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    J'aurais aimé qu'on se marie, un vrai mariage, avec la robe, le champagne, la famille, les invités, l'église et la fête. Un mariage d'amour pour concrétiser le don de l'une à l'autre. Tu ne peux pas imaginer ma fierté de devenir ta femme, de te promettre de te chérir jusqu'à ce que la mort nous sépare, de t'aimer et de prendre soin de toi, toujours.

    Et puis cette nuit de noces, vécue comme une bénédiction, une nuit de plus, rien que pour nous, rien qu'à nous. Une nuit entière passée à nous aimer, à nous offrir, tour à tour, à user et abuser de nos sens, de nos désirs, de nos plaisirs. Une nuit de folie où tout est permis, car elle unique après tout. Nous aurions pris tout notre temps pour nous savourer, sans édulcorer. Une nuit de vices et de débauches, puis de tendresses en caresses. Tu m'aurais surprise, de mille et une façons diverses, je fais confiance à ton imagination et ton savoir-faire, je te fais confiance, les yeux fermés. Je t'aurais surprise, aimée comme jamais, possédée et, à ton tour, tu serais devenue mienne.

    La luxure aurait été notre bain d'amour décousu et déroutant. Je rêve de ton souffle chaud sur mon sexe, de ta langue qui tourbillonne en moi, de ton regard tendre, accroché au mien, à cet instant précis où mon clitoris, gonflé de plaisir, explose sur tes lèvres et où tes mains, agrippant mes hanches, se referment autour de mon corps en une étreinte douce et langoureuse, pour recueillir nos larmes de plaisirs et savourer ce silence presque solennel qui suit nos ébats...

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  • Tu es celle qui a reçu mes premiers mots d'amour

     

    Tu es celle qui a reçu mes premiers mots d'amour et les derniers
    Le livre se referme sur nos deux corps amoureusement enlacés
    Au fil des pages nous nous sommes si passionnément abandonnées
    Que je ne veux offrir à personne d'autre le droit de me posséder.

    Je reste à toi éternellement
    Ta beauté est là au-dedans
    Gravée en moi comme un soleil
    Vibrant au moindre frisson de ma peau
    Offrant couleur, douceur et merveilles
    À ma vie teintée d'absence et de chaos.

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    As-tu déjà pensé à quoi ressembleraient nos retrouvailles ? Je pense que ce serait en terrain neutre, dans un endroit un peu caché, où l'on peut rester plusieurs jours enfermées à s'aimer sans que personne ne nous cherche, ne nous dérange. Un endroit connu de nous seule, où nous sommes peut-être déjà allées d'ailleurs. J'arrive la première, la peur et le désir au ventre, si pressée, si empressée. Je t'attends près d'une heure dans ma voiture, il fait nuit, je suis peureuse et n'ose pas rester dehors malgré la chaleur de ce début d'été. Je t'attends, toi que je j'espérais plus, toi que je ne respirais plus, depuis tant et tant d'années. Je sors enfin, l'impatience et le dépit me gagnent.

    Et puis te voilà, devant moi, près de moi, enfin. Je ne sais pas quoi te dire, je ne sais plus, pourtant j'avais répété tout un joli texte sur le trajet en conduisant. Tu ne sais plus non plus. Nous sommes bien avancées. Tes yeux papillonnent et n'osent pas me regarder, cachés sous cette mèche de cheveux noirs qui sert de rempart à tes émotions. Je me lance et prends ta main, sans un mot. Toi tu sursautes légèrement, me serres fort contre toi et prends ma bouche, sans un mot.

    À quoi bon se parler quand nos corps crient le même langage ? Le tien hurle qu'il veut ma peau nue contre la sienne, il veut la chaleur des frissons, la clameur des soupirs, il veut l'apothéose, tout de suite, vite. L' hôtel est minable, presque sordide, ça nous suffit, nous n'y prêterons même pas attention de toute façon. Tu me renverses sur le lit, j'essaie de me déshabiller mais tu es plus rapide que moi, tu es déjà nue et nos vêtements jonchent le sol un peu partout. Ta fougue retombe d'un seul coup, tu te redresses au-dessus de moi et ton regard détaille tendrement chaque partie de mon corps, offert au tien.

    Je lis dans tes yeux l'envie, la folie, la puissance que cette position de domination te confie. Toi sur moi, rassure-moi, j'ai tant besoin de toi et tellement envie de ton amour. T'es mains saisissent mes poignets et les lèvent haut au-dessus de ma tête. D'un regard presque sévère, tu me demandes de les maintenir ainsi. Je t'obéis bien sûr, fidèle et douce amante, dans l'impatience et l'effervescence de tout toi.

    Ta langue, brûlante, se pose sur mon sein frais et frissonnant. J'ai comme des étincelles dans la poitrine, un feu qui se réveille, après tant de mois éteint par le vide et l'abandon. Un feu qui atteint mon sexe en quelques secondes. Il te réclame, à corps et à cris, il hurle sa douleur, j'en ai mal physiquement tellement ce sexe est avide de ton retour d'attentions pour lui. Ta langue trace des sillons dans mon cou, sur ma poitrine, sur mon ventre gonflé de désir, tout autour de mon sexe qui palpite. Nos respirations haletantes se mêlent, à l'unisson, comme avant, nous jouissons lorsque ta bouche enserre le petit bouton de rose et qu'elle le câline de mille étoiles dorées. Comme il est bien là, entre tes lèvres, ce petit être secret qui ne vibre que pour toi ! 

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    Nous n'avons jamais le temps d'atteindre la chambre... Tu es si exigeante. Tu veux tout et tout de suite, à ta disposition. Et moi, tellement je t'aime, je suis à tes ordres, à tes pieds, à ton service, à tes sévices... J'obéis, sage et douce amante, je m'ouvre à tes désirs et me plie sous ton corps charnu et fort que je vénère.

    Heureusement, il y a des murs, des portes et des recoins, pour me soutenir, moi, fragile et tangible petite chose amoureuse. Quelques fois, tu y vas un peu fort. Tu me bouscules si vivement que mes omoplates heurtent bruyamment le bois. Mes fesses claquent sur les cloisons alors que ta bouche s'empare de mes lèvres tremblantes. Toujours ce genou qui écarte violemment mes cuisses, d'un geste assuré et possessif. Ce genou qui s'insinue, caresse mon entrejambe trempée, glisse d'avant en arrière, comme un très long sexe qui voudrait me pénétrer toute entière. Tu gesticules beaucoup, je ne sais pas suivre ton rythme. Je réponds à tous tes baisers, tes assauts, ta main qui me fouille et me fait jouir si rapidement, si aisément. Mes mains plaquent tes fesses contre moi, je te serre si fort, si tendrement. Je voudrais dans ces moment-là, que la moindre parcelle de nos peau soit en contact. Je voudrais que nos corps fusionnent, se mêlent pour n'en former qu'un seul et unique. Je voudrais sentir tes os blesser les miens. Fais-moi l'amour à l'infini...

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  • Je ne vis plus que par procuration, dans le passé, avec cette nostalgie de nous deux. Je passe des heures à effleurer tes photos, nos images de bonheurs fugaces, à tel point que je me demande s'ils étaient bien réels en fait. N'était-ce pas plutôt un si doux rêve que celui de notre amour ? Je caresse le papier, tes cheveux, je souffle sur une mèche pour la faire s'envoler au-delà de ton sourcil, voir ton regard et mourir dans tes larmes. Je te murmure des mots fous, plus les uns que les autres, en espérant que tu les entendras, en priant pour que le vent te les apporte et que tu en prennes soin.
    Délicatement, je dessine le tracé de ton visage, les courbes de ton corps sont en moi à jamais. Du menton, toujours pudiquement un peu baissé, je remonte vers ta joue, ta peau est si douce à cet endroit... Frissons d'émoi. La caresse sensuelle du bout de mes doigts s'arrête ici. Une larme vient tâcher l'encre de la photo qui prend alors un ton sépia. Une larme de plus, de trop, ton sourire se voile, ton souvenir s'étiole, il me reste de toi ta sublime beauté gardée précieusement au fond de mon coeur. Il me reste cette photo pleine de pleurs, en forme de fleurs aux contours un peu flous, et cette terrible envie que ton souffle s'anime en un baiser mignon de tendresse sur mes lèvres entrouvertes.

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    Comme j'étais bien timide la première fois ! Lorsque tu m'as ouvert la porte et que je t'ai vue au premier rendez-vous, auquel je suis venue curieuse et très émue de te connaitre enfin, mon coeur a bondi dans ma poitrine et la suffocation m'a pris tous mes mots, tous mes silences. Je suis restée là, je ne sais plus combien de temps, bouche bée, à te trouver tellement belle, magnifique, ton regard un peu fuyant de pudeur caché derrière une longue mèche de cheveux noirs. Il ne faisait pas très chaud, tu m'as invitée à entrer, il faisait bon à l'intérieur et une tasse de chocolat chaud m'attendait. Nous ne savions pas trop quoi nous dire. Je savais ce qui allait se passer à la minute où je t'ai rencontrée. Je savais que j'allais tomber amoureuse de toi, que ce ne serait pas juste une rencontre d'un soir, d'une seule fois. Tu semblais maladroite et très intimidée toi aussi et pourtant j'ai ressenti en toi cette force qui m'a fait trembler d'émotion, ce besoin de t'occuper de quelqu'un, très tendrement, presque maternellement.

    Lorsque nous nous sommes allongées côte à côte, j'ai tremblé de panique et de désir mêlés. Souffle coupé, bouche sèche, palpitations, frissons, nausée, crise d'angoisse, le vide m'a engloutie et tes bras m'ont sauvée, tes bras et tes mots si doux, murmurés tout contre mon oreille. Ta voix m'a envoûtée, tes caresses m'ont possédée. À cet instant, j'ai compris que tu pourrais faire de moi ce que tu voudrais, toujours, et que tu avais désormais toute ma confiance la plus intime. J'étais gauche, ma première fois avec une femme, et surtout peu active, de nature. Tu m'as guidée, tu as pris soin de moi, de mon intimité, tu m'as révélée à moi-même. Tu as été très douce et patiente également, malgré tout le desir que je pouvais lire en toi. Nous avons joui tour à tour à maintes reprises cette nuit-là et j'ai adoré plus que tout cette première fois avec une femme, que je redoutais tellement pourtant, avec toi, dont je ne sais plus me passer depuis...

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  • J'aurais aimé m'endormir contre toi, toujours, pour l'éternité. J'aurais aimé mourir dans tes bras, mourir de plaisir, mourir parce que le temps m'aurait rappelée à lui. Mourir avec toi, tout contre, toute pelotonnée, mon visage dans ton cou, tes cheveux caressant mes joues, finir ma vie comme ça, heureuse et sereine, amoureuse, au creux de ton amour pour moi. Mon bel amour, comme tu me manques chaque nuit, comme mon corps réclame le tien, comme ma chair est lasse et triste de ne plus se repaître de rien. Je t'aime à la vie à la mort, comme disent les adolescentes. Avec toi je me sentais toujours en sécurité, protégée de moi-même et des autres. Tu laissais ton sceau sur ma peau et j'avais l'impression que c'était mon armure, mon bouclier pour affronter le monde entier. C'est fou comme la fragilité de ton âme et la force de ton corps m'ont envoûtée à l'infini. Je reste ta prisonnière. Protège-moi je t'en supplie...

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    Il n'y a pas de règles précises entre nous, pas de contrat. Ce n'est pas non plus chacune à notre tour, c'est selon le moment, selon nos envies, nos désirs surtout. Ce n'est pas forcément celle qui porte le collier qui se laisse dominer toujours. Parfois, elle provoque un peu, oh timidement au début, puis elle s'impose finalement, avec force et respect. Elle impose son amour, son sexe, ses jambes longues et fortes. Elle dirige, elle domine, elle commande même et pourrait ordonner, elle pourrait tout. Celle qui ne connaît encore presque rien de ce monde-là s'exécute et s'offre, par amour, toujours, excessivement, passionnément. Elle offre ses seins gonflés de plaisir, ses cuisses largement ouvertes sur un sexe glabre et trempé, son doux visage baigné de larmes.

     

    Elle offre à son amante, sa mante, sa langue peu experte et farouche sur son ventre cambré et lui fait ce cadeau de descendre encore plus bas, de se laisser glisser, guidée d'une main avertie et un peu autoritaire, vers l'antre en émoi. Et sa langue, tendrement, tourne juste autour de son sexe, sans réellement l'atteindre, juste elle le contourne, avec peur et délice, juste elle l'aborde, le titille, le fait se gonfler, prêt à exploser... Elle sait que son amante ne rêve que de cela, mais elle la fait attendre un peu, parce qu'elle aussi elle aime à la dominer, à la soumettre, de temps à autre et qu'elle sourit à sa façon de se contorsionner d'envie non satisfaite,  teintée de déception.

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    Il a fait si chaud encore aujourd'hui, si chaud que le moindre vêtement, aussi léger qu'il soit, est malgré tout de trop. J'aime sentir la chaleur du soleil sur ma peau nue, sa brûlure, jusqu'à la limite du supportable. J'aime sentir les gouttes de sueur se former sous mes cheveux épais et couler tout le long de mon dos, s'insinuer entre mes fesses, pour venir finalement s'écraser sur la serviette éponge sur laquelle je suis allongée. Je n'ai rien entendu d'autre que les piaillements des oiseaux assoiffés, les cloches de l'église au loin, le son du carillon que le vent balance mollement par moments. J'imaginais ton corps athlétique, transpirant, allongé près du mien, nos saveurs mêlées.


    Je n'aime que le goût de ta peau, son odeur, sa saveur, son grain, son teint... celle des autres me laisse froide, sans émotion aucune. La tienne, c'est toujours comme un feu d'artifice, on dirait que mille étincelles l'animent sans cesse et sans répit. Ta peau bronzée couleur soleil, sous laquelle on devine les muscles bien élancés, la force dont tu fais preuve et qui m'inspire respect et protection. J'aime d'ailleurs lorsque ton bras se fait protecteur autour de mon cou, de ma taille, voire même possessif. J'aime ressentir la poigne sur mon bras qui se referme fermement, d'un geste assuré, mesuré. La chaleur me donne envie que tu me fasse l'amour, un amour déchaîné, déraisonné qui finirait forcément dans la douche, où nos peaux, collées l'une à l'autre, presque scellées, ne seraient même pas rafraîchies de ces pulsions dévastatrices.

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    Je me souviens de cette attente, mes yeux cachés derrière un foulard, noué un peu fort sur mon visage. Je frémissais à l'intérieur autant qu'à l'extérieur. Mon coeur battait la chamade. J'étais comme suspendue au temps qui s'écoulait bien trop lentement pour moi, l'impatiente. Je m'attendais à tout, vraiment à tout venant de toi, incontrôlable en ce moment-là.

    Je ne savais rien de tes envies folles et fugaces. Mais j'avais confiance, une confiance absolue en ce que tu allais faire de moi, oser faire, oser prendre, oser jouer, avec mon corps offert et mon âme à l'abandon total. J'étais à ta merci, nue, pas encore écartelée pour cette première fois, mais j'aurais aimé l'être. Je ne savais pas si tu allais m'embrasser tendrement, couvrir mon corps de baisers, de caresses, si tu allais me posséder fougueusement, m'entraîner dans tes délires de plus en plus pervers et, qu'hélas, je commençais à adorer et à réclamer.

    Pas un bruit, seulement les assauts de mon coeur dans ma poitrine. Et puis, subitement, ton souffle chaud sur mon ventre, tes mains brûlantes qui agrippent mes seins, ta langue en moi, tes doigts, tu sais tout ce qui me fait jouir rapidement, pour me délivrer le plus vite possible de l'attente. Mon Dieu comme c'est rapide, tu me touches et j'explose... Je t'aime tellement, tu sais...

     

     

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    Je me sens seule ici

    Je me sens à nouveau bien seule ici, sans ta présence à mes côtés, sans tes mots mêlés aux miens. J'ai toujours aimé cet endroit, je m'y sens bien, mais il me fait prendre conscience de la solitude qui m'accompagne à chaque instant depuis que tu es partie. Je n'y reçois pourtant plus ni visites ni commentaires, c'est devenu terriblement... intimiste.
    J'espère, je rêve, je prie, chaque jour, qu'un matin, en ouvrant cette page, il y aura un nouvel article qui ne sera pas écrit par moi. Je rêve que tu passes encore peut-être  par ici, de temps à autre et qu'un beau jour tu y laisseras, en cadeau pour moi, quelques mots, sages, tendres ou enflammés,  il ne tient qu'a toi...
    Tes histoires, réelles, vécues ou inventées, que je relis très souvent, me touchent toujours autant avec la même émotion, intense et pudique. Je revis tous ces moments de pur bonheur, d'extase, d'amour, de vie... Comme tes mots sont violents dans les sentiments qu'ils font naître et dans les images qu'ils nous lancent au visage... ils me manquent tellement. Tu me manques tellement.
    [Au cas où,  le sésame est ton prénom]

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    On pourrait partir loin toutes les deux, en vacances ou en errance, partir pour ne plus revenir. On pourrait rouler sans s'arrêter, avaler l'asphalte pendant des jours, en regardant défiler les mornes paysages. Nous on aurait des rêves plein la tête, des envies plein le coeur. On s'arrêterait pour faire l'amour lorsqu'on aurait trop chaud de nos désirs. Les gens nous jetteraient des regards sombres et glauques, des regards de dédain ou de défi. On s'en ficherait nous, on s'aimerait comme au premier jour et pas seulement la nuit. On se dévorerait dans les herbes folles, dans les champs de coquelicots, sous les portes cochères, entre deux murs de pierres, à l'abri des regards mais pas trop, avec toujours au creux de nos ventres ce besoin d'exposer notre amour, d'exploser au grand jour.

    J'ai envie de ta main sur ma cuisse quand tu conduis, du revers de ta main qui caresse ma joue empourprée de désir pour toi, de ce petit coup d’œil rapide, rien que pour moi, que tu glisses entre deux virages, avec un air malicieux. J'ai envie que tu freines d'un seul coup, qu'on s'enfonce dans les sièges de la voiture, les vitres grandes ouvertes pour apaiser nos ardeurs, que tu arraches  mes vêtements, que tu viennes sur mes genoux, que tout ton être me possède, moi qui suis à toi où tu veux, quand tu veux. Jamais je ne dirai non, jamais je ne dirai stop, tu pourras prendre ce qui est à toi à tout moment, je te supplierai jusqu'à l'extase et mes larmes de plaisir seront mon offrande suprême à ton amour.

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    Tu peux tout, toi. Tu peux tout prendre de moi. Même ce qui est interdit, même ce qui semble tabou, même ce qui me paraît peu aimable, peu désirable.  Je te fais don de tout moi, mais uniquement à toi. Tu peux lécher, sucer, titiller, tu peux caresser du bout de la langue, d'une paume alanguie et frémissante. Tu peux jouir de cette facette de moi que je n'offre qu'a tes ordres. Je n'en connais pas encore les réactions ni les limites, je te les laisse decouvrir, territoire vierge à apprivoiser, à dompter, délicatement, délicieusement, sûrement, attentivement, precautionneusement, tendrement au début, puis... à ta guise...

    Je sens souvent ta main qui s'y égare,  puis se retient, puis y retourne un peu, tentation refoulée, par peur de faire mal ou de mal faire... Je la sens qui caresse, qui glisse, inexorablement, toujours plus près du petit orifice auquel tu donnes de mignons petits noms. Elle s'approche, effleure, je suis couchée sur le ventre et ne vois pas ton regard à cet instant, hélas... Je le devine fou, de fièvre, cillant en tous sens, comme ivre d'envies et de folies retenues. Je devine ta frustration en découvrant la mienne. Mais tu mérites tout, parce que je t'aime et que je veux donner mon corps à ton âme...

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  • Un peu de violence entre nous

     

    J'aime lorsque c'est un peu brutal entre nous, un peu violent. Lorsque, subitement, tu te sens excitée, d'un geste ou d'un regard, d'un mot qui aurait déclenché chez toi je ne sais quelle merveilleuse perversion. Lorsque tu bouleverses tout sur ton passage pour arriver jusqu'à moi, déjà essoufflée, presque haletante.

    Un peu de violence entre nous

    Alors tu me bouscules violemment, ta main agrippe mes cheveux et renverse ma tête en arrière. Tu prends ma gorge d'une poigne presque dure. J'ai mal, le souffle coupé mais je ne dis rien,  de peur que tu arrêtes. Car tu arrêterais immédiatement, tu n'aimerais pas savoir si je souffre à cause de toi.

    Un peu de violence entre nous

    L'excitation se lit dans ton regard sombre, entre tes cils qui papillonnent. Tu me jettes sur le lit, sans un mot, juste ce regard qui me fait fondre et me donne envie de mille fois plus, d'être ta proie, ta chose. Je me laisse faire avec tellement de plaisir que mon sexe déborde déjà de nectar pour toi, sans même que tu ne l'aies encore effleuré.

    Un peu de violence entre nous

    D'un coup de genou tu écartes mes cuisses et je comprends que je dois m'ouvrir totalement, m'offrir toute à toi. Il n'y a pas de préliminaires, tu as bien trop envie de moi. Je me soumets. Ta langue descend sur mon ventre et ta bouche entière se referme sur mon sexe comme pour l'aspirer tout entier et le boire. Je jouis déjà dans ta bouche, en petits spasmes et chuintements, honteuse, alors que tu voulais me retourner, maintenant mes poignets bien haut au-dessus de ma tête. Je ne sais pas me retenir encore. Je suis désolée mon ange, je suis tellement pressée de t'offrir mon plaisir. Un jour tu m'apprendras à contenir ce plaisir.

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    Je suis si rassurée quand tu prends soin de moi, quand je peux me reposer au creux de ton épaule. S'il arrive un jour, un de ces tristes jours, où le sentiment de mélancolie me dévore, je sais que tu es là. Sans même un mot tu devines tout et tu es là. Ta main saisit mon menton, baissé et plein de honte et de remords et m'oblige à soutenir ton regard noir, empreint de tendresse et de dureté mêlées. À ce moment-là, je sais que tu aurais envie de me gifler de me laisser aller ainsi à de piètres et négatifs sentiments.

    Mais ta main se fait pourtant douce et caressante en se refermant fermement sur la mienne. Tu m'invites à m'asseoir, tout contre toi, me berces comme une enfant, de gestes maternels et de mots doux sussurés, jusqu'à ce ma peine s'évanouisse, laissant place à la sérénité retrouvée grâce à toi. Tu es mon infirmière et mon remède. Je t'aime pour ton infinie patience. Tes lèvres ne trouveront pas les miennes, pas cette fois-ci. J'ai simplement envie de rester blottie là, au creux de toi, à écouter les battements de ton coeur soulager les tourments du mien...

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