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    Pour toi, ma révélation, ma lumière, mon amour.

     

    L'amour avec une femme

     

    L'amour avec une femme : une tempête.
    Je ne pensais pas toucher un jour le corps d'une femme, aimer ça à la folie au point d'y penser sans arrêt, nuit et jour. Elle ne quitte pas mon esprit. Elle me hante, nue, sublime, un fantôme qui fait gonfler mes veines, larmoyer mon sexe. C'est une révélation, une lumière, une épiphanie.
    Après la première nuit, être loin d'elle devient une aberration.
    Elle se dresse au dessus de moi, les seins nus et fiers, belle, tragiquement belle. Le temps s'étire, s'arrête presque. Tout devient lent et long. Mon coeur caracole dans ma poitrine, dans mes veines, dans mes tempes. À genoux près de moi, on dirait une icône, une image religieuse. Pour un peu, on pourrait croire qu'elle prie. Elle ne me touche pas. Elle me caresse du regard. Instant de grâce. Moment sacré. Silence. Puis elle me regarde dans les yeux et elle enfonce ses doigts en moi, loin, très loin, si loin que ça me fait tourner la tête, baisser les paupières. Elle souffle sur mes cils, sa bouche tout près de la mienne. Elle murmure des mots d'amour qui me transpercent. Ses doigts sont loin, perdus en moi, elle joue au fond de mon ventre une musique qui me rend folle. Elle fait se tordre mon corps, se cabrer mes reins, elle ne s'arrête jamais. Elle va de plus en plus loin, de plus en plus vite, si bien que je ne suis plus qu'une poupée de chiffon, un pantin.

    "Ça raconte Sarah" de Pauline Delabroy-Allard

     

     

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    Un baiser, le plus doux moment précédant la fusion, l'effusion. Un baiser furtif et gourmand. Nos langues qui se frôlent, se cherchent et s'électrisent. Tes mains qui caressent ma nuque, juste à la naissance des cheveux, là où les frissons sont les plus fous. Tes mains, fraîches, sur ma peau brûlante. Tes lèvres, rouges grenat, couleur cerise et goût framboise, sur les miennes tremblantes. Nos salives qui s'emmêlent avant nos bras, nos jambes, nos cheveux. Nos souffles courts, nos mots en murmures qui finissent étouffés, saccadés. Nos discours, ceux qui se tairont à l'unisson et ceux que nous clamerons à gorges déployées, en sourdine, là tout bas, là où naît mon envie de toi, passionnément, au creux de mon âme.

     

     

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    Il n'y a plus d'envie en moi et pourtant mon désir pour toi n'a jamais été aussi fort. Tout semble comme endormi, éteint, calme. Le volcan de frissons qui enflammait ma peau est mort. La tempête de pulsions qui étreignait ma poitrine s'est envolée. Cette mauvaise période a brisé quelque chose en moi. Il reste le désir immense, comme un châtiment impuni, un secret éventé.


    Il suffirait de ta main pour rallumer la flamme. Il suffirait d'un mot pour ramper jusqu'à toi. Il suffirait d'une caresse pour me jeter à tes pieds. C'est toi seule qui a ce pouvoir absolu de décider pour moi. Moi, je ne fais que succomber, suspendue à tes lèvres. J'ai pour toi le plus doux des regards et la plus tendre des passions. Et l'effet que ta hanche, s'enroulant sur ma jambe, produit sur mes larmes, est le plus doux des mystères que, jamais, je ne saurai résoudre.


    J'aime tant ce regard bienveillant et apaisant que tu poses sur mon corps brûlant et offert. J'aime cette aura qui émane de toi plus que tout et l'envie que tu me protèges et me gardes en ton sein ne m'a jamais quitté. Je voudrais que tu sois là pour me réveiller de cette torpeur. Je voudrais tes mots, ta voix, ton corps, ton coeur, ton âme. Je voudrais que tu guides mes pas et reprennes possession de moi.

     

     

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