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Je sens sur mon ventre nu comme une langoureuse caresse, une délicieuse étreinte, celle de tes cheveux dont la douceur fait frissonner ma peau. Mon corps tremble un peu. Mes yeux sont fermés. Je me laisse aller, détendue, apaisée. Mes lèvres s'entrouvent, comme pour recevoir ton souffle, comme pour vouloir exprimer ce que pourtant je ne sais dire, par pudeur, ou par peur, de briser cet instant de précieuse éternité.
Calme... Aucun son, aucun gémissement, aucun soupir, aucun mot. Juste le bruissement des draps, juste la tiédeur de ton souffle sur moi, juste la chaleur qui se dégage de tes mains. Juste ton regard... Mes paupières s'entrouvrent. Je vois ton visage, là, si beau, entre mes jambes... Délicatement, tes mains ouvrent mes cuisses, d'un geste lent, puis plus ferme. Je te laisse faire, je t'invite, je t'attends, je suis prête, je t'admire comme je t'aime.
Au moment où ta langue se pose sur mon intimité, telle un papillon sur une fleur épanouie, l'extase est fulgurante. Par elle, tu me transmets ta fièvre. Par elle tu me permets d'être fière. Une brûlure foudroyante envahit tout mon être. Ton regard... Tes yeux croisent les miens une fraction de seconde et je peux tout y lire. Ton désir ardent, ton ivresse, ton envie de ma jouissance. Mais aussi la fierté de mon offrande, celle du don que tu reçois, la beauté de ton geste, la grandeur de mon acceptation, l'émotion qui nous bouleverse... La peur que tu as, d'un peu me bousculer, d'un peu me chavirer...
C'est à cette seconde-même que j'ai compris, que j'ai ressenti, que l'effleurement de tes lèvres sur mon sexe était pour nous deux comme une délivrance de nous-mêmes, un pas immense vers l'avenir. Le plaisir m'a emportée jusqu'à toi, jusqu'à tes bras, jusqu'à l'au-delà. Merci de ce cadeau, mon Amour, merci de m'aimer...
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De nid coquin à nid coquin
Que serais-je sans toi
Ma plus belle rencontre
Viens-là tout près de moi, contre
Et touche à moi
Je touche à toi
Mélangeons nos désirs
Fusionnons nos plaisirs
Là, juste là
Tes lèvres sur mes lèvres
Et, peu à peu, feu à feu
Laissons venir la reine
Aime-moi, je t'aime
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Un parfum de soumission, comme un parfum de poison. Tendre et suave intraveineuse de sérénité, de dignité. Subtile mélange de sens éveillés, de corps emmêlés, d'esprits partagés. Douce offrande, si douce offrande, d'une âme à une autre. Pour la toucher de mille feux. Pour l'envoler vers mille lieux.
Une envolée de plaisirs charnels où la pensée ne fait corps qu'avec les limites de la chair, où les esprits se rejoignent si fort et si loin qu'ils fondent sur nos joues, sur nos lèvres, en nos sexes...
Un parfum de soumission comme une fleur de passion. Douce étincelle éphémère qui se consume sur nos peaux pour atteindre nos coeurs, enrayés de mille peurs, et les transcender de lumière, inondant nos paupières.
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Je te vois, là, à genoux à mes pieds, tes bras enserrant mes hanches, ta joue plaquée contre mon sexe, mes mains dans tes cheveux, des larmes dans mes yeux et des hurlements d'amour qui voudraient jaillir de ma poitrine.
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Ton corps est ma prison
Il est beau, il est fort
Gardien de mes frissons
Ton corps est mon poison
Il me prend, il me mord
Il égare ma raison
Ton corps est ma maison
Il me nourrit, m'endort
Protège mes horizons
Ton corps est ma saison
Lorsqu'il fait froid dehors
Il attise des passions
Ton corps est mon obsession
Mes atouts, mon réconfort
Je ne suis pour lui qu'admiration
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Nid coquin, Nid taquin
Tu peux bien, faire ton vilain
Tu peux bien, faire ton malin
Et prendre ce ton badin...
Je saurai bien te dénicher
Fais donc pas ton effarouché
Je saurai bien te débaucher
Tu es si tant amouraché!
Ainsi donc tu te caches?
Tu veux que je me fâche?
Mais il faut que tu le saches
J'aime ce jeu de cache-cache!
Nid de grace nid de gar...
Viens-là que je te débarrasse
Fi donc de ta carapace
Viens-là que je t'embrasse
Laisse-moi de ma langue chenue
Tout entier te mettre à nu
Tiens? La voici donc bienvenue?
Voici que tu n'en peux plus...
Et te voici bien moins sauvage
A chacun de ses passages
Te voici dans les nuages
A chacun de ses ravages...
Nid coquin, Nid taquin
Tu pouvais bien faire ton malin
Tu pouvais bien faire ton vilain
Et prendre ce ton badin...
Je savais que tu serais mien...
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Lire la 1ère partie
Lire la 2ème partie
Le bout du bout des doigts...
Viennent enfin les caresses... Je me souviens d'avant elle... Les caresses... Jamais assez pour moi.
Alors je les écris comme je les ai rêvées, comme je veux les donner...
Qu'elle imagine d'abord le souffle, la chaleur du souffle, sur la nuque. Sa tête s'incline, son corps est saisi d'un brusque sursaut. Brusque. Il comprend, ça commence... Il se tend, se cambre, offrant cette divine cambrure à la caresse du bout du bout de mes doigts. J'effleure, tremblante... et son corps pleure d'émotion. A travers cette caresse, c'est tout l'autre qu'elle ressent, tout l'amour qui l'imprègne... Tout l'amour... qui déborde...
Une caresse comme une ombre sur son corps, une ombre qui toucherait à peine, une ombre qui se glisserait partout... partout, qui ne négligerait nulle parcelle de sa peau... Partout...
Naitraient frissons, spasmes, soubresauts, vertige, feu... Je ferme les yeux, pour juste lire ce corps frémissant de mes doigts fébriles... Le lire l'écouter et donner... donner le plaisir, la passion, jusqu'à la fusion, jusqu'à l'explosion...
Le bout du bout des doigts...
Le bout du bout des doigts se fait main, bras... qui enserrent... bras qui s'accrochent, s'agrippent, emprisonnent... Les corps qui se resserrent. Fort. Je serre encore... je serre si fort, que nos seins se mêlent, nos sexes se mêlent, nos bouches se mêlent...
Elle est à moi, je suis à elle... Fusion... Je le crie de tout mon corps que cet amour dévore, tord...
Jusqu'à...
La folie, le feu, les larmes, l'effondrement de l'appartenance, de la jouissance... corps et âmes... et âmes...
Corps et âme...
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Allongée sur ton sein
J'entends battre ton coeur
Et ce sont mes chagrins
Qui éclosent en fleursL'oreille contre ta peau
J'écoute son fol émoi
Et ce sont mes fardeaux
Qui s'envolent en ébatsQu'il est beau, qu'il est grand
Ce coeur qui m'appartient
Bouleversé de tourments
Pourtant il prend le mienEt son chant me murmure
Qu'il m'aime comme un fou
Et son écho susurre
Qu'il en tombe à genouxAllongée sur ton sein
J'entends battre ton coeur
Et ce sont mes matins
Qui reprennent des couleurs
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Quand on est comme ça...
Il se passe plein de drôles de choses dans la tête,... On s'isole totalement, on part en soi, en ce qu'on est pour l'autre. Son joyau, son bien intime, son amour...
On pense à ce que ça lui fait... Emotion de la beauté du don sacré... et on aime donner cela...
On pense qu'on est à l'autre, qu'on est ici liée plus, et plus encore à l'autre et à lui seul. Un lien fort, d'amour intense, inviolable...
On pense qu'on veut juste rester là, et ressentir cela, tout au fond de soi, le bonheur d'être à l'autre, un bonheur cérébral puissant, lié à l'âme bien plus qu'au corps...
On veut rester là, juste dans le noir d'un bandeau, dans l'immobilité des liens, dans le vide, dans le vertige sublime de nos pensées, de nos images qui nous emportent loin, si loin... Oui, être là juste pour l'autre, parce qu'on l'aime et qu'elle vous aime... Parce que ça met du feu, des frissons à l'intérieur. On plonge, plonge, ça tourbillonne et... on décolle vraiment, pour le plus beau des voyages. On s'évade de soi, je n'ai pas d'autre mot...
Juste se laisser aller, se laisser ressentir, oublier tout le reste, les tabous, les interdits... et... se laisser être bien, là dans le cœur de l'autre.
Alors, ça tourne dans la tête, un grand vertige... On attend la première effleure, la première caresse sur le corps offert, le premier souffle sur la nuque, les frissons sur le corps nu...
On est là, on est à l'autre, comme l'autre est à soi... Oui à soi...
On ressent une force intérieure, une chaleur, une ivresse, et l'attente est magique... On écoute les pas, les bruits, on sursaute au moindre souffle...
Mais dans la tête, toujours cette étrange sensation, cette magie de se déposséder de soi pour s'offrir à l'autre. Celle de sentir alors son profond émoi, son trouble, à travers le léger tremblement de ses gestes, de sa peau...
Emotion brûlante, très intense, qui laisse vide...
Fragile magie de l'Abandon total, du don intime et puissant des êtres... Pas de mots, pas de gestes qui briseraient cette magie... toute cette magie des sens transcendés...
C'est si fragile la magie...
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Je te ferai l'amour
Je te dévorerai de passion
Longuement, follement ou tendrement
Jusqu'à ce que nos esprits nous quittent...Je veux du feu entre nous
Je veux des larmes
Des "oui", des "encore"
Je veux des corps qui s'écoutent
Qui se touchent, qui se parlent
Qui se frôlent, qui s'enchantent
Qui s'envolent et s'emportent
Nus, l'un contre l'autre
Je veux la fureur, je veux la folie
Je veux la vraie vie, je veux l'amour
L'amour, L'AMOUR...
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Lire la 1ère partie
Je saisis tes poignets et les enferme à nouveau dans leur prison de fer. Docile, tu frémis, mais ne dis rien. Je connais ce frémissement à peine perceptible. Il est ton "oui", ton "prends-moi", ton "fais ce que tu veux". Je t'aime. J'hésite un instant pourtant. J'aime la douce blancheur de ta peau, la fermeté de tes formes. Envoûtée. Je suis envoûtée.
Envie que rien d'autre ne touche ton corps... Rien. Je monte tes poignets et les suspends au-dessus de ta tête. Rien. Aucun contact. Juste mes mains, mon corps, mes larmes. Je ne veux pas que tu vois, je ne veux pas que tu parles. Alors, d'une écharpe blanche, je t'enferme dans le noir, comme en toi-même. Ton corps est à moi. J'ai une envie farouche de lui faire l'amour. Partout, partout, partout...
J'ai besoin de sentir sa chaleur, sa douceur et surtout de le ressentir du plus profond de toi au plus profond de moi. Je viens près de toi sans te toucher. Je tourne autour de toi. Tu me ressens. Je sens la tension monter en toi. Ton corps se tend, cherchant à savoir quel geste, quelle caresse, quel souffle, va le mettre en émoi.
La passion, le désir, m'emportent. Je me colle soudain à toi, contre ton dos et te serre fort contre moi, empoignant tes seins presque à leur faire mal. Je me colle, mordillant ton épaule. Mon souffle envahit ton cou. Je te sens réagir. Ta tête tombe sur mon épaule. J'ai envie de folie, de possession. Je glisse à ton oreille "je t'aime, tu es à moi". J'ai des paroles aussi possessives que tendres. Mon corps devient ta prison.
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Reste maître de nos jeux. Prends le contrôle que je sais perdre si vite. Amuse-toi, renverse-moi à ta guise, bouleverse-moi selon tes aises. Que chaque parcelle de mon corps soit à toi. Que chaque pore de ma peau ne respire que de ton souffle. Qu'aucun millimètre de ma chair ne t'échappe, ne te fuie. Qu'aucun centième de mes soupirs ne te résiste, ne te suffise.
Tout et partout. Tes mains, ta langue, tes doigts, tes lèvres, ton regard... Règne sur moi, possède-moi. Ressens-toi en moi. Ressens-moi pour toi. Dessine-moi selon tes envies. Occupe tous mes territoires sans contrepartie.
Reste maître de nos jeux. Ta force te fait renaître, comme elle me fait t'aimer davantage. Elle comble mes faiblesses et aiguise mes fantasmes. Elle rassure tout mon être si peu certain de lui et attise son désir de se laisser guider par toi, jusqu'aux limites de sa dépendance, jusqu'à l'au-delà de l'amour en éperdue confiance.
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Je ressens en toi... comme un élan
Discret, tout en arrière plan
Je me trompe sans doute
Mais, tu es là, sans mots dire
Je ne sais pas, mais j'écoute
Ces mots que tu n'oses pas dire
Ces pas qui voudraient ma main
Pour me mener vers ce chemin
Imperceptiblement,
Pour que je n'ai pas peur
Pour que ça vienne de moi
Pour que j'aie confiance en moi
Ces derniers temps,
Oui, je ressens ta force
Qui réclame la mienne
Te voici qui préside
Où mon âme réside
Mais tu aimes que je résiste
Presque que je te...
Tu me ris, tu me cherches
Mais tu veux que j'empêche,
Que je te voue, que je te plie
Et... moi, moi... j'aime aussi...
Et même, comment te dire
A quel point j'aime ces « oui »
Et même... ces « oui M... »
Tout de nu vêtus, dévêtus
Ces tout petits fétus
Si frêles et si fragiles...
Mais pourtant je refoule, je refoule,
Toujours il y a cette peur
Peur, peur, peur de tes peurs
Et cette peur de moi... même...
Mais que j'aime tes replis
Je m'en trouve enhardie
Sont-ce des perches tendues ?
J'avoue que je ne sais plus
Juste, c'est ce que moi
Je ressens de toi...
Mais je chasse les images
Les pensées de passage
Mais ces pensées d'Elle
Au fond de moi si belles...
Ô divin don de soi
Toi que pour moi, je sens loi
Transcendance divine
Des nuits les plus intimes...
Comment t'avouer
Que cette image entre toutes
Met mon cœur en déroute
De frissons je m'écroule
Quand Te voici toute en boule
Juste là...
Comme enchaînée...
Aux pieds de mon âme...
Doux fantasme..
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Tes lèvres effleurent les miennes et je sens leur chaleur se diffuser partout en moi. Au moment où elles se posent sur ma bouche offerte, leur contact me fait frissonner jusqu'à l'âme. Et c'est un tourbillon d'étoiles dans mes yeux, un champ de papillons sur mon coeur, un bonheur immense et une envie de fusion extrême.
Ta langue s'immisce timidement. Tout est déjà bouleversé en toi. Elle se délecte de la mienne qui l'enroule et l'envoûte en un baiser sucré qui gardera longtemps nos paupières closes de délice et nos souffles d'amour mêlés jusqu'à l'ivresse.
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Ce corps...
Je te regarde, non, je t'admire, complètement bouleversée... J'aime ce que je sens monter en moi : émotion, tendresse immense, envie, désir... Touchée que je suis par le tableau que tu m'offres, j'ose à peine bouger, de peur de casser la magie de l'instant.
Magique beauté de tes formes, c'est avec tout mon corps que j'ai envie de te dire que je t'aime, avec cette envie de te sentir tout le long de moi, oui... tout le long.
Attendrie, je m'approche doucement. Tu fermes les yeux où je devine quelques larmes. Tu baisses un peu la tête, geste d'intime pudeur qui semble me dire "prends, prends tout, c'est à toi". D'un doigt timide je relève ton menton et, tendrement, t'embrasse, émue au plus profond de moi.
Puis, délicatement, je saisis tes poignets meurtris d'avoir supporté ma possession. Je les masse et les couvre amoureusement de baisers et de caresses, comme pour les remercier de ces petits maux pour moi endurés.
Mes gestes sont lents, passionnés et comme empreints de ferveur et de fièvre. Mes yeux plantés dans les tiens, j'ai envie de fondre tant ce petit regard mélancolique me touche. Je me sens si petite, si maladroite. Je dois faire un effort pour m'évader de mes larmes. Je ferme les yeux, les images fusent. J'ai envie de l'une d'elles, là, tout de suite...
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Tout me subjugue à cet instant. Je te laisse parcourir mes formes. Je ressens ton envie, ton désir si brûlant de faire l'amour avec tout mon corps qui s'offre, tendu, attendant, espérant. Ton parfum joue avec la brûlure sur mes lèvres. Le vide autour de moi étouffe nos chuchotements. Et, comme en apesanteur pour toi, mon esprit s'envole, emportant avec lui les images de nos nuits, de nos jours et la magie de ce moment tant attendu.
Tu tournes et vas et viens. Tu me frôles, tu te colles puis surgis et, d'un repli, m'abandonne au silence de la pièce, au silence de mes mains, cousues l'une à l'autre pour rassasier ta fièvre, jointes et liées pour prier et crier délivrance.
Le grincement de tes chaînes ne me quittera pas de la bulle de douceur où nous sommes enfermées. Elles m'empêchent de t'étreindre et brisent mon élan si je veux me serrer contre toi. Mais tu devines en moi ce besoin de tendresse et viens poser ta joue juste au creux de mon cou et tes seins sur mes seins et ta main prend la mienne.
Si le noir me fait peur, tu embrasses ma bouche. Si les chaînes sont douleurs, tu caresses mes poignets. Si ta peau me manque trop, tu enserres ma taille. Si l'impatience est lente, tu me prends sans un mot. Je t'aime et j'ai confiance en toi. Tu m'aimes et sais que je suis à toi.
Donnée. Bien plus qu'un cadeau de la chair, c'est le partage de l'âme, où toi seule peux pénétrer si solennellement et passionnément. De cette passion qu'ont les amants maudits, ceux qui s'aiment au-delà, malgré les « pourtant », les « comment ».
Tes pulsions rivalisent pour chasser l'angoisse installée. Ma satisfaction, ta puissance se lisent en un sourire sous nos larmes contenues. Et tu prends et tu vaincs tout mon corps abandonné que, seuls les frissons de l'émoi final, font frémir en brisant cette bulle en un éclat foudroyant, pour mieux se reconstruire, endormie entre tes bras, ma joue sur ton cœur qui palpite encore fort de ta fougueuse possession.
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C'est un rêve étrange et fascinant... Un rêve de moi, seule, enchaînée pour toi...
La chambre est blanche, très blanche. De fin voilages encadrent la fenêtre et flottent au vent du matin entrant sournoisement. Je me réveille, seule, si seule. Mes poignets sont entravés par de lourdes chaînes. J'entends pourtant à peine le bruit de ces fers, doux tintements qui me murmurent que je suis à toi, chuchotements de nos corps encore liés la veille mais séparés par la nuit en sommeil.
Les chaînes pèsent à peine mais commencent à se resserrer autour de ma chair. Elles brisent délicatement le silence. Je t'attends. Je t'espère. Je me prépare comme pour te recevoir. Elles me séparent comme pour mieux te retrouver. Je me lève, languissante, parée de blancheur, un visage de pâleur. Tu me surprends, tu me souris, tu es belle. Le jour se lève aussi. Tu me détaches, tes yeux ne me quittent pas, ta main frôle à peine mon bras qui se tend. Tu embrasses le fer et me dis que je suis tienne et que c'est ainsi que tu m'aimes...
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Tu as pour moi ce doigt...
Ce doigt coquin
Un peu taquin
Ce doigt mutin
Si diablotin
Ce doigt vainqueur
Voleur de peurs
Ce doigt du coeur
Un peu bêcheur
Ce doigt enhardi
Voleur d'interdits
Ce doigt étourdi?
Pas si bien dit!
Ce doigt d'amour
Juste là, alentour
Ce doigt velours
Hum! tout autour...
Ce doigt d'émois
Juste pour moi
Ce doigt si adroit
Pour mes endroits
Ce doigt qui sait
Ce qu'il me fait
Ce doigt je sais
Pourquoi il fait...
Et moi je dis
A toi merci
Doigt du paradis
Doigt de ma folie...
Et à toi ma Douce, je dédie ces quelques vers, parce que je sais bien tout ce qu'il y a eu de chemin en toi, pour que tu m'offres ça...
Je t'aime...
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Mon Ange, ton blog est victime de son succès, de la beauté de ses textes, de leur magie...
Tu es de celles qui ont le pouvoir des mots, un pouvoir magique...
Ce pouvoir-là, tant ne l'ont pas qui voudraient l'avoir...
Alors c'est simple, ils viennent et d'un simple clic droit se servent, et pillent, pillent, pillent...
Un autre clic et hop le tour est joué !, tes plus beaux textes se retrouvent chez eux par dizaines... ici, ici ou encore ici et en tant d'ailleurs encore... et sans aucune vergogne se couvrent de lauriers qu'ils ne méritent pas... sans que jamais ni toi ni ton blog ne soit cités...
C'est pourtant simple de citer le véritable auteur d'un texte, ou de demander son autorisation...
Mais non, au mépris même du copyright... ce sont des voleurs, des tricheurs, des usurpateurs, des plagiaires...
Je trouve ça moche et bas... pff...
ET VOUS ?
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