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    J’ai tant de mal à être loin de toi, de tes bras, de ton ombre, de ton amour. J’ai tant de mal avec le silence et le froid. Ma vie continue sans toi et pourtant elle est toujours pleine de ta présence, partout, tout le temps. Je vis avec ton fantôme, que je suis seule à voir derrière mes paupières. Tu viens si souvent me rendre visite lorsque je ferme les yeux. Tu viens le jour, lorsque je suis gaie, partager un fou rire avec moi. Tu viens le matin déposer tes cheveux sur mon oreiller, tourner ton doux visage vers la lumière et je te demande comment a été ta nuit. Tu viens dans mes rêves, surprendre mon corps, t’allonger sur moi et prendre possession de tes biens. Tu viens me faire l’amour lorsque ton désir est trop fort et nous nous évanouissons de plaisirs quand le ciel gris. Tu viens pour déjeuner et je t’offre moi pour le dessert. Tu viens dans l’après-midi, parfois aussi, céder à mon caprice de ne vouloir que toi, là, maintenant, tout de suite, étendue à ma merci. Tu viens pleurer timidement sur mon épaule et je ne sais même pas te consoler tant mes mots restent vains. Un baiser de tendresse seulement parviendra à faire sourire ton cœur éperdu et je verrai dans tes beaux yeux sombres que j’existe malgré tout quelque part un peu pour toi encore, derrière le bandeau que tu as noué sur mes yeux il y a si longtemps et si peu de temps à la fois.

     

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