n'est pas autobiographique, juste une envie d'écrire, de partager quelque chose avec quelqu'un, j'aime bien ce "jeu"-là, tu peux essayer si tu veux :) Bises coquines9CokinouLundi 4 Décembre 2006 à 17:01il n'y a pas
de règles, Cokinou, si tu veux tu m'envoies quelques lignes et je rajoute les miennes :)Je veux bien m'y essayer...
Laisse moi ton mail à mon adresse pour que je t'envoie ça une fois terminé : moi.cokinou@voila.fr Bisessssss18CoquineMercredi 6 Décembre 2006 à 12:58Cokinou, je n'ai
plus de mail pour le moment, trop de problèmes, mais tu peux essayer de me l'envoyer en messagerie interne de blog si tu veux :) Bises coquines
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que c'est un conte de fée ...