• Docilement assise, je t'offre mon corps

    docilement assise je t'offre mon corps deux femmes assises lesbiennes nues

     

    Tu te déshabillais toujours un peu négligemment, mais toujours avec grâce, aisance et sensualité. Avec la plus insidieuse lenteur, ta main s'insinuait sous mes vêtements. Et tu me possédais ainsi, assise. Ta main me trouvant sous ma robe, me pénétrant ainsi. Jambes écartées, penchée en avant mais assise. Ta silhouette accroupie devant moi, ta main qui me cherchait, me fouillait, me creusait. Assise juste au-dessus de toi. Toi, à demi allongée à même le sol, qui tendais le bras et dont la main presque disparaissait en moi. Frisson de perversité.

    Je me forçais presque à rester assise, ce qui était difficile et délicat. Tant j'étais excitée, tant le désir montait en moi. J'avais envie de me laisser glisser à terre, au-dessous de toi, pour que tu puisses venir sur moi, jambes écartées, grandes ouvertes, pour te recevoir. Mais je restais docilement assise, dans le plaisir extatique de tes explorations, de tes effleurements, de tes expériences, de tes caresses, de tes assauts.

     

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    Tes doigts longs et forts qui plongeaient en moi puis se retiraient pour voleter autour des lèvres de l'amour, le petit bourgeon du clitoris raidi, gonflé, empli presque jusqu'au point de hurler. Nos langues se bousculaient, divin échange sexuel où la bouche matrice et caverne s'arquait et attendait la langue de l'autre, l'invitait, la poussait à la remplir, l'inonder, l'enroulait.

    Je gémissais sous tes poussées massives, mes jambes étendues de toute leur longueur, mes fesses contractées et crispées qui me soulevaient contre et vers ta pénétration formidable, ta puissance et ta flamme. Consciente de ta passion, de ta maîtrise, de ton autorité, je te donnais tout de moi, mon sang, mon moi, ma vie, mon âme. Ouverte pour toi, offerte pour toi. Je te chuchotais à l'oreille pendant que tu prenais en moi la haute arête de chair intérieure, la pressais et la faisais jouir comme une pluie étoilée, des sucs pleuraient sur ta main, je te disais pendant que tu arrachais une ondée après l'autre, je te disais que j'étais à toi, que tu pouvais me posséder, tout me faire et je faisais reddition, à chaque jaillissement de ce lieu rose et secret que tu n'avais qu'à effleurer pour qu'il ruisselle de plaisir, je faisais reddition de tout mon moi comme de tout mon corps.

     

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  • Commentaires

    1
    Elma
    Dimanche 1er Août 2010 à 05:18
    Hey
    Joli blog. Quelle est la 2ème chanson qui joue sur votre playlist?
    2
    Coquine
    Dimanche 1er Août 2010 à 09:06
    Merci,
    La musique c'est "Embryo", composée par Francis Vincent.
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