• Assise sur toi

     

    Je suis assise sur toi, face à toi. Tu ne peux protester parce que je t'embrasser. Assise sur tes genoux, mes jambes autour de toi. J'aime bien. Je passe mes mains sous ton T-shirt pour venir caresser tes seins. J'aime les sentir sous mes mains, tous chauds, tous ronds, tout doux. Envie de les sucer, les toucher, les caresser. Ils sont ma folie, ma douceur, ma tendresse, mon désir.

    En même temps, je glisse une main dans ton jean déboutonné. Tu frémis, sursautes, mais ne protestes pas. Juste le plaisir d'une légère gêne. Ma main trouve ton petit bouton, tout mouillé, tout chaud, tout frémissant. Ma bouche sur tes seins. Ma main... te prend. Je te possède. Je sens ton désir moi et je l'aime. J'aime la situation, le risque, la chaleur, la fièvre du moment, de ton corps qui danse. Et moi, j'ai envie de glisser à tes pieds en emportant ton jean, en dévoilant... ton fruit, en écartant un peu tes cuisses et en venant poser ma langue juste là, sur lui, me laissant pénétrer de ton odeur et de ton goût.

    Ton désir c'est mon ivresse à moi. Ma langue le dépose, le délie, l'agite, le réveille, le cueille, l'aime, l'ensorcelle. Il lui répond, s'offre, se montre, se déshabille, enfle, se tord, se donne. Je le sens entre mes lèvres, le titille, le serre encore, tandis que mon doigt entre en toi, en toi. Larmes aux yeux, chaleur, feu, soupirs, respirs. Ma langue l'apprend, l'apprivoise, le toise, le défie. Mes lèvres l'emprisonnent, vilaines. Ma bouche l'invite en elle, l'aspire, le suce, devient folle.

    Et ton corps n'en peut plus, se tord, cambre, se lâche et se crispe. Le ciel descend vers toi. Mon doigt t'emporte, te ressent. Tout est en toi, ma langue, mon doigt, pour toi. Je suis où ? Juste avec toi. Mais plus rien n'est là. Juste toi à demi-nue, en amour. Un cri sourd et léger, le plaisir, tes bras qui m'entourent, me serrent. Je t'aime toi. Garde-moi là, en toi, encore. Encore. Je ne veux pas partir, pas sortir encore. J'ai besoin de toi, mon amour. Je suis bien là. J'ai envie de te le dire mais mes larmes coulent et m'en empêchent...

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 24 Octobre 2008 à 16:03
    .
    C'est si bien écrit, on se sent transporté...
    2
    Dimanche 26 Octobre 2008 à 13:42
    On atteint
    plus vite le ciel en partant d'une chaumière que d'un palais, bisous.
    3
    Vendredi 31 Octobre 2008 à 03:43
    lire
    vos textes, Quelle joie!.....Quelle souffrance...
    4
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 10:44
    ... du danseur !
    Avec ma main... je dessine ton visage en douceur et en finesse j'aimerais m'approcher doucement de tes lèvres et sentir le parfum de ta peau, boire du champagne et déposer peu à peu dans ta bouche jusqu'à sentir qu'elle goût elle a...
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    5
    Coquine
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 13:24
    Kinky, de retour?
    Tellement transporté que j'en suis absente... l'amour m'a envolée... Bises douces
    6
    Coquine
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 13:25
    Etiennemomo, le ciel
    est plus qu'atteint, c'est l'au-delà du ciel, l'au-delà de l'amour... Bises douces
    7
    Coquine
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 13:26
    Epouvantail, lorsqu'il
    s'agit d'amour aussi fort que le notre, la joie et la souffrance se mêlent en effet et se reflètent dans nos textes... Bises coquines
    8
    Coquine
    Vendredi 14 Novembre 2008 à 13:27
    Le danseur qui est aussi
    poète à ses heures perdues... Merci de ces quelques mots que je savoure avec délectation... Bises et à bientôt peut-être?
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