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    Et pendant que son regard transperçait jusqu'à mon âme, j'avais pour seule envie qu'elle m'embrasse enfin. Que ma main jaillisse tendrement sous ses cheveux dorés, empoignant sa nuque d'un geste lent, d'un souffle court, faisant à peine voleter quelques mèches sur son regard clair, frôlant ses lèvres gourmandes, si bien dessinées, rosées. Rosée comme celle qui perle sous ma poitrine, soulevée de tant d'émois, de tant de fracas. Le cœur qui gronde, le sang qui pulse, l'air qui va et vient dans les veines et dans les tempes. Le temps se suspend entre nous. les mots presque chuchotés, pour ne pas réveiller la nuit glacée, pour préserver ce semblant d'intimité, de complicité peut-être naissante, font place au silence, un si long silence illuminant son visage d'un large sourire que j'aimerais tant découvrir, recouvrir, de ma bouche, de mon doigt pour qu'elle ne dise plus le moindre souffle, pour que sa main enserre la mienne et la porte jusqu'à son cœur qui bat tout aussi fort que le mien. Unisson. Unissons-nous. Unissons nos lèvres et nos doigts. Unies sont les nuits blanches que nous partagerons peut-être encore plus fort...

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    La main caresse sa joue, consciente soudain d'une infinie tendresse. Sollicitation anonyme de l'amour, désir de posséder, de consommer. Sensation pourtant douloureuse qu'elle a, allongée à son côté. Elle sent jusqu'au désir lui caresser les cuisses. Elle n'arrive pas à dormir. Elle s'étonne même de son agitation, elle qui dors toujours si facilement contre elle, au chaud, dans la chaleur de son corps, se satisfaisant de la savoir si proche.

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    Et elle pense à leurs deux corps crispés et nerveux en fermant ses paupières. Tout à coup, elle s'étonne à nouveau qu'elles puissent même dormir ainsi, alors que leur chair ne connait que décontraction et spontanéité. Tant de rythme, tant d'harmonie entre elles. La rapidité, la grâce avec laquelle elles ôtent leurs vêtements, avec une aisance merveilleuse, sans pudeur ni hésitation. Les bras enlèvent les chemisiers dès leur entrée dans la pièce. Elles sont là, peaux contre peaux, leurs flancs qui s'assemblent, les petites aréoles de leurs jolis seins se touchant déjà.

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    Elles avaient tout, cette liberté de sentiment, vive, animée, cette jeunesse dans leur joie, cette connaissance franche de l'autre dans la chair, dans l'esprit et dans la parole. Les fêtes de leurs murmures interminables, leurs corps nus allant du lit à la salle de bains et à la cuisine, ces matins où leurs réveils étaient comme une chanson à travers la maison.

     

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  • deux femmes lesbiennes nues langue lecher clitoris nicole brossard

     

    Le corps salive, rien pourtant n'est prévu, ni l'abondance des touchers, ni la lenteur furtive, la fureur exacte des bouches. Rien n'est prévu pourtant c'est à la hauteur des yeux que le corps d'abord touche à tout sans prévoir la peau nue, Aussi bien le dire, sans prévoir la douceur de la peau qui sera nue avant même que la bouche signale l'état du monde.
    Rien ne suggère ici qu'au moindre toucher le regard déjà défaille à vouloir déjà prévoir un tel rapprochement. Rien n'est prévu sinon que la respiration, la répétition des sons entre les chairs. Fricatelle ruisselle essentielle aime-t-elle dans le touche-à-tout qui arrondit les seins la rondeur douce des bouches ou l'effet qui la déshabille ? Rien n'est prévu pourtant au bout du corps la peau fera image du corps car il n'y a rien sans image au bout du corps ce sont les images qui foudroient l'état du monde.

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    On ne peut pas prévoir pencher si soudainement vers un visage et vouloir lécher le corps entier de l'âme jusqu'à ce que le regard étincelle de toutes les fureurs et les abandons.
    On ne peut pas prévoir l'emportement du corps dans l'infini des courbes, des sursauts, chaque fois que le corps se soulève on ne voit pas l'image, la main qui touche la nuque, la langue qui écarte les poils, les genoux qui tremblent, les bras qui par tant de désir entourent le corps comme un univers. On ne voit que le désir.
    On ne peut pas prévoir l'image, les fous rires, les cris et les larmes. L'image est tremblante, muette et polyphonique. Fricatelle ruisselle essentielle aime-t-elle le long de son corps la morsure, le bruit des vagues, aime-t-elle l'état du monde dans la flambée des chairs pendant que les secondes s'écoulent cyprine, lutines, marines.
    On ne peut pas prévoir si les mots qui l'excitent sont vulgaires, anciens ou étrangers ou si c'est toute la phrase qui l'attire et qui avive en elle le désir comme un flair de l'étreinte, une manière de sentir son corps prêt à tout, sans limite. Rien n'est prévu pourtant la bouche du corps à corps excitée par les mots trouve d'instinct l'image qui excite.

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    Rien n'est prévu car nous ne savons pas ce qui arrive à l'image de l'état du monde lorsque la patience des bouches dénude l'être. On ne peut pas prévoir parmi les vagues, la déferlante, la fraction de seconde qui fera image dans la narration des corps tournoyant à la vitesse de l'image.
    On ne peut pas prévoir comment la langue s'enroulera autour du clitoris pour soulever le corps et le déplacer cellule par cellule dans l'irréel.

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