Elle me prend et me laisse la prendre, dans le soleil du matin. Elle me prend et se donne à moi pour que je la prenne, avec la main ou la bouche, avec la langue ou le doigt. Et elle lape le suc si doux et frais entre mes jambes, ma chair comme un fruit défendu dans sa bouche, la douceur ineffable de ma petite colline, si douce sous sa main, son renflement comme de la soie sous ses doigts, toute cette douceur presque douloureuse, son ventre, ses cuisses, la douceur excitante et terrible sous les lèvres, la douceur sous la langue et dans la bouche. Je fonds. Je suis insatiable. Elle a terminé qu'elle a encore soif de moi, qu'elle a envie de continuer à me boire, à me lécher et de recommencer.
Elle me prend, encore et encore, avec sa main, avec sa bouche, avec sa langue, avec ses doigts. Sa langue m'agace pour me pénétrer et je m'ouvre de plus en plus grand, elle caresse le petit nid désiré après sa jouissance, délicatement et m'entraîne vers une autre chaleur, un autre spasme. Et elle me désire encore, encore et encore. L'extase de me posséder à nouveau, de prendre, de demander et d'obtenir, de m'ouvrir les cuisses pour y déposer d'autres baisers sur ce lieu sacré, ce mystère, sa bouche sur mes lèvres, la source, ma source. Oubliés les dérobades, les refus, les objections, les rebuffades, le désir qui se détourne, qui s'enfuit. Oubliés dans la joie de me posséder à nouveau. Tout vient en même temps, la satisfaction et le triomphe, la délivrance et le bonheur.
Je suis venue en votre mOnde à plusieurs reprises, et j'y ai trouvé une bien jolie envolée... J'aime votre aisance des mots. Vos récits sont un régal à parcourir. C'est somptueux à imagé... Bonne journée. Sensuella...