• Avec toi j'ai appris ce qu'aimer signifie réellement.
    J'ai appris le goût du toucher, la douceur de ta peau, le satin de tes seins, la soie de tes doigts. J'ai appris qu'avant toi je n'ai jamais aimé autant. J'ai appris qu'après toi il n'y a plus d'amour possible. Tu m'as aimée, tu m'as sublimée, tu m'as donné, tu m'as montré... Montré à quel point il est doux et fier d'aimer une femme, une femme telle que toi. Montré que le plaisir n'existe que s'il n'est partagé, que s'il est offrande, que s'il est tendre, que s'il est retour, que s'il est Amour.

    Tu m'as appris à deviner les émois, à percevoir les frissons, à ressentir l'instant des larmes jolies, à pressentir l'émotion des corps endormis. Tu m'as aimée à m'en faire oublier toutes ces nuits d'infortune où je m'étais jetée dans des bras vigoureux pour de sombres réveils. Tu as fait jaillir de moi tous ces reniements du passé, pour les magnifier et les faire tomber en gouttes étoilées au gré de mes envies, ces envies de toi dont je suis maintenant fière et libre et que j'ai aimé toucher du bout des doigts, pour te les offrir à jamais et qu'elles laissent sur ton corps un souvenir au goût sucré de tendresse.

    J'ai appris que je m'étais murée dans ce trop long silence et que toi seule a su m'en délivrer, ouvrant grands les rideaux de mes yeux toujours bas, éclairant mon regard apeuré, inconfiant, indécis. Tu m'as ouvert cette voie où je ne vois plus que toi, cette voie de la douceur féminine, de la sensualité câline, cette voie de l'amour interdit, des plaisirs impolis, que j'ai goûtés avec tant d'ivresse et d'infini bonheur, qu'ils se refermeront sur ton corps, accroché à jamais à mes mains, à mon coeur.

    J'ai aimé une femme pour la première fois. J'ai aimé autant pour la première fois. J'ai été aimée... pour la première fois.
    Je t'aime...

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  • Là, je me sens si fragile... si perdue... si vulnérable... si désemparée... si abandonnée... si démunie... si nue...

    Là, j'aurais envie d'être toute contre toi, blottie, nue, toute recroquevillée en boule à tes pieds, bien à l'abri de toi, lovée dans le refuge de tes bras, enroulée autour de tes jambes, enserrant ta taille, agrippant tes mains. Enveloppant tout ton être de toutes mes forces, de tout mon amour, de toute ma "soumission" à tes regards, à tes caresses, à la douceur et la tendresse de ta "domination" si protectrice et si rassurante envers moi.

    Là, j'aurais envie de t'appartenir plus que jamais... Je t'aime aux larmes...

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  • Allongée sur le lit, j'ai voulu caresser mon corps, juste pour voir, pour ressentir, comme on pouvait le faire quelques fois, seulement au téléphone mais ensemble, avec juste l'intensité de l'émotion de nos voix et la force de nos pensées et de notre amour l'une pour l'autre... Pour en arriver, finalement, à nous isoler, nous enfermer totalement dans notre bulle et parvenir à la jouissance en même temps, en un même spasme, en un même émoi...

    J'ai posé ma main sur mon sexe. Il était froid et sec, tari de toi, comme le reste de mon corps... J'ai alors imaginé très très fort que c'était ta main, là, sur mon ventre, qui glissait toujours plus bas, qui s'insinuait vers cette petite chose fragile que tu appelais ton "nid coquin"... Ta main qui, si elle avait été là, ne serait pas restée sage bien longtemps, ta main douce et chaude, assurée, rassurante, aimante...

    Mais ce sexe m'a presque répugnée... Ta main m'a même semblé hésiter, puis reculer finalement, d'un brusque mouvement de fuite... Elle ne voulait plus de lui, elle non plus. Elle le repoussait, le dénigrait, le laissait à l'abandon, ivre de désarroi, me laissant, moi, frustrée et honteuse, triste et déçue, amère et apeurée...

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  • Je t'avais offert mon corps. Je m'étais offerte à toi...
    Tu étais folle de mon corps, de ses courbes douces, de ses formes féminines, de ses émois pour toi, de sa saveur, de la douceur de sa peau, de sa tendresse envers le tien... et de tout l'amour qu'il dégageait en te souriant. Tu le trouvais si beau, tu le chérissais plus que tout, aucune partie n'a su résister à tes mains, à ta peau, à ton corps, à ton emprise. Sa beauté restera à jamais prisonnière, gravée sous tes paupières closes, dans ton souvenir, notre souvenir, derrière tes grands yeux. Chaque parcelle garde encore la chaleur de tes mains, le baume de ta langue, l'empreinte de tout toi. Une telle offrande ne peut s'effacer ainsi, un tel don de soi ne peut être rejeté, banni, oublié...

    Tu m'avais offert ton corps. Tu t'étais offerte à moi...
    Je suis folle de ton corps, de ses seins si petits et si doux, de sa peau au grain si fin et dorée, de sa saveur tiède et parfumée, de ses élans au goût de libertinage mêlé de fierté, de sa fougue et de ses transes, de sa tendresse envers le mien. Je le trouve si beau, je le chéris plus que tout, aucune partie n'a su résister à mes caresses que tu réclamais corps et âme, à mes lèvres, à mes baisers, à mon emprise.

    Mon Amour, je te fais le serment que mes mains garderont le souvenir de ton corps que j'admire à jamais et ne se poseront jamais plus sur aucune peau, aucun visage, aucun corps. Je t'aime. Ton corps et ton âme ne m'appartiennent plus mais leur souvenir reste en moi, pour moi... à jamais.
    Mon Amour, je te fais le serment que jamais personne d'autre que toi ne touchera mon corps, ni ne posera ses yeux sur lui. Je t'aime. Mon corps est à toi, tout comme mon âme, et ils le resteront... à jamais.

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  • Je vais m'allonger là, sur le lit parfaitement frais, ouvert, entièrement nue, ouverte, offerte, docile, fragile, petite, telle que tu m'aimes...


    Mes yeux seront clos, enfermés, abrités, sous leur écharpe blanche. Les larmes s'en écouleront en myriades d'émotions sur mes joues...

    Mes poignets seront liés par d'invisibles chaînes, de celles qui me retiennent, me retiendront toujours à toi...

    Mes lèvres trembleront à peine. Mon corps n'aura pour seul frémissement que celui du froid et de la fébrile attente...

    Mon coeur se donnera. Et je vais t'attendre ainsi, jour après jour, nuit après nuit, immobile, toi mon unique Amour, toi mon si tendre espoir...

    ... Jusqu'à ce que la mort me surprenne. Je t'aime.

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  • Je regarde ce corps, mon corps, celui que j'ai détesté, torturé, caché, pendant des dizaines d'années... Aujourd'hui, je regarde ce corps nu et froid, si froid. Ce corps que tu as aimé à la folie, que tu as longuement, passionnément, tendrement, infiniment, amoureusement aimé, embrassé, caressé, révélé.

    J'ai adoré ta façon de me faire l'amour. Je n'avais jamais connu cela auparavant, jamais autant de tendresse, autant de folie, autant de désirs et d'envies. Jamais autant de magie, autant de feu, autant de soupirs et d'amour...

    Aujourd'hui, je regarde ce corps que j'apprenais à entretenir pour toi, que je ne faisais plus souffrir, que je chérissais même, tant tu le trouvais beau et désirable... Je le regarde et il ne sert plus à rien là, plus à personne. C'est juste un corps vide de toi, vide de tes mains, de tes caresses, de tes lèvres, de tes baisers, de tes doigts, de tes attentions, de ton amour... Un corps vide et désespéré, qui souffre et qui a froid, qui se tort et qui gémit, mais de douleur... pas des plaisirs que tu lui offrais, pas des soupirs que tu lui chuchotais...

    Mon corps a besoin de t'aimer, d'aimer le tien avec lequel il ne fait qu'un, d'être aimé encore du tien, avec lequel il se sent bien. Mon corps te réclame à corps et à cris. Il a mal. Il t'aime autant que moi je t'aime...

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  • J'aurais tellement aimé les embrasser une dernière fois... Je donnerais tout ce que je possède pour ça, pour eux, pour toi... Je les sens encore contre ma joue, contre mes lèvres. Ces petits cercles de métal, tes petits anneaux sur tes petits seins, si intimes, si féminins, si toi...

    Ils étaient à moi, ils étaient miens... Moi, j'étais à toi, j'étais tienne. Je t'aime.

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  • Elle fermait les yeux, ou plutôt ils s'étaient fermés tous seuls, comme s'ils savaient ce qu'ils avaient à faire, comme s'ils savaient que là elle avait besoin du doux noir protecteur de ses paupières qui savait la ravir à l'extérieur et l'enfermer en moi, l'imprégner du don qu'elle allait me faire de son corps et de son âme.

    Je savais que, sous ses paupières closes, elle était à moi, qu'elle me donnait tout ce que je pouvais, tout, même ce que je ne voulais pas. J'ajoutai le confort et la chaleur de son écharpe blanche au noir de ses paupières. Elle baissa légèrement la tête pour m'offrir sa nuque tandis que je la nouais. Je l'aimais ainsi, tendrement docile.

    D'un doigt, je relevais son menton et je devinais ses larmes d'émotion sous son écharpe humide. Comme elle était belle. J'avais envie d'elle... Je vins me coller tout contre elle, juste corps contre corps, rien d'autre. Puis je la pris dans mes bras et me fondis en baisers dans son cou, puis sur ses seins, son ventre. Elle frissonnait, vibrait, se tordait. Je me laissais glisser encore...

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  • Lire partie précédente

    Heureuse et comblée de ta réponse, je reviens vers toi avec mon ami. A nouveau, je le pose sur ton ventre. Je t'embrasse "Il n'est là que pour toi. Je sais que tu as des préjugés contre lui mais lui ne le sait pas. Fais comme lui, oublie-les, fais comme si tu ne savais pas et laisse le faire. C'est moi qui le contrôle. J'aimerais t'offrir cela mais, je t'en prie, tu sais que d'un simple mot ou d'un simple geste il s'en ira sans t'en vouloir, sans se vexer, sans me blesser. Tu as confiance en moi? Tu veux qu'il commence"

    Merci mon amour... Je prends mon ami et le promène sur ton corps. Son contact est doux et chaud et même tendre. Doucement, je le descends jusqu'à ton sexe, le promène sur lui, sur tes lèvres. Tes cuisses s'ouvrent plus largement. Je me décide et le voici qui se réveille. D'un coup. Un bruit léger l'accompagne...

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  •  

    Ni mes yeux, ni ma langue, ni mes doigts, ni mon coeur, ni mon corps n'ont oublié...

    Je n'ai pas oublié...

    Que ma langue a su te conquérir
    Que tes doigts ont su me faire jouir
    Et j'ai découvert combien il est doux
    De guider et de se laisser guider
    Moi qui ne l'avais jamais osé...

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  • Cette nuit-là, j'étais allongée sur le dos, les mains sur le ventre. Je ne sais pourquoi, dans un geste tendre mais assuré, elle a saisi mes poignets, l'un après l'autre et a posé mes mains loin de mon corps. J'ai fermé les yeux... Ce simple geste a appelé tant de choses en moi. Je suis restée docile, à attendre la suite, profondément émue. Mon âme est soumise, c'est ancré en moi, ça provoque une émotion puissante. Je vis, je ressens, je tremble.

    Ses mains sont douces sur mon corps offert et nu, même de ses propres membres. Il est à elle. Là pour elle. Elle peut tout. Tout avec la magie de ses doigts. Magie... Sa main effleure ma peau. Ma chair se réveille, mon âme s'éveille, mon corps se donne, la fièvre me prend. Mon âme rencontre mon âme et la sienne. Ses mains sont partout. Leur ballet me couvre de milliers d'étoiles. Je me sens possédée, prise, emprise, dominée. Une sensation que j'aime entre toutes. Je me rends compte que c'est toujours là, en moi, malgré les blessures passées. Je me rends compte que ça provoque toujours de si puissants émois. Je me rends compte que ça ne me quittera jamais...

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